On3 a écrit : 22 juil. 2021, 12:41
Je ne sais pas si c'est clair pour tous, mais :
Vayer ne calcule rien et ne sort aucun chiffre. Il reprend les chiffres calculés par Portoleau, puis il en sort une analyse (qui est la sienne).
Les chiffres calculés par Portoleau, le sont pour un coureur étalon de 70 kg (?), avec son vélo, lui aussi "normalisé".
Il y a plusieurs raisons et intérêts à cela :
- Il ne connait pas le poids exact des coureurs/vélo à l'instant T. Encore moins les éventuelles différences de rendement/aérodynamique par coureur et par vélo.
- Cela permet de comparer les performances d'une époque à l'autre, et d'un coureur à l'autre.
Les limites sont régulièrement soulevées ici même :
- Comment peut-on comparer des calculs datant d'il y a 20 ou 30 ans avec les temps d'aujourd'hui ?
C'est clair qu'on atteint les limites de la méthodologie quand on souhaite comparer des décennies différentes. Par contre, ça doit rester très proche de la réalité quand tu veux comparer d'une année sur l'autre ou même à 3-4 ans.
Il me semble que les calculs tiennent compte de l'orientation du vent et de sa force. Moins sûr pour le revêtement par contre (même si dans l'esprit ça devrait se gérer un peu de la même façon que le vent, avec un coefficient à appliquer en fonction du rendement du bitume).
Ensuite, hé bien c'est justement à celui qui souhaite tirer des conclusions de ces chiffres que de prendre en compte : le niveau de fatigue du coureur, fait en peloton ou non, la difficulté et le scénario de l'étape.
Quant à la qualité intrinsèque du coureur, bon courage pour la déterminer au doigt mouillé.