[Retro L'Equipe] TDF 1994
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Re: [Retro L'Equipe] TDF 1994
Quel course de Virenque !
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Re: [Retro L'Equipe] TDF 1994
Quand on voit ça, on comprend la "Virenque Mania" ! Ce panache, cette étape !
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Re: [Retro L'Equipe] TDF 1994
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Re: [Retro L'Equipe] TDF 1994
Avec Virenque, Eduardo Chozas a trouvé meilleur que lui dans le style "baroudeur au long cours en montagne". Quand Chozas partait dans une échappée et que celle-ci prenait 5 ou 6', tu savais qu'on allait pas le revoir. Avec le varois, ce sera exactement pareil. Si Virenque possède un gros avantage sur le peloton des favoris, c'est plié. Tu cours pour faire 2è. Fallait jamais lui laisser un avantage maximum supérieur à 3'.
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Re: [Retro L'Equipe] TDF 1994
En pleurs, tout pour que les gens l'aiment !
Il a presque rien perdu sur Pantani au final !
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Re: [Retro L'Equipe] TDF 1994
Il perd 1'15 sur Pantani.
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Re: [Retro L'Equipe] TDF 1994
Les écarts monstrueux !
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Re: [Retro L'Equipe] TDF 1994
Il a même presque rien perdu sur Indurain. Seulement 2 minutes
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Re: [Retro L'Equipe] TDF 1994
Indurain conserve 7’56’’ d’avance sur Virenque et Rominger, dauphins ex-æquo
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Re: [Retro L'Equipe] TDF 1994
Vraiment impressionnant !RemcoAlafpolak a écrit : 18 mai 2020, 16:45 Il a même presque rien perdu sur Indurain. Seulement 2 minutes
Mais Indurain c'était un roc, impossible de le battre !
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Re: [Retro L'Equipe] TDF 1994
Les clés de la réussite de l'équipe Festina ? C'est une belle bande de copains (dixit Pascal Hervé).
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Re: [Retro L'Equipe] TDF 1994
Ezquerra avait distancé Vietto dans le Galibier car celui-ci ne s'y était pas livré à fond (d'après ses déclarations). Il avait contrôlé le petit Espagnol avant de le doubler dans la descente et de s'imposer au terme de 100 km d'échappée.biquet a écrit : 18 mai 2020, 16:30En fait, Pantani n'a commencé à mettre les mains en bas du guidon que durant le Tour 97. Il a du y trouver un soupçon d'efficacité en plus, mais avant lui, bien d'autres grimpeurs mettaient parfois ou souvent les mains en bas du guidon (Ezquerra, Faure, Gaul, Julio Jimenez). Le basque espagnol Federico Ezquerra avait distancé René Vietto de cette manière dans le Galibier, lors du Tour 1934, qui était pourtant celui de la légende du Roi René. Mais l'ancienne compagne danoise du Pirate expliquait que c'était un véritable maniaque de la mécanique. Il cherchait constamment le petit détail pour améliorer son matériel et sa position sur son vélo.-Vélomen- a écrit : 18 mai 2020, 16:13 Pantani n'avait pas du tout le même style en 94 !
Pas une seule fois en danseuse les mains en bas du guidon ! Et encore des cheveux.![]()
Dans ce Tour 1934, Vietto était intouchable en montagne et refit deux raids mémorables. Trueba disait de lui qu'il était le plus grand grimpeur qu'il avait affronté (devant Binda qu'il avait affronté sur le Giro 33).
Quelques années plus tard, Bartali mettra tout le monde d'accord sur ce point et si l'on devait décerner un titre de "meilleur grimpeur d'avant-guerre", ce serait sans hésiter pour Gino. Les commentateurs de l'époque sont unanimes sur ce point : jamais ils n'ont vu un tel phénomène en montagne avant lui.
En ce qui concerne le style des grimpeurs, j'ai été frappé de constater que le style en "danseuse" n'était pas associé aux purs grimpeurs avant-guerre. Au contraire, celui qui se déhanchait était celui en difficulté, contraint de se contorsionner pour avancer en souffrant. Le grand grimpeur était celui qui ne levait pas les fesses de sa selle, ou alors très peu, et restait le buste droit. Coppi est peut-être à l'origine de cette évolution dans notre perception du grimpeur.
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Re: [Retro L'Equipe] TDF 1994
C'était peut être du au matériel, j'ai comme l'impression qu'un cadre des années 30 ça réagit pas tip-top quand tu te mets en danseuse...
C'est quand qu'ils ont autorisés les dérailleurs ?
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Re: [Retro L'Equipe] TDF 1994
Trueba était effectivement un des trés rares grimpeurs qui se mettaient souvent en danseuse (Binda était surnommé "le grimpeur assis"), c'était d'ailleurs sa marque de fabrique. Son compatriote Mariano Canardo dit d'ailleurs de Trueba qu'il fut le premier à user ses adversaires par des démarrages répétés, méthode qui allait être reprise assez souvent par la suite (Bartali fut un des premiers à suivre cette manière de grimper).levrai-dufaux a écrit : 18 mai 2020, 18:37Ezquerra avait distancé Vietto dans le Galibier car celui-ci ne s'y était pas livré à fond (d'après ses déclarations). Il avait contrôlé le petit Espagnol avant de le doubler dans la descente et de s'imposer au terme de 100 km d'échappée.biquet a écrit : 18 mai 2020, 16:30
En fait, Pantani n'a commencé à mettre les mains en bas du guidon que durant le Tour 97. Il a du y trouver un soupçon d'efficacité en plus, mais avant lui, bien d'autres grimpeurs mettaient parfois ou souvent les mains en bas du guidon (Ezquerra, Faure, Gaul, Julio Jimenez). Le basque espagnol Federico Ezquerra avait distancé René Vietto de cette manière dans le Galibier, lors du Tour 1934, qui était pourtant celui de la légende du Roi René. Mais l'ancienne compagne danoise du Pirate expliquait que c'était un véritable maniaque de la mécanique. Il cherchait constamment le petit détail pour améliorer son matériel et sa position sur son vélo.
Dans ce Tour 1934, Vietto était intouchable en montagne et refit deux raids mémorables. Trueba disait de lui qu'il était le plus grand grimpeur qu'il avait affronté (devant Binda qu'il avait affronté sur le Giro 33).
Quelques années plus tard, Bartali mettra tout le monde d'accord sur ce point et si l'on devait décerner un titre de "meilleur grimpeur d'avant-guerre", ce serait sans hésiter pour Gino. Les commentateurs de l'époque sont unanimes sur ce point : jamais ils n'ont vu un tel phénomène en montagne avant lui.
En ce qui concerne le style des grimpeurs, j'ai été frappé de constater que le style en "danseuse" n'était pas associé aux purs grimpeurs avant-guerre. Au contraire, celui qui se déhanchait était celui en difficulté, contraint de se contorsionner pour avancer en souffrant. Le grand grimpeur était celui qui ne levait pas les fesses de sa selle, ou alors très peu, et restait le buste droit. Coppi est peut-être à l'origine de cette évolution dans notre perception du grimpeur.
Concernant Vietto, c'est vrai qu'il fut, en 1934, probablement le meilleur grimpeur (et encore plus montagnard, car c'était un excellent descendeur) qui ait existé jusqu'à cette date, et son match avec Trueba dans le Tourmalet fut épique. Résultat donné par Henri Desgrange: 48'02" pour Vietto, 48'49" pour le petit Vicente. Chrono déclenché par Desgrange à Gripp, c'est à dire à 13km du sommet. Réaliser ces temps en 1934, moi je dis : RESPECT.

