Globalement déçu par cette étape.
Le parcours était alléchant et les coureurs du général n'en ont rien fait.
Pour moi l'arrivée en descente n'est pas une mauvaise idée, loin s'en faut. Il n'y a qu'à voir les superbes étapes qui faisaient la beauté des tours dans les années 60 et avant, alors qu'il n'y avait pas d'arrivée au sommet.
Je le pardonne aisément aux coureurs, car cette étape arrive après une traversée des Alpes plus qu'animée, et physiquement éprouvante. Sur le papier, je pensais que nous aurions eu un scénario comme aujourd'hui dans les Alpes, à base d'élimination par l'arrière. J'imaginais plus facilement le boxon aujourd'hui. Il n'en a pas été ainsi et c'est dommage, mais c'est normal. Les coureurs ne peuvent pas faire d'étapes extraordinaires à chaque fois.
En revanche, l'enseignement que l'on a, c'est que Pogacar était limite. Chaleur ? Rythme soutenu ? Je pencherais plutôt pour la 1ère solution, et ce serait intéressant d'avoir une canicule dans les Pyrénées.
Il faut espérer, et ça ce n'est pas un enseignement mais une constante macabre, qu'Uran ne roulera pas sur ses concurrents et laissera le maillot jaune assumer son rôle.
Sinon messieurs les coureurs, quand on a une montée de 20 bornes et qu'on se sent bien, on n'attaque pas quand on voit le sommet. Aucune critique envers le format de l'étape et l'organisation, en ce qui me concerne.
