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Modérateur : Modos VCN


#3074255
La très gentille déclaration de Greg Lemond après la course, pleine de sympathie émouvante pour son valeureux coéquipier et grand ami Jonathan Boyer :

“We were in the last 500 metres and Boyer only had about a 20-metre lead, which there was no way he could keep. I didn’t think he could win and I didn’t want him to. He’s just not a friend. He’s never won a professional race and I didn’t think he was the kind of guy who should be World Champion.
I was wearing the U.S. jersey, sure, but there really wasn’t a U.S. team and I definitely wasn’t part of it. I paid for my own trip to England, everything. There was no support from the U.S. federation. The team I was racing for was Renault.”

:kisskiss:

#3291443
Merci à doli de m'avoir signifié l'existence de ce topic :super:

Pour en revenir à l'histoire de Lisbonne 2001:

Il est 16h30, nous sommes à cinq kilomètres de l'arrivée sur le circuit de Lisbonne. Les Italiens dominent. Ce sont les maîtres de la course. Simoni est seul en fuite avec un avantage qui oscille autour des 10 secondes. Ce n'est pas beaucoup, mais tout de même un petit matelas, car le groupe de poursuivants hésite à s'organiser et la ligne d'arrivée approche. Voici l'accélération de Virenque, immédiatement pris en chasse par un Espagnol et l'italien Paolo Bettini. La contre attaque est reprise.
Le peloton s'agrandit et ralentit. Bettini se retourne à deux reprises, il semble chercher quelqu'un. Lanfranchi arrive aussitôt, les deux coéquipiers à la Mapei se sont regardés et immédiatement après, Lanfranchi sprinte et prend le pouvoir au avant poste.

Se sont-ils parlé? Et si oui que se sont ils dit? Les images ne le montrent pas. Bettini, bien sûr nie avoir parlé à son partenaire. Mais la scène dans l'ensemble reste troublante. D'autant que immédiatement après son battement, Lanfranchi se tourne vers le groupe et qui retrouvons nous dans les toutes premières positions, Paolo Bettini. Les deux se regardent à nouveau. Mais Bettini ne réagit pas. Il remarque l'erreur de son partenaire mais ne l'invite pas à cesser son action.

Résultat: Simoni est repris, dans le sprint final Freire allume Bettini et c'est toute l'Italie qui pleure.


Sinon Gap 72, le finish de Basso qui reprend son coéquipier Bitossi "cœur fou" dans les derniers mètres.

#3291661
Waaaaaah, ce qu’a dû ressentir comme frisson le pauvre mec à l’agonie qui se fait sauter à 3 mètres de la ligne. Un coup à se flinguer, ça. :genance:

De rien, et merci à wallers #leprofanateur d’avoir su retrouver ce topic. :super:
#3390089
SimoniMan a écrit :
20 sept. 2019, 22:50
Boris a écrit :
20 sept. 2019, 22:03
Sinon, j’ai le championnat 2001 en tête: Simoni est seul en tête dans le dernier tour et là, à la surprise générale, Lanfranchi relance la poursuite et ramène les survivants sur son coéquipier. Et c’est Freire (à la Mapei comme Lanfranchi je crois mais pas sûr) qui règle tout le monde au sprint.
+1 Douloureux souvenir.
Simoni qui perd les championnats du monde 2001 et le Giro 2005 sur des faits plus que douteux :mouchoir:



Sinon un autre souvenir plus récent : Vuillermoz qui ne se sacrifie pas pour Alaph aux Jeux de Rio.
S'il l'avait fait, Julian gagnait facile.
Pour Vuillermoz je suis convaincu que les Pré-olympiques qu'il a gagné l'année précédente (devant une concurrence très faible) ont joué. Il s'est mis dans la tête que le parcours était pour lui (ou le staff l'a désigné en coureur protégé pour cette raison). L'ennui c'est que la concurrence n'était plus la même l'année suivante et il aurait fallu faire tout pour Alaph...
#3390093
Chtisiek a écrit :
21 sept. 2019, 22:24
Oh purée j'en ai retrouvé un autre : Goodwood (GB) en 1982, Championnat du Monde. Jonathan Boyer (USA) est en tête de quelques 20 mètres au jugé dans les derniers hectomètres quand surgit en contre Greg Lemond (USA lui aussi!) pour rameuter une troupe dont Saronni ne fait cadeau à personne. https://www.qwant.com/?q=championnat%20 ... 76b406fc90 à environ 7'00 de la vidéo.

Curieux j'ai les mêmes réflexions/interrogations que Dolipr4ne concernant ce genre de courses. Bon. Surtout le CDM pour moi parce que ce maillot est tellement irradiant que la convoitise ne doit pas manquer… J'y attache même la troisième importance après Le Tour et Paris-Roubaix, esprit simpliste que je suis. Enfin pas toujours, surtout lorsque le parcours n'est pas assez sélectif et qu'il s'offre au sprinteurs. Mais quand ça sélectionne des cadors, j'adore.

Ce maillot magnifique et honorable se retrouve dans une équipe qui n'est pas forcément de la nationalité du porteur. Et là c'est vrai qu'est-ce qu'a gagné le compatriote dans une équipe adverse après avoir joué le jeu lors d'une course en ligne/circuit ?
Ceci dit Saronni a ce jour là deux avantages majeurs,
D'abord il a les mêmes jambes qu'Alfa' dimanche dernier, il n'y a que revoir son accélération de l'espace qui scotche tout le monde. Honnêtement je pense qu'il était injouable.

Et il a le plus beau vélo de l'histoire, un Colnago Super Profil rouge rubis (qui d'ailleurs est devenu le rouge Saronni après ses exploits à la Del Tongo).

Exact ! (en compte) :sorry: Kelly etait u[…]

41 ou 42 Transalpins sur le Giro à priori[…]

Je suis en désaccord avec à[…]

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