Un bémol concernant Vietto, il n'a quand même eu qu'une seule saison de grâce. C'était 1934, et c tout. Selon les journalistes, il se serait abandonné à la "vie facile" aprés son éblouissant Tour 34, et il ne retrouva plus jamais sa domination.
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Re: [Retro L'Equipe] TDF 1994
Tu as entièrement raison. C'est sûr que le matériel a aussi son importance. Sur le Tour le dérailleur a été autorisé en 1937.El_Pistolero_07 a écrit : 18 mai 2020, 18:59 C'était peut être du au matériel, j'ai comme l'impression qu'un cadre des années 30 ça réagit pas tip-top quand tu te mets en danseuse...
C'est quand qu'ils ont autorisés les dérailleurs ?
Il est certain qu'en grimpant toute l'ascension sur le même développement, les coureurs avaient moins besoin de se mettre en danseuse pour relancer.
En ce qui concerne Vietto, on peut se dire qu'il a été l'un des coureurs les plus pénalisés par la guerre tout de même. Certes, il n'est jamais revenu à son niveau de 1934, mais il se classe tout de même 2e du Tour 1939 et on le retrouve après-guerre tout proche de l'emporter (maillot jaune sur au chrono final où il aurait été victime d'un empoisonnement, ce qui expliquerait sa défaillance). On peut raisonnablement penser qu'après quelques années compliquées (au cours desquelles il s'était aussi retrouvé ruiné par son agent), il arrivait dans la force de l'âge et aurait probablement donné sa pleine mesures dans les années 40.
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Re: [Retro L'Equipe] TDF 1994
Sur la comparaison des grimpeurs d'avant-guerre, j'ai retrouvé un extrait dans le Miroir des Sports (de la plume de Raymond Huttier). Nous sommes en 1937 :
"En voyant Bartali dominer si magnifiquement ses rivaux dans le Galibier, dans Laffrey, nous n'avons pu nous empêcher se songer aux grands grimpeurs qui nous avaient émerveillés au cours de ces dernières années : Binda, Trueba, Benoît Faure, Vietto, Ezquerra. Aucun d'eux, sauf peut-être Vietto, ne peut être comparé à Bartali. Binda, dont la classe était inégalable, était plus patient, plus méthodique que Bartali ; il montait admirablement, mais ne s'envolait pas. Trueba, c'était une puce sautillante, qui zigzaguait de pierre en pierre. Benoît Faure, phénomène d'équilibre, était toujours d'un côté de la route quand son vélo était de l'autre. Ezquerra, démon déchaîné, avait l'action la plus désordonnée qui soit. Vietto, seul, avait la pureté de ligne, la légèreté surnaturelle, la facilité étonnante que nous avons pu admirer cette fois chez Bartali".
Ce qui est incroyable, c'est que Bartali en est à ses premiers tours de roue sur le Tour lorsque cet extrait est écrit. Malheureusement, une chute obligea Bartali à abandonner sur ce Tour de France alors qu'il avait course gagnée. L'année suivante, il fit peut-être la plus grande démonstration en montagne de l'avant-guerre dans l'Izoard et l'Auto titra carrément : "le plus grand routier" après son succès
"En voyant Bartali dominer si magnifiquement ses rivaux dans le Galibier, dans Laffrey, nous n'avons pu nous empêcher se songer aux grands grimpeurs qui nous avaient émerveillés au cours de ces dernières années : Binda, Trueba, Benoît Faure, Vietto, Ezquerra. Aucun d'eux, sauf peut-être Vietto, ne peut être comparé à Bartali. Binda, dont la classe était inégalable, était plus patient, plus méthodique que Bartali ; il montait admirablement, mais ne s'envolait pas. Trueba, c'était une puce sautillante, qui zigzaguait de pierre en pierre. Benoît Faure, phénomène d'équilibre, était toujours d'un côté de la route quand son vélo était de l'autre. Ezquerra, démon déchaîné, avait l'action la plus désordonnée qui soit. Vietto, seul, avait la pureté de ligne, la légèreté surnaturelle, la facilité étonnante que nous avons pu admirer cette fois chez Bartali".
Ce qui est incroyable, c'est que Bartali en est à ses premiers tours de roue sur le Tour lorsque cet extrait est écrit. Malheureusement, une chute obligea Bartali à abandonner sur ce Tour de France alors qu'il avait course gagnée. L'année suivante, il fit peut-être la plus grande démonstration en montagne de l'avant-guerre dans l'Izoard et l'Auto titra carrément : "le plus grand routier" après son succès

