@ le vrai dufaux
Merci de rétablir la vérité concernant Ullrich
Après, je comprends aussi pourquoi cette étiquette lui colle à la peau. On ne peut pas dire qu'il brillait par son sens tactique

et les fois où les planètes semblaient s'aligner, il y avait toujours un accroc.
Et puis, c'est un raccourci très facile que de qualifier le deuxième de loser. Surtout qu'Ullrich a quand même eu plus de deuxièmes places que Poulidor sur le Tour. Je pense que seul Zoetemelk a fini 2ème plus souvent encore.
Ullrich 98, sans une météo dantesque dans cette étape mythique du Galibier, c'est une deuxième victoire au général.
Ullrich 2000 - 2001, face à un Armstrong qui ne laissait rien au hasard, ce n'était qu'un faire-valoir. Il ne méritait pas de gagner ces années-là. L'étiquette de deuxième, elle prend naissance à ce moment-là, je pense.
Ullrich en 2003, avec un sens tactique un peu meilleur, ça doit faire une autre victoire. Et là, c'est le perdant magnifique dans le bon sens du terme.
Ullrich 2004 - 2005, ce n'est plus le coureur qu'il a été.
Mais oui, il y avait une classe chez lui. Il n'y a qu'à le voir posé sur sa machine, vers Arcalis ou lancé vers son titre olympique : la course qu'il a le mieux préparée dans sa vie, je pense ...
Que veux-tu, c'est comme ça.
Certains ont la classe et sont finalement assez discrets dans les palmarès - Ullrich - et d'autres sont le contraire de la classe et pourraient faire croire que ce sont des champions légendaires au vu de leur présence sur les registres : celui qui donne le titre à ce topic
Et voilà, la boucle est bouclée.
