Que Bernal aime l'altitude, il l'a montré sur le Tour cette saison.biquet a écrit : 03 déc. 2019, 11:19 J'espère vraiment qu'Ineos lui laissera disputer le Giro. Bernal rêve davantage d'Italie que de Tour ou même de Mondiaux ou de JO, pour l'an prochain, ce qui prouve que son passage chez Androni a laissé des traces profondes. Et puis Bernal sait pertinemment qu'il s'exprime mieux sur des cols comme le Galibier, l'Izoard ou le Stelvio que sur des Grand Colombier, des Puy Mary, des Marie-Blanque , des Glières ou autres ascensions de moyenne altitude présentant de très forts pourcentages.
Le GT qui convient le mieux au colombien, l'an prochain, c'est le Giro. Mais j'ai bien l'impression qu'on ne lui laissera pas le choix. Les dirigeants d'Ineos devraient l'imposer au départ du Tour et lui concocter un programment assez proche de celui de cette année (avec peut-être le Dauphiné à la place du Tour de Suisse).
Par contre qu'il soit en difficulté sur les gros pourcentages, ça sort d'où cette idée ?
Pour moi, vu les limites qu'il a pu montrer en chrono sur le dernier TDF, je considère que le Tour lui convient mieux l'an prochain. Surtout s'il doit se coltiner Thomas sur le Giro : bon courage pour lui reprendre 2 à 3 minutes dans la montagne en étant dans la même équipe...
A mes yeux, le parcours du prochain Giro est tracé pour un coureur complet ; celui du Tour pour un grimpeur. Je range davantage Bernal dans la seconde catégorie.
. Et pour remporter un GT, il n'aura pas 36 choix: il devra larguer ses adversaires en montagne, comme il l'a fait sur les pentes du Galibier et de l'Iseran.
Bernal adore l'Italie, il a déjà remporté le Tour, les cols du Giro correspondent totalement à ses caractéristiques (de la longue et très haute montagne, en résumé), et je ne crois absolument pas qu'il joue un numéro d'acteur en affirmant aussi fortement sa volonté de disputer le Giro.
