Bonne nouvelle pour l'équipe qui peut espérer trouver un repreneur, moins bonne pour les coureurs qui vont galérer s'ils doivent trouver une équipe alors que le marché des transferts et la saison se terminera ...
Sinon je suis content pour Gilbert, il va pouvoir être leader indiscutable (je l'espère) sur MSR, même s'il y a Ewan dans l'équipe. Il lui reste donc 3 tentatives pour rentrer dans l'histoire et fait bien de quitter Deceuninck où il avait dû se mettre à la planche pour Alaphilippe cette année sur le Poggio (même si bien épaulé en contre partie sur les pavés de Roubaix avec Lampaert et Sénéchal).
Elle va être intéressante cette équipe Lotto-Soudal pour la Clasicissima
Concernant les dream team, je pense que le cyclisme prend la voie de la formule 1 : il faut être dans la bonne équipe pour gagner, et les bonnes équipes cette année, ce sont Jumbo, Deceuninck et Ineos. Mais ça peut changer l'an prochain et on pourrait voir une équipe en retrait tout défoncer, façon Jumbo cette année, surtout si on a des
changements de réglementations sur tel ou tel produit devenant illicite (le tramadol si j'ai bien compris).
Donc l'enjeu pour les tops coureurs est d'aller dans ces équipes qui gagnent. Qui peuvent accumuler les stars puisqu'il y a 3 GTs et les classiques, il peut y en avoir pour tout le monde : chez Ineos, pas plus de 2 leaders car ce sont les équipiers qui font la force de l'équipe. Donc Bernal vainqueur sortant et une place de leader de rechange entre Froome et Thomas. Les autres leaders comme Sosa ou Carapaz, je les vois leader sur les autres GTs, et équipiers de luxe sur le Tour. Idem chez Jumbo. Pas plus de 2 leaders, ça se jouerait entre Roglic, Kruijswijck et Dumoulin donc, et ça serait Groenewegen qui passerait à la trappe. Même si Roglic doit être relégué à faire Giro+Vuelta comme cette année, il aurait tout intérêt à rester chez Jumbo, car on est pas sûr qu'il garde son niveau en changeant d'équipes ... parfois mieux vaut être équipier de luxe et leader sur des courses "secondaires" que de devenir un coureur lambda.
Les contre exemples d'équipes où les bons coureurs ne peuvent rivaliser avec les tops teams (un peu comme les Minardi/Jordan de la grande époque) ça serait les Dimension Data, UAE, Katusha. Signer là-bas, sauf révolution ou s'appeler Nils Politt, c'est tirer un trait sur sa carrière ou prendre des années sabbatiques.
D'ailleurs l'an prochain, je vois Politt éclater tout le monde sur les pavés, en sortant en baroudeur comme il en a l'habitude, à 100 bornes de l'arrivée. Pourquoi pas dès la trouée ? Ca va être violent, une vraie boucherie