Re: [Retro L'Equipe] TDF 1994
J’arrive meme pas à imaginer comment les gars pouvaient rouler sur du plat puis en montagne...avec le meme developpement. Ca me parait vraiment inimaginable.levrai-dufaux a écrit : 19 mai 2020, 11:53Tu as entièrement raison. C'est sûr que le matériel a aussi son importance. Sur le Tour le dérailleur a été autorisé en 1937.El_Pistolero_07 a écrit : 18 mai 2020, 18:59 C'était peut être du au matériel, j'ai comme l'impression qu'un cadre des années 30 ça réagit pas tip-top quand tu te mets en danseuse...
C'est quand qu'ils ont autorisés les dérailleurs ?
Il est certain qu'en grimpant toute l'ascension sur le même développement, les coureurs avaient moins besoin de se mettre en danseuse pour relancer.
En ce qui concerne Vietto, on peut se dire qu'il a été l'un des coureurs les plus pénalisés par la guerre tout de même. Certes, il n'est jamais revenu à son niveau de 1934, mais il se classe tout de même 2e du Tour 1939 et on le retrouve après-guerre tout proche de l'emporter (maillot jaune sur au chrono final où il aurait été victime d'un empoisonnement, ce qui expliquerait sa défaillance). On peut raisonnablement penser qu'après quelques années compliquées (au cours desquelles il s'était aussi retrouvé ruiné par son agent), il arrivait dans la force de l'âge et aurait probablement donné sa pleine mesures dans les années 40.
Je n’y connais rien en developpements (pas la peine de me dire qu’ils roulaient sur du 54/32 ou 78/18, ça ne me parle pas


