Vu qu'il n'y a pas le topic de l'America Tour, je reprends la présentation que j'avais fait ailleurs de la Vuelta al Táchira.
Dans un premier temps, il était prévu que la course passe deux journées en Colombie en plus des huit prévues au Venezuela. Le projet était donc de revenir aux 10 étapes que la course a connu en 2018 et auparavant. Malheureusement pour x raison(s), les étapes en Colombie ont été annulées et les organisateurs ont décidé de rester sur une 8 étapes.
Un parcours très classique pour cette 51° édition. On aura 3 étapes de montagne (dont l'arrive à La Grita et à El Cristo Rey), 1 CLM (dont l'arrivée en côté), 1 étape en circuit compliquée à gérer et les autres étapes devraient être pour les hommes rapides / une échappée. Globalement, je trouve que le parcours est bien tracé. Même si on a jamais des % effrayants, les grimpeurs pourront se faire plaisir comme d'habitude mais il faudrait aussi bien gérer le contre-la-montre pour s'imposer.
À peine 1km mais à 6% de moyenne. La répétition pourrait faire mal.
Seulement 100km. Malgré la distance qui sépare le deuxième passage de l'Alto de la Carbonera et le pied du Muro de Contencion Puente (une nouveauté je pense)
La bosse finale = 4km à 6% de moyenne.
Enfin un vrai col qui précède l'arrivée au Cristo Rey. Si c'est vraiment le bon profil, ça pourrait faire de gros dégâts.
Faux plat à 4%. L'année dernière, Miguel Florez s'était imposé en réglant un petit groupe avec les favoris.
La Vuelta al Táchira sera la première course sous le maillot Androni pour Alexander Cepeda. Il sera notamment accompagné par un coureur qui a l'habitude de débuter sa saison ici, Kevin Rivera, ainsi que par Daniel Muñoz. Bref, très bon trio de grimpeurs. Ils seront accompagnés par [flag]col[/flag] Jonathan Restrepo, Luca Pacioni et Nicola Venchiarutti.
Elle aura affaire à deux grosses équipes vénézuéliennes, à savoir Loteria del Táchira et Deportivo Táchira. Ces deux équipes sont composées uniquement de coureurs vénézuéliens et ce sera le cas pour les autres que je vais citer dans ce paragraphe. La première est composée du vainqueur sortant, le fameux Jimmy Briceño, d'un ancien vainqueur, Rónald González, et de coureurs qui ont toujours fait de gros résultats ici ou en Guadeloupe : Jonathan Camargo, Nelson Camargo ou Jorge Abreu. La deuxième est aussi solide avec notamment Carlos Gálviz, Yonathan Salinas, Roniel Campos et Jhon Nava. Ensuite pas de grosses équipes. De +25 ans, on retrouve notamment Ralph Monsalve et le légendaire Miguel Ubeto chez Venezuela Pais de Futuro, Ángel Rivas et Jackson Rodríguez chez Moya JHS, Pedro Sequera chez Gobernacion Miranda Trek ou encore Daniel Gomez et Yorman Fuentes chez Team INV.
Maintenant chez les jeunes, toujours des vénézuéliens, on a les trois coureurs qui vont courir chez Gios-Kiwi Atlantico cette année en Europe : l'ancien du CMC, Yurgen Ramírez (1998 / Venezuela Pais de Futuro), le champion du Venezuela Jésus Villegas (1997 / Gobernacion Miranda Trek) et Franklin Chacón (1998 / Gobernacion Miranda Trek), le futur coureur de l'équipe Matrix, Leonel Quintero (1997 / Venezuela Pais de Futuro), Fredy Rico (1998 / NR Osorio) et trois des meilleurs juniors vénézuéliens en 2018 et 2019 : le fils de José Rujano, Jeison Rujano (NR Osorio), le vainqueur de la Vuelta a Venezuela juniors 19', Jhonny Araujo (NR Osorio) et, je pense, le meilleur des trois : Francisco Peñuela (Venezuela Pais de Futuro) qui a déjà remporté des courses en Colombie et qui a des titres sur piste dans sa catégorie. Je pense que c'est un grimpeur. Tous de 2001. À noter que NR Osorio = équipe bis de Venezuela Pais de Futuro.
Enfin quelques Colombiens dans de faibles équipes colombiennes : Cristian Cubides (Fundacion Herrera) qui a fait top 10 du Tour du Guatemala, Julián Cardona (Team Gesprom) qui a couru chez Education First et Androni et Juan Diego Hoyos (Team Gesprom), le vainqueur de la première course de la saison en Colombie.[/quote]