veji2 a écrit : 03 juin 2019, 19:43
Ce qui a aussi manqué c'est le fait qu'une fois que Carapaz avait réalisé son tour de prestidigitation et pris ses minutes d'avance, le Giro était fini, il n'y a pas eu de combat, on pas vu Carapaz plus fort que prévu mais devant se dépouiller pour garder sa tunique et gagner son Giro, non on avait un leader et une équipe en total contrôle. Le mec qui allume le Giro quand Carapaz a le rose il a l'impression de voir le favori et son équipe qui dominent pépouze la course...
Bref on a pas eu de tension pour le CG, ça a fait pschitt sans même qu'on se dise que c'est juste parce que Carapaz est meilleur et a battu tout le monde. C'était pas du Yates sur la Vuelta quoi, ni un Super Voeckler qui sauverait son maillot jaune.
Donc voilà, j'ai pas pu vibrer, j'ai l'impression de m'être fait voler la bataille pour le CG. A la limite quand Froome ou Thomas vaporisent tout le monde, ben je vois qui gagne et pourquoi, ça a le mérite de la clarté !
Oui, mais peut-être parce qu'aucun des autres coureurs n'avaient les moyens physiques de combattre :
- Nibali n'est plus aussi flamboyant qu'auparavant. Il vieillit. A aucun moment, il n'a été dominant sur une étape.
- Roglic, archi dominateur, sur les épreuves d'une semaine, restait une interrogation sur le Giro. Dès les premières rampes, il a dilapidé son avantage en chrono; il n'a jamais semblé en mesure de tenter quoi que ce soit. Il a subi du début à la fin
- Landa était lié par le jeu d'équipe. C'est toute l'intelligence de Carapaz d'ailleurs d'avoir dans les 15 premiers jours piégé son équipier-leader bis. Une fois paré de la tunique rose, il neutralisait Landa. Et quand bien même, à chaque fois que Landa a tenté, il plafonnait rapidement derrière. Je ne crois pas que Landa était supérieur à Carapaz sur ces trois semaines
- Mollema, Majka sont bien heureux d'être où ils sont. C'est du deuxième rideau.
- Lopez : de la volonté, mais malchanceux et limité. Poussif sur les premières étapes de montagne( pas de giclette), nul en chrono. Ses capacités de grimpeurs sont bien inférieures à ces carences de rouleur pour espérer quoi que ce soit.
Carapaz était le plus fort. Aucun de ses adversaires ne l'a dominé par la suite de son "tour de prestidigitation" à la hauteur de ce que ce tour lui a rapporté.