loloherrera a écrit : 03 oct. 2021, 18:41
Bradounet_ a écrit : 03 oct. 2021, 18:12
Je voulais revivre un Paris-Roubaix pluvieux, bon ben on ne m'y reprendra pas.
Ne restera que les belles photos pour les souvenirs d'histoire.
Ca a viré en giga loterie épouvantable qu'il en était même presque impossible de comprendre la situation de la course pendant 80 km sur la première moitié des secteurs pavés.
La course a alors totalement perdu de son intérêt.
Un van Aert en fin de pic de forme, un van der Poel encore trop juste, tous les autres favoris sauf le vainqueur au tapis ou perdant la course sur crevaison.
Finalement, un Paris-Roubaix est suffisamment difficile en temps normal (sauf exception comme lors de la victoire de Degenkolb où le fort vent de face avait empêché toute action sur les secteurs pavés) pour y souhaiter des conditions météos déplorables.
Alors pour une fois, pas d'accord avec sieur bradounet.
De toute façon, Paris-Roubaix est aléatoire même sur sec, et sur mouillé, ça ajoute juste encore une autre difficulté, celle de maitriser son vélo. C'est juste une course à part, c'est souvent une loterie, mais ça fait partie de son charme. Et si un tel doit la perdre à cause d'ennuis mécaniques ou autre, c'est ballot mais c'est Roubaix, point.
Et puis le blaireau avait crevé 7 fois et chuté, ça l'avait pas empêché de gagner
A 70 km de l'arrivée, ne restaient plus que pour la victoire van der Poel et sa sangsue Colbrelli sans vraiment gros forcing + les mecs partis en éclaireur.
van der Poel, un des rares à passer au travers car il a choisi de courir en tête et quand je dis en tête, c'est en première position et de prendre le vent sur les secteurs bérézinas. Du cyclo-cross quoi... Parce que même en deuxième ou troisième position, ce n'était pas suffisant à l'image de Pedersen lors de sa chute.
Et on voit d'ailleurs que c'est ce qui lui coute la victoire à van der Poel, cette débauche d'effort, il l'a payée par la suite.
Conclusion, pour gagner une telle course, il fallait soit avoir au départ le statut d'underdog/gregario pour pouvoir prendre la matinale (Moscon/Vermeersch) soit avoir une giga chatte comme Colbrelli aujourd'hui : passer entre les gouttes sans avoir couru en première position sur les secteurs pavés lorsque le premier groupe était un peu fourni.
