Le sucre sportif a écrit : 14 nov. 2019, 21:47 Poulidor à l'entraînement![]()
#Vraicyclisme
Il était vraiment hors-norme à répondre au journaliste dans ces conditions![]()

J'adore quand il parle des supporters qui lui tende de la bière...


Modérateur : Modos VCN
Le sucre sportif a écrit : 14 nov. 2019, 21:47 Poulidor à l'entraînement![]()
#Vraicyclisme
Il était vraiment hors-norme à répondre au journaliste dans ces conditions![]()
Je te demande pardon ?Jean-René_Godart a écrit : 15 nov. 2019, 09:46 En tout cas, la mort de Poulidor a échappé aux rédacteurs de VCN:
https://www.velo-club.net/
Sans doute sont-ils trop concentrés sur la tropicale Amissa Bongo![]()
On peut aussi parler de l'étape d'Andorre, se déroulant au lendemain du fameux méchoui.levrai-dufaux a écrit : 15 nov. 2019, 00:35 Une petite anecdote sur le Tour de France 1964.
Poulidor l'a perdu pour 55 secondes face à Anquetil.
Si l'on retient leur duel sublime dans le Puy de Dôme ou bien le contre-la-montre final sur Paris, l'histoire ne doit pas oublier que ce face à face s'est également joué sur l'arrivée de la 9ème étape à... Monaco. A l'époque, une victoire d'étape rapportait une minute de bonifications et la seconde place 30 secondes. L'arrivée se déroulait sur la piste du stade Louis II. Une fois sur la piste, Anquetil se positionna en première position pour disputer le sprint, sachant la difficulté de dépasser dans un stade aux virages non relevés comme sur un vélodrome. Poulidor réussit néanmoins à se faufiler à la corde, franchit la ligne et lève les bras.... mais il s'est trompé d'un tour ! Anquetil et les autres le débordent immédiatement. A l'arrivée, Maître Jacques l'emporte et Poupou se classe 5ème de l'étape. En lui reprenant ainsi une minute, le Normand revint à 15 secondes de Limousin au général, mais sans l'erreur d'appréciation de Poulidor, le résultat aurait pu être tout autre. L'erreur de Poulidor s'explique notamment par le fait que, sur le Tour d'Espagne qu'il venait de remporter, les sprints se disputaient sur une fraction de tour de stade. Quoi qu'il en soit, ces secondes pesèrent lourds à la fin de l'épreuve...
Au sujet de la popularité de Poulidor, on peut aussi rappeler que elle-ci était immense avant même le Tour de France 1964, et ce, en dépit des sifflets qui le visèrent à l'arrivée du Tour 1963. Antonin Magne, son directeur sportif (et un des plus beaux palmarès du cyclisme français) en témoignait en ces termes :
"J'ai connu l'époque où Charles Pelissier fascinait les foules, mais jamais la popularité de Charlot n'avait atteint celle de Raymond aujourd'hui. Je sais des fermes du Limousin où son portrait figure entre l'image de Bernadette Soubirous et celle du grand-père décédé !"
Probablement que seuls quelques Campionissimi Italiens ont été davantage adulés que Poupou le fut au cours de sa carrière ou après![]()
Oups, tu as raison, dans mes souvenirs, il ne perdait pas autant.ulysse1 a écrit : 15 nov. 2019, 11:38 " perdant au passage de précieuses secondes à l'arrivée "
d' autant plus précieuses qu' elles furent nombreuses , c' est 2' 36'' qu' il a perdu dans cette histoire qui fait partie de la légende de cet incroyable tour 64 ( qui a aussi été celui des dernières et des plus belles chevauchées de bahamontes dans la montagne , et des dernières victoires d' étape de darrigade )
Oui, mais après avoir lu beaucoup d'articles (pas tous, il y en a trop) depuis la mort de Poulidor, je n'en ai trouvé aucun qui parle de ça :AlbatorConterdo a écrit : 15 nov. 2019, 17:50 https://www.franceculture.fr/emissions/ ... embre-2019
(on y parle de "vainqueur moral")
C'est Anquetil qui est passé en tête au premier passage. La photo dans "L'Equipe" de hier le démontre, comme celle dans l'Histoire du Tour 64 de "But et Club".levrai-dufaux a écrit : 15 nov. 2019, 00:35 Une petite anecdote sur le Tour de France 1964.
Poulidor l'a perdu pour 55 secondes face à Anquetil.
Si l'on retient leur duel sublime dans le Puy de Dôme ou bien le contre-la-montre final sur Paris, l'histoire ne doit pas oublier que ce face à face s'est également joué sur l'arrivée de la 9ème étape à... Monaco. A l'époque, une victoire d'étape rapportait une minute de bonifications et la seconde place 30 secondes. L'arrivée se déroulait sur la piste du stade Louis II. Une fois sur la piste, Anquetil se positionna en première position pour disputer le sprint, sachant la difficulté de dépasser dans un stade aux virages non relevés comme sur un vélodrome. Poulidor réussit néanmoins à se faufiler à la corde, franchit la ligne et lève les bras.... mais il s'est trompé d'un tour ! Anquetil et les autres le débordent immédiatement. A l'arrivée, Maître Jacques l'emporte et Poupou se classe 5ème de l'étape. En lui reprenant ainsi une minute, le Normand revint à 15 secondes de Limousin au général, mais sans l'erreur d'appréciation de Poulidor, le résultat aurait pu être tout autre. L'erreur de Poulidor s'explique notamment par le fait que, sur le Tour d'Espagne qu'il venait de remporter, les sprints se disputaient sur une fraction de tour de stade. Quoi qu'il en soit, ces secondes pesèrent lourds à la fin de l'épreuve...
Au sujet de la popularité de Poulidor, on peut aussi rappeler que elle-ci était immense avant même le Tour de France 1964, et ce, en dépit des sifflets qui le visèrent à l'arrivée du Tour 1963. Antonin Magne, son directeur sportif (et un des plus beaux palmarès du cyclisme français) en témoignait en ces termes :
"J'ai connu l'époque où Charles Pelissier fascinait les foules, mais jamais la popularité de Charlot n'avait atteint celle de Raymond aujourd'hui. Je sais des fermes du Limousin où son portrait figure entre l'image de Bernadette Soubirous et celle du grand-père décédé !"
Probablement que seuls quelques Campionissimi Italiens ont été davantage adulés que Poupou le fut au cours de sa carrière ou après![]()