Pardon mais ça me parait completement irréel cette absence de derailleur

Merci Albator 

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Re: [Retro L'Equipe] TDF 1994
Les coureurs n'ont pas attendu le dérailleur pour pouvoir changer de vitesse en course.
Simplement ils devaient s'arrêter au pied des ascensions ou au sommet pour retourner leur roue et changer de denture (il y avait un pignon de chaque côté de la roue). Il ne valait mieux pas se tromper dans ses choix de développement avant l'étape
En revanche, les premiers Tours de France ressemblent à ce que tu imagines. La roue libre n'est autorisée qu'en 1912 par Desgrange. Imaginer des coureurs gravir le Tourmalet ou le Galibier dans ces conditions, sur des routes non goudronnées, truffées d'ornières, cela paraît complètement insensé
Garrigou est connu pour avoir été le seul à gravir le Tourmalet sans poser pied à terre lors de la première grande étape pyrénéenne. Il le paiera ensuite d'une grosse défaillance.
Au début des années 1920, Pélissier et Alavoine furent également les seuls à gravir l'Izoard sans poser pied à terre en 1923.
Simplement ils devaient s'arrêter au pied des ascensions ou au sommet pour retourner leur roue et changer de denture (il y avait un pignon de chaque côté de la roue). Il ne valait mieux pas se tromper dans ses choix de développement avant l'étape

En revanche, les premiers Tours de France ressemblent à ce que tu imagines. La roue libre n'est autorisée qu'en 1912 par Desgrange. Imaginer des coureurs gravir le Tourmalet ou le Galibier dans ces conditions, sur des routes non goudronnées, truffées d'ornières, cela paraît complètement insensé

Garrigou est connu pour avoir été le seul à gravir le Tourmalet sans poser pied à terre lors de la première grande étape pyrénéenne. Il le paiera ensuite d'une grosse défaillance.
Au début des années 1920, Pélissier et Alavoine furent également les seuls à gravir l'Izoard sans poser pied à terre en 1923.
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Re: [Retro L'Equipe] TDF 1994
Pzs de roue libre au début.. . Les descentes devaient être horrible.
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Re: [Retro L'Equipe] TDF 1994
Passionnant, et ahurissant!levrai-dufaux a écrit : 19 mai 2020, 14:43 Les coureurs n'ont pas attendu le dérailleur pour pouvoir changer de vitesse en course.
Simplement ils devaient s'arrêter au pied des ascensions ou au sommet pour retourner leur roue et changer de denture (il y avait un pignon de chaque côté de la roue). Il ne valait mieux pas se tromper dans ses choix de développement avant l'étape![]()
En revanche, les premiers Tours de France ressemblent à ce que tu imagines. La roue libre n'est autorisée qu'en 1912 par Desgrange. Imaginer des coureurs gravir le Tourmalet ou le Galibier dans ces conditions, sur des routes non goudronnées, truffées d'ornières, cela paraît complètement insensé![]()
Garrigou est connu pour avoir été le seul à gravir le Tourmalet sans poser pied à terre lors de la première grande étape pyrénéenne. Il le paiera ensuite d'une grosse défaillance.
Au début des années 1920, Pélissier et Alavoine furent également les seuls à gravir l'Izoard sans poser pied à terre en 1923.

Quelle souffrance ces types devaient s’infliger, bon dieu!
Merci Albator 
