mazinho93 a écrit : 10 juin 2019, 19:54
fred30 a écrit : 10 juin 2019, 16:50
Eh bé ! la belle étape !
comme quoi en Auvergne ou dans les Vosges, y a moyen d'en mettre partout !!
Une échappée avec des grands noms, derrière ça ne débranche jamais, ça roule un peu comme dans une classique finalement ...
Pinot impressionnant, mais j'espère qu'il est là pour se tester, parce que s'il veut gagner il vient de se mettre une grosse pancarte dans le dos. La première attaque nickel ! Relancer dans les lignes droites quand ça commence à faire le malin et à sauter des relais, ok. Mais après stop, prends tes relais gentiment et fais-toi oublier, si tu es fort tu les distanceras plus tard.
Fuglsang on se demande s'il a encore des pédales tellement il les caresse. Toujours aussi client du coup de pédale de Lutsenko. Même s'il était juste, je trouve qu'il pédale vraiment rond, c'est fluide
Guillaume Martin m'a fait plaisir ! et j'ai vu Teuns plusieurs fois grimacer dans sa roue. C'est vrai qu'il aurait pu lancer le sprint 5 secondes plus tard, mais pas sûr que ça aurait changé le dénouement. C'est tellement mieux de le voir tout mettre comme ça plutôt que de s'accrocher et de tenir le gouvernail d'un groupe de costauds, et au final finir 20ème du Tour ...
Sinon, Ineos ... rien ne change. Ca va vite nous saouler en juillet, Poegls était juste, mais dans 3 semaines Froome aura Bernal à son entière disposition ... Pfff. Ca sent les pétards mouillés qui restent 5-6 km à 200 m devant le peloton et qui repartent derrière le peloton aussi sec.
Ineos aura la partie facile si les autres leaders sont passifs et ne tentent rien avant les 500 derniers mètres des ascensions. ....
Par contre si les leaders osent des attaque à 70 km des arrivvee a la steven kruswijk l an dernier...on aura potentiellement un autre scénatio de course .. bref
Kruisjwijk a tenté loin de l'arrivée, c'est vrai, mais au pied de l'Alpe, Bernal n'avait même pas eu à mettre un coup de pédale, Castroviejo et Kwiat maitrisant l'affaire. Même chose dans l'étape de Laruns, d'ailleurs, ou le grimpeur colombien s'est contenté de chaperonner un Froome qui tenait à son podium, pendant que Landa et Bardet prolongeaient leur initiative. C'est dire à quel point cette équipe est surpuissante lorsqu'arrive le mois de Juillet.
La seule solution serait une attaque concertée de plusieurs grands favoris, mais avec de très très grandes chances qu'Ineos fasse bosser Bernal de bonne heure pour enrayer cette offensive. Et dans ce cas, il ne resterait déjà plus grand monde dans la roue des 3 Ineos, et on serait encore loin de l'arrivée..
