

Serieux y a de sacrés delires qui peuvent etre faits sur cette histoire!
Modérateur : Modos VCN
Clémence Calvin et Samir Dahmani peuvent encore obstinément nier les faits. Ils devraient pourtant très vite recevoir la notification de leurs violations des règles antidopage. Violations au pluriel. Parce que la marathonienne et son entraîneur et compagnon se sont chacun rendu coupable d'une lourde infraction selon nos informations, confirmant celles du Monde.
Le 27 mars dernier, une équipe de l'AFLD (Agence française de lutte contre le dopage) conduite par le directeur des contrôles, Damien Ressiot, a débarqué au Maroc pour procéder à un contrôle inopiné sur la vice-championne d'Europe, que l'agence avait dans le viseur depuis un moment. Le refus de Calvin de se soumettre volontairement à un contrôle antidopage pour valider son surprenant record de France du 5 km, le 10 mars dernier, au semi-marathon de Paris, n'avait fait qu'accroître la suspicion née de ses étonnantes performances réalisées peu de temps après avoir donné naissance à son enfant. Sa grossesse lui avait d'ailleurs permis de sortir du groupe cible de l'AFLD (qui implique une obligation de localisation), qu'elle n'avait réintégré que l'été dernier.
Comme le prévoient les règles antidopage, l'AFLD avait donc décidé de tester la marathonienne sur son lieu d'entraînement. Le règlement précise qu'un athlète peut être contrôlé n'importe où et à tout moment entre 6h et 23h et que dans ce laps de temps il doit indiquer une heure pendant laquelle il doit se tenir à la disposition des contrôleurs à une adresse précise qu'il renseigne lui-même.
Après avoir constaté que Clémence Calvin n'était pas présente à l'endroit où elle s'était localisée, ce qui doit lui valoir un contrôle manqué (trois contrôles manqués en l'espace d'un an valent en général une suspension d'un an), les contrôleurs sont tombés sur elle dans les rues de la ville marocaine où elle avait indiqué se trouver (pas Ifrane, où elle s'entraîne souvent) et lui ont immédiatement signifié leur intention de la contrôler. La Française leur aurait alors indiqué qu'elle souhaitait rejoindre son entraîneur dans un gymnase proche afin de procéder au contrôle. Mais arrivée sur place, Calvin s'est échappée et Samir Dahmani est intervenu physiquement pour barrer le passage aux contrôleurs et les empêcher d'intervenir.
Sa soustraction à un contrôle peut valoir jusqu'à quatre ans de suspension à Clémence Calvin. Même menace pour son compagnon et entraîneur, qui s'est rendu coupable de complicité d'une violation des règles antidopage. L'affaire rappelle celle de Romain Barnier, l'entraîneur marseillais de natation, qui s'était opposé à un contrôle sur trois de ses nageuses. Barnier avait été puni de six mois de suspension en 2017, mais les circonstances sont bien plus salées dans le cas de Dahmani. L'entraîneur de Calvin tombe aussi sous le coup de l'article L 232-10 du code du sport, qui rappelle l'interdiction de «falsifier tout élément du contrôle du dopage», notamment «de créer un obstacle, d'induire en erreur ou de se livrer à une conduite frauduleuse...»
Face à un cas d'une telle gravité, la présidente de l'AFLD, Dominique Laurent, prendra rapidement la décision de suspendre provisoirement les deux protagonistes. Elle interviendra avant le marathon de Paris, le dimanche 14 avril, qui constituait le prochain grand objectif de Clémence Calvin. La marathonienne peut contester cette suspension devant le tribunal administratif mais elle devra alors demander une procédure de référé, afin qu'un juge puisse rendre une décision rapide, mais elle aussi provisoire. Seule une décision de ce genre pourrait permettre à l'athlète de s'aligner au départ du marathon, ce qui semble peu plausible au vu, encore une fois, de la gravité des faits
Le contrôle était pas obligatoire mais si elle voulait valider sont record, elle devait faire un contrôle après la course.dolipr4ne a écrit : 05 avr. 2019, 19:10 « Le refus de Calvin de se soumettre volontairement à un contrôle antidopage pour valider son surprenant record de France du 5 km, le 10 mars dernier, au semi-marathon de Paris »
Hein? J’ai bien lu? Elle a deja refusé un controle à l’issue d’une course? Et pas de souci, pas de sanction, on la laisse repartir?![]()
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Ce qui revenait au même que de s'y soumettre d'ailleurs sans doutepierrefromalsace a écrit : 05 avr. 2019, 19:13 Anquetil avait vu son record de l'heure non homologué pour avoir refusé de se soumettre au contrôle.
Que vient foutre le vieux Jacques la-dedans?pierrefromalsace a écrit : 05 avr. 2019, 19:13 Anquetil avait vu son record de l'heure non homologué pour avoir refusé de se soumettre au contrôle.
Damien Ressiot, l'homme qui, alors journaliste à l'Equipe, a fait sortir le "mensonge Armstrong" en août 2005, Damien Ressiot, celui sur qui Zwishop aimait bien taper (avec Prudhomme), ce Damien Ressiot, est aujourd'hui directeur du département des contrôles de l'AFLD ! Moi ça me fait rire.
J'aime bien ressortir de vieilles histoiresdolipr4ne a écrit : 05 avr. 2019, 19:15Que vient foutre le vieux Jacques la-dedans?pierrefromalsace a écrit : 05 avr. 2019, 19:13 Anquetil avait vu son record de l'heure non homologué pour avoir refusé de se soumettre au contrôle.![]()
Ben j'ai repensé au charabia posté par Zwishop pendant des années sur ce forum, c'est tout
Kivolanov_Volabov a écrit : 05 avr. 2019, 18:08 J'avoue que ce passage m'a fait pouffer
J'imagine la préleveuse qui a espéré un instant pouvoir rattraper Calvin . Cette fugitive lueur d'espoir dans ses yeux qui s'éteint au bout de 25 mètres de course . Le souffle court, les mains sur les genoux, caramba encore raté !Pendant cette confrontation physique, Clémence Calvin a pris la fuite, poursuivie par l’autre préleveuse de l’AFLD tentant de lui notifier la sanction qu’elle encourait en se soustrayant au contrôle.
Finalement, la vraie réforme de l'AFLD ça serait d'avoir des préleveurs à 60% d'hématocrite minimum.
Je sais pas pour Clémence, mais là, moi, je n'aurai pas fui...
Encore un sans le moindre résultats... On va bientôt venir nous expliquer que l’EPO en faite ça ralentiAlbatorConterdo a écrit : 05 avr. 2019, 20:18 Allez, ça faisait longtemps :
2ème cas sorti aujourd'hui avec Wilmar Paredes (Manzana Postobón) contrôlé positif à l'EPO le 27 février dernier.