ça fait repenser que Pineau avait fait 5 ans chez QST dans les bagages de Chavanel !
Il a eu le temps de la formation en effet^^
Pendant ce temps là en 2022
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Re: Pendant ce temps là en 2022
C'est vrai que je lui ajoute à tort des accents !wallers a écrit : 05 juin 2022, 01:04
PS : Tu as fait deux fautes d'orthographe totalement impardonnables pour Tonton Pat, ça mérite un ban. Une fois pour toutes, son nom, c'est Pâtrïck Léfévèré.![]()
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Re: Pendant ce temps là en 2022
Alors là, il a touché le fond et il s'est mis à creuser le Pat...
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Re: Pendant ce temps là en 2022
Vincent Lavenu n'est plus manager ?g8velo a écrit : 05 juin 2022, 00:13 Même si c'est connu, c'est moche. ça ne se fait pas, ça s'appelle le respect. Dire ce qu'on pense n'en dispense pas ;) La ligne blanche, on est plus que dessus^^
Petit listing des âges des managers d'équipe. Pat est le doyen (pour grosso modo 1 mois vs Unzue).
QST Lefévère 67
MOV Unzue 67
TEN Bernaudeau 65
GFJ Madiot 63
LTS Sergeant 62
ACT Chevallier 61
IGD Brailsford 58
TJV Plugge 52
UAE Fernandez Matxin 51
TBV Erzen 51
COF Vasseur 51
ARK Hubert 51
BEX Copeland 50
BOH Denk 48
TKS Guercilena 48
EFE Vaughters 48
ALF Roodhooft 48
AST Vinokourov 48
IWG Bourlart 47
DSM Spekenbrink 46
IPT Carlström 45
B&B Pineau 42
Moyenne : 53
Re: Pendant ce temps là en 2022
Merci pour cette chronique toujours savoureuse.
A propos de Bettini, une phrase m'interpelle : "J'ai donc décidé à sa place que c'en était assez".
Bettini a 34 ans quand il n'est pas prolongé, il vient juste de rendre son maillot arc en ciel, il vient de gagner 2 étapes sur la Vuelta. Soit des résultats qui donneraient envie à pas mal d'équipes, ajouté à ça son expérience pour former des jeunes...
Il y va fort Pat pour décréter la fin de carrière de Bettini, s'il avait eu envie, Paolo aurait trouvé une équipe sans trop de soucis pour une année ou deux supplémentaires (même s'il est vrai que l'EHPAD Israël Power Tech n'existait pas encore)
Que Lefévère décrète que l'aventure Quick Step s'arrête c'est son rôle, mais qu'il s'attribue la fin de carrière de Bettini c'est un peu gros. Si le Grillon a raccroché, c'est sûrement parce qu'il n'avait plus envie.
Ou alors les deux savaient que sans le bonus QS de l'époque, il n'avait pas d'autre choix que de s'arrêter là.
A propos de Bettini, une phrase m'interpelle : "J'ai donc décidé à sa place que c'en était assez".
Bettini a 34 ans quand il n'est pas prolongé, il vient juste de rendre son maillot arc en ciel, il vient de gagner 2 étapes sur la Vuelta. Soit des résultats qui donneraient envie à pas mal d'équipes, ajouté à ça son expérience pour former des jeunes...
Il y va fort Pat pour décréter la fin de carrière de Bettini, s'il avait eu envie, Paolo aurait trouvé une équipe sans trop de soucis pour une année ou deux supplémentaires (même s'il est vrai que l'EHPAD Israël Power Tech n'existait pas encore)

Que Lefévère décrète que l'aventure Quick Step s'arrête c'est son rôle, mais qu'il s'attribue la fin de carrière de Bettini c'est un peu gros. Si le Grillon a raccroché, c'est sûrement parce qu'il n'avait plus envie.
Ou alors les deux savaient que sans le bonus QS de l'époque, il n'avait pas d'autre choix que de s'arrêter là.

