Bold Uccello a écrit : 27 sept. 2019, 23:26Ouaip pareil, je suis le peloton espoir un peu moins les juniors, juste pour dire que avant les débuts j'avais envisagé nos meilleurs coureurs entre la 10eme et 20eme place, il y'a juste pour la course pro avec Alaph que j'ai un espoir de podium car Julian fait partie des coureurs les plus fiables sur + 250 km.Athanaze a écrit : 27 sept. 2019, 23:02
Perso oui
Et ça me rappelle qu'il faut bien profiter de nos champions actuels comme Pinot, Bardet, Alaph, Démare ou Gaudu... parceque ça ne va pas durer![]()
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Par contre les générations après Gosnefroy, Gaudu etc... Risques d'être un peu vache maigre, mais pour le coup j'espère avoir tord sur toute la ligne et que la réussite revienne dans notre camp, mes opinions sont bcp moins importante que l'avenir de nos jeunes
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Et si Bernard Sainz pouvait être aussi éternel que sa chemise à carreaux, hélas, j'ai certaines raisons de croire qu'il l'emportera aussi dans la tombe.
Non seulement, il y aura une pénurie de talents mais qui sera là pour s'occuper de transformer nos baudets du Poitou en Général du Pommeau ou en Offshore Dream ? Aura-t-il pris le soin de transmettre son savoir-faire à Bernard Sainz junior ?
Tout cela ne va pas. On vient demander à nos jeunes espoirs de l'espoir. Comment osons-nous ? On fait partie des chanceux qui avons pu jubiler suite aux chevauchées de Lilian Jégou. Nous sommes au début d'une extinction de masse. On parle d'un conte de fée d'une éclosion éternelle. Comment osons-nous ? Depuis moins de vingt-trois ans, la science est parfaitement claire : en France, le talent n'est nulle part en vue. Mais peu importe que je sois triste ou en colère, je ne veux pas croire à cela. Nos jeunes sont mauvais et je refuse à croire qu'ils le sont. L'idée répandue de continuer à diviser par deux nos émissions de jeunes talents en dix ans ne nous laisse qu'une chance sur deux de rester dans le top10 de l'UCI World Ranking et d'éviter des réactions en chaines irréversibles, hors du contrôle de David Lappartient. Une chance sur deux , cela peut vous sembler acceptable ?
Mais ces chiffres n'intègrent pas Julien Jurdie, les déchirures du vaste interne, l'évolution restrictive de la PMA, du FTP, de la Vo2max et de la GPA en France ou le déclin supplémentaire causé par la désormais ménopause de Jeannie Longo et l'impuissance de Robert Marchand.
Les technologies sont presque inexistantes pour extraire de la prochaine génération des nouveaux talents. Un risque de 50% n'est tout simplement pas acceptable pour nous. Pour avoir 67% de chances de rester dans le top 10 de l'élite mondiale d'après les meilleures prévisions d'Antoine Vayer et du groupe d'experts intercommunaux sur l'évolution du cyclisme français, il resterait 420 gigatonnes d'EPO à consommer le 1er janvier 2018. Aujourd'hui, ce chiffre est déjà de moins de 350 gigatonnes.
Avec les niveaux de consommation actuels du peloton français, la quantité d'EPO restante aura entièrement disparu dans moins de huit ans et demi (à moins d'aller faire des forages offshore en Belgique). Parce que ces chiffres nous sont trop inconfortables, parce que Marion Sicot s'en tamponne périodiquement. Et nous ne sommes pas toujours pas assez matures pour les exprimer. On délaisse les futures générations, mais les jeunes commencent à comprendre notre trahison. Les yeux de toutes les générations futures sont sur nous. Et si nous choisissez de les délaisser, je dis qu'ils ne nous pardonneront jamais. Ils ne nous nous laisseront pas nous en tirer. Ils fixeront la limite. Le monde se réveille. Le changement arrive que cela nous plaise ou non.