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Re: Pendant ce temps là en 2022
Non, en 2015 il a passé la main et il est passé DG "pour commencer à prendre du recul".
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Re: Pendant ce temps là en 2022
Pour Bettini, j'ai été voir sa fiche PCS pour 2008. Bon ben c'est très loin d'être mauvais...
Alors qu'il ait "perdu l'envie" c'est possible, mais j'ai quand même du mal à croire qu'on puisse faire une saison pareille sans aucune envie...
La question de son poids, bon, j'ai aucun mal à y croire par contre, c'est vrai qu'il commence ses saisons bien confortablement le Paolo.
Je comprends mieux pourquoi Gilbert a fini chez Lotto (même si le Philou devait pas lui revenir bien cher, vu qu'il tournait surtout à la prime). Mais Tonton Pat aurait dû nous parler de Boonen, je suis sûr qu'il pouvait balancer sur 2017.
Alors qu'il ait "perdu l'envie" c'est possible, mais j'ai quand même du mal à croire qu'on puisse faire une saison pareille sans aucune envie...
La question de son poids, bon, j'ai aucun mal à y croire par contre, c'est vrai qu'il commence ses saisons bien confortablement le Paolo.
Je comprends mieux pourquoi Gilbert a fini chez Lotto (même si le Philou devait pas lui revenir bien cher, vu qu'il tournait surtout à la prime). Mais Tonton Pat aurait dû nous parler de Boonen, je suis sûr qu'il pouvait balancer sur 2017.
Re: Pendant ce temps là en 2022
D'abord merci à ceux qui apprécient mon intervention sur la rubrique de Lefevere.
Ci-après un extrait (également traduit) d'une très longue (3 pages) interview exclusive que ce même journal Het Nieuwsblad (vous comprenez donc pourquoi j'y suis abonné!
) a réalisée avec W. Van Aert: il s'agit de la partie consacrée au Tour et a sa préparation:
Au Dauphiné, tu y vas déjà pour la performance ?
Le Dauphiné va d’abord servir à s’améliorer, comme préparation au Tour. Dans ce sens, j’ai la même approche qu’à Paris-Nice cette année. Mais naturellement, je n’y vais pas pour simplement faire acte de présence. C’est bien le but de gagner des étapes. Et en même temps de mettre au point les mécanismes pour le Tour. Aussi dans les étapes plus dures, je vais vraiment me mettre minable, alors qu’à Paris-Nice – à l’exception de la dernière étape – je me suis plus tenu à carreau.
Mettre au point les mécanismes pour le Tour : ça veut dire trouver une balance tactique dans laquelle ton maillot par points ne va pas être sacrifié aux ambitions de classement de Roglic ?
Pas dans le sens où j’ai comme but de gagner le classement par points au Dauphiné, mais c’est bien un bon test. Si je vais à fond pour un résultat dans les étapes plus faciles – ce que je vais certainement faire – le reste va de soi devoir se conformer à Roglic. Le Dauphiné va aider à trouver le juste équilibre.
Il y a eu cette semaine des nouvelles sur la sélection du Tour de Jumbo-Visma. Seuls Roglic, Jonas Vingegaard et toi êtes encore certains de leur sélection. Pour le reste, c’est encore ouvert. Tu veux sans doute volontiers quelqu’un qui puisse t’aider dans les sprints ?
J’espère naturellement avoir un peu de soutien dans la préparation, oui. Il y aura bien quelqu’un dans la sélection qui pourra remplir un double rôle : un coureur de classiques qui peut m’aider dans les sprints, mais qui peut aussi tenir Jonas et Primoz hors de la zone de danger. On a toujours besoin d’un tel profil dans le Tour. Alors, nous pouvons toujours voir au jour le jour ce que son rôle devient précisément.
Un seul suffira ?
Les dernières années, j’ai déjà terminé deux fois top cinq au classement par points. Sans me focaliser dessus. Si je regarde là où j’avais laissé tomber à l’époque, le vert est bien un but, aussi dans une équipe qui s’oriente plus vers le classement.
Le parcours du Tour est bien à ton avantage. Il y a très peu d’étapes spécifiques pour sprinters.
Evidemment un parcours dur est un avantage. En beaucoup d’endroits où les purs sprinters vont devoir lâcher, je vais bien pouvoir prendre des points. Mais ça reste néanmoins un fait que le système de points est plus orienté vers les purs sprinters. Ils ont toujours un coup d’avance. Si façon de parler je gagne trois étapes medium, je n’engrangerai pour le vert pas beaucoup plus que le pur sprinter qui gagne un seul sprint massif. Aussi dans ces étapes purement plates, je vais toujours devoir terminer devant.
Ça sonne comme si tu avais déjà tout comptabilisé.
C’est le cas. Autant moi-même que l’équipe avons déjà envisagé dans quelles étapes et combien je peux ou dois scorer. Avec les dernières années un peu comme fil conducteur. Le grand ajustement est que je vais aussi devoir participer aux sprints intermédiaires.
C’est bien un challenge, oui. Ça demande pour chaque étape un effort supplémentaire et un focus supplémentaire. Ça implique bien plus que switcher le dernier kilomètre sur le bouton on. Il faut réfléchir aux scénarios possibles. Si le sprint intermédiaire se situe après une montée, les équipes de coureurs à la Colbrelli ou à la Matthews vont mettre en route. Ou essayer de s’intégrer eux-mêmes dans une échappée. Les sprints intermédiaires vont ainsi coûter de l’énergie physique et mentale.
N’as-tu pas cette année dans le Tour une chance unique de prendre le jaune ? Un contre-la-montre inaugural suivi de deux étapes plates.
Dans cette première semaine, je veux dès lors prendre le plus de points possibles et partout concourir pour la victoire. Mais on peut prévoir ça si difficilement. Cette première semaine n’est pas normale, pour ainsi dire la plus dure que j’aurai jamais eu à courir. Seules les deux premières étapes sont vraiment plates et même celles-là vont devenir super chaotiques. Je connais un peu le coin. Au Tour du Danemark, j’ai déjà roulé une fois en bus sur ce pont de 18 kilomètres de long que l’étape deux emprunte. Le vent va y jouer un grand rôle, ce qui pour notre équipe est certainement une chance. Disons-le comme ça : si ces premières étapes se passent bien, je serai toujours près du jaune.

Ci-après un extrait (également traduit) d'une très longue (3 pages) interview exclusive que ce même journal Het Nieuwsblad (vous comprenez donc pourquoi j'y suis abonné!

Au Dauphiné, tu y vas déjà pour la performance ?
Le Dauphiné va d’abord servir à s’améliorer, comme préparation au Tour. Dans ce sens, j’ai la même approche qu’à Paris-Nice cette année. Mais naturellement, je n’y vais pas pour simplement faire acte de présence. C’est bien le but de gagner des étapes. Et en même temps de mettre au point les mécanismes pour le Tour. Aussi dans les étapes plus dures, je vais vraiment me mettre minable, alors qu’à Paris-Nice – à l’exception de la dernière étape – je me suis plus tenu à carreau.
Mettre au point les mécanismes pour le Tour : ça veut dire trouver une balance tactique dans laquelle ton maillot par points ne va pas être sacrifié aux ambitions de classement de Roglic ?
Pas dans le sens où j’ai comme but de gagner le classement par points au Dauphiné, mais c’est bien un bon test. Si je vais à fond pour un résultat dans les étapes plus faciles – ce que je vais certainement faire – le reste va de soi devoir se conformer à Roglic. Le Dauphiné va aider à trouver le juste équilibre.
Il y a eu cette semaine des nouvelles sur la sélection du Tour de Jumbo-Visma. Seuls Roglic, Jonas Vingegaard et toi êtes encore certains de leur sélection. Pour le reste, c’est encore ouvert. Tu veux sans doute volontiers quelqu’un qui puisse t’aider dans les sprints ?
J’espère naturellement avoir un peu de soutien dans la préparation, oui. Il y aura bien quelqu’un dans la sélection qui pourra remplir un double rôle : un coureur de classiques qui peut m’aider dans les sprints, mais qui peut aussi tenir Jonas et Primoz hors de la zone de danger. On a toujours besoin d’un tel profil dans le Tour. Alors, nous pouvons toujours voir au jour le jour ce que son rôle devient précisément.
Un seul suffira ?
Les dernières années, j’ai déjà terminé deux fois top cinq au classement par points. Sans me focaliser dessus. Si je regarde là où j’avais laissé tomber à l’époque, le vert est bien un but, aussi dans une équipe qui s’oriente plus vers le classement.
Le parcours du Tour est bien à ton avantage. Il y a très peu d’étapes spécifiques pour sprinters.
Evidemment un parcours dur est un avantage. En beaucoup d’endroits où les purs sprinters vont devoir lâcher, je vais bien pouvoir prendre des points. Mais ça reste néanmoins un fait que le système de points est plus orienté vers les purs sprinters. Ils ont toujours un coup d’avance. Si façon de parler je gagne trois étapes medium, je n’engrangerai pour le vert pas beaucoup plus que le pur sprinter qui gagne un seul sprint massif. Aussi dans ces étapes purement plates, je vais toujours devoir terminer devant.
Ça sonne comme si tu avais déjà tout comptabilisé.
C’est le cas. Autant moi-même que l’équipe avons déjà envisagé dans quelles étapes et combien je peux ou dois scorer. Avec les dernières années un peu comme fil conducteur. Le grand ajustement est que je vais aussi devoir participer aux sprints intermédiaires.
C’est bien un challenge, oui. Ça demande pour chaque étape un effort supplémentaire et un focus supplémentaire. Ça implique bien plus que switcher le dernier kilomètre sur le bouton on. Il faut réfléchir aux scénarios possibles. Si le sprint intermédiaire se situe après une montée, les équipes de coureurs à la Colbrelli ou à la Matthews vont mettre en route. Ou essayer de s’intégrer eux-mêmes dans une échappée. Les sprints intermédiaires vont ainsi coûter de l’énergie physique et mentale.
N’as-tu pas cette année dans le Tour une chance unique de prendre le jaune ? Un contre-la-montre inaugural suivi de deux étapes plates.
Dans cette première semaine, je veux dès lors prendre le plus de points possibles et partout concourir pour la victoire. Mais on peut prévoir ça si difficilement. Cette première semaine n’est pas normale, pour ainsi dire la plus dure que j’aurai jamais eu à courir. Seules les deux premières étapes sont vraiment plates et même celles-là vont devenir super chaotiques. Je connais un peu le coin. Au Tour du Danemark, j’ai déjà roulé une fois en bus sur ce pont de 18 kilomètres de long que l’étape deux emprunte. Le vent va y jouer un grand rôle, ce qui pour notre équipe est certainement une chance. Disons-le comme ça : si ces premières étapes se passent bien, je serai toujours près du jaune.
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Re: Pendant ce temps là en 2022
Merci beaucoup jicébé.
Très intéressante cette interview : il va se mettre minable et le but est de choper des étapes. Voilà une bonne nouvelle.
Très intéressante cette interview : il va se mettre minable et le but est de choper des étapes. Voilà une bonne nouvelle.
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Re: Pendant ce temps là en 2022
Bel hommage de citer Colbrelli ceci dit 

Re: Pendant ce temps là en 2022
Ça va voir flou dimanche avec Van aert dans le top 5 à l'arrivée.
Bon dis comme ça ça semble improbable mais c'est tout à fait possible en fait.
Bon dis comme ça ça semble improbable mais c'est tout à fait possible en fait.

Pourisseur. 

Re: Pendant ce temps là en 2022
Avec son niveau en montagne de 2020, WVA aurait largement les moyens de gagner ce Dauphiné.
Re: Pendant ce temps là en 2022
Encore un petit article de Het Nieuwsblad de ce we, un billet d'ambiance sans prétention écrit par une journaliste non spécialiste de vélo et qui raconte à sa façon comment elle a vécu/ressenti la kermesse de Gullegem.
" Course.
Nous avons crié. 059 ! 116 ! Nous avons crié comme des dératées à chaque fois que la course est passée devant chez nous. D’abord l’auto avec le drapeau rouge. Plus de Rodaniaaaa
mais un accord exotique. Quelque chose qui nous a fait nous lever de notre chaise. Derrière les autos de la caravane publicitaire qui sont passés à la vitesse de l’éclair. Poulet à la broooche ! Et alors enfin les héros.
Ils sont là-bas. Ils sont là. Le bruit. Zoef. Vite vérifier. Ma fille se tenait prête avec son stylo. Elle a écrit autant de chiffres qu'elle pouvait en voir. 017! 112! Ils ont tous fini dans son Grand Livre de chiffres. Une pause dans l'écriture. Manger une glace. Spéculation. Celui en blanc c’était bien Greg Van Avermaet ? Et où était Evenepoel ?
De nombreux amateurs de courses nous ont offert un magnifique échantillon des gens de la rue. Des hommes qui pédalent les jambes largement écartées, avec de bien Flamandes bedaines à bière qui ont été une fois de plus engoncées dans une tenue de course. Des femmes sur leur trente-et-un, d’autres en tenue décontractée. Des gens du village et de bien plus loin encore venus assister à la course de kermesse. Une bière par-ci, un amuse-gueule par-là. Tout le monde a vu tout le monde. Tout le monde a observé tout le monde. Celui-ci n’avait certainement pas minci, et cet autre, là, avait soudainement beaucoup vieilli. Plus d'une bouche s’est esclaffée et plus d'un cœur a battu la chamade. Sur notre chaise, aussi.
Ils y sont presque ? Qui est le cent cinquante-sept ? Angus Lyons. Un putain d'Australien. Et puis soudain, celui qui est devant. Remco Evenepoel. Sérieusement, Evenepoel va gagner ici ? Oui, Evenepoel a gagné Gullegem Koerse. Ma fille a crié, jeté son stylo en l'air et s'est adossée, épuisée. Son Grand Livre de chiffres était plein de gribouillages. Je lui ai chuchoté à l'oreille : "Quel effort ! Quel personnage. Quel exploit. La course, c’est la nôtre."

" Course.
Nous avons crié. 059 ! 116 ! Nous avons crié comme des dératées à chaque fois que la course est passée devant chez nous. D’abord l’auto avec le drapeau rouge. Plus de Rodaniaaaa
mais un accord exotique. Quelque chose qui nous a fait nous lever de notre chaise. Derrière les autos de la caravane publicitaire qui sont passés à la vitesse de l’éclair. Poulet à la broooche ! Et alors enfin les héros.
Ils sont là-bas. Ils sont là. Le bruit. Zoef. Vite vérifier. Ma fille se tenait prête avec son stylo. Elle a écrit autant de chiffres qu'elle pouvait en voir. 017! 112! Ils ont tous fini dans son Grand Livre de chiffres. Une pause dans l'écriture. Manger une glace. Spéculation. Celui en blanc c’était bien Greg Van Avermaet ? Et où était Evenepoel ?
De nombreux amateurs de courses nous ont offert un magnifique échantillon des gens de la rue. Des hommes qui pédalent les jambes largement écartées, avec de bien Flamandes bedaines à bière qui ont été une fois de plus engoncées dans une tenue de course. Des femmes sur leur trente-et-un, d’autres en tenue décontractée. Des gens du village et de bien plus loin encore venus assister à la course de kermesse. Une bière par-ci, un amuse-gueule par-là. Tout le monde a vu tout le monde. Tout le monde a observé tout le monde. Celui-ci n’avait certainement pas minci, et cet autre, là, avait soudainement beaucoup vieilli. Plus d'une bouche s’est esclaffée et plus d'un cœur a battu la chamade. Sur notre chaise, aussi.
Ils y sont presque ? Qui est le cent cinquante-sept ? Angus Lyons. Un putain d'Australien. Et puis soudain, celui qui est devant. Remco Evenepoel. Sérieusement, Evenepoel va gagner ici ? Oui, Evenepoel a gagné Gullegem Koerse. Ma fille a crié, jeté son stylo en l'air et s'est adossée, épuisée. Son Grand Livre de chiffres était plein de gribouillages. Je lui ai chuchoté à l'oreille : "Quel effort ! Quel personnage. Quel exploit. La course, c’est la nôtre."

Re: Pendant ce temps là en 2022
Toujours aussi folklorique la Colombie. J'espère que la compagne de Chia et lui-même aillent bien car le choc a l'air violent.
Je sais bien que les conditions climatiques désastreuses ne sont jamais une raison d'annuler une course/étape là-bas, les motos devants les coureurs, le public sur la route ou juste derrière l'arrivée mais quand-même...
Edit : ils vont bien. Chia s'est même fait interviewer directement après sa chute.
Je sais bien que les conditions climatiques désastreuses ne sont jamais une raison d'annuler une course/étape là-bas, les motos devants les coureurs, le public sur la route ou juste derrière l'arrivée mais quand-même...
Edit : ils vont bien. Chia s'est même fait interviewer directement après sa chute.

Re: Pendant ce temps là en 2022
C’est franchement scandaleux, ils auraient pu avancer la ligne d’arrivée!
Alors, ça fait de sacrées images sur les internets mais c’est vraiment n’importe quoi.
Alors, ça fait de sacrées images sur les internets mais c’est vraiment n’importe quoi.
Merci Albator 

Re: Pendant ce temps là en 2022
Sur le Tour de Colombie, il y a aussi eu la version sud américaine d'OpiOmi.
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Re: Pendant ce temps là en 2022
OMG le champion !
Ils sont gentils, à dire "imprudent". "Débile" correspond mieux.
Ils sont gentils, à dire "imprudent". "Débile" correspond mieux.
Re: Pendant ce temps là en 2022
après les secteurs pavés, les ribin, les strade bianche, les colombiens ont inventé les secteurs inondés 

Re: Pendant ce temps là en 2022
Antoine Benoist ne reviendra pas
https://www.directvelo.com/actualite/96 ... -raccroche
C'est un grand espoir qui décide de passer à autre chose. Bon vent à lui

https://www.directvelo.com/actualite/96 ... -raccroche
C'est un grand espoir qui décide de passer à autre chose. Bon vent à lui

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Re: Pendant ce temps là en 2022
https://youtu.be/Tb-gf-AuCHE
Pour suivre le prologue de l'Oberosterreich Rundfahrt. Et j'imagine les autres étapes.
Pour suivre le prologue de l'Oberosterreich Rundfahrt. Et j'imagine les autres étapes.