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Le sucre sportif a écrit : 27 mars 2019, 17:35
Concernant le tour des Emirats de Gaudu, faut remettre dans le contexte : course à 35km/h, montée sèche façon Huy où il avait cartonné néo-pro face au gratin des puncheurs mondiaux. Rien d'étonnant de le voir y faire podium.
Attention je n'ai aucune suspicion vis à vis de Gaudu. Je réagis juste aux poste qui laissent entendre que les étrangers se dopent seulement quand les résultats ne leur conviennent pas
Je suis d'accord avec toi, d'ailleur pour en revenir à Mas et le tdf 2019, quand on fait podium d'une vuelta, logique d'avoir des ambitions sur le Tour.
Et pour répondre à RBL, en effet c'est pas tout à fait pareil mais il a eu 2 ans pour progresser et je trouve que cette course lui convenait particulièrement bien lui qui est très bon puncheur/grimpeur et donc quand ça ne va pas vite sur le plat et que ça se joue uniquement sur une montée, il est dans les meilleurs. C'est le plat qui crame un coureur de son gabarit
Tout le monde attend Pogacar, mais Pogacar n'attend personne
-Vélomen- a écrit : 27 mars 2019, 17:36
En fait, ce qu'on a vu à Paris Nice et à Tirreno se confirme ici.
A Tirreno, A.Yates était (avec Roglic et Jacob) au dessus du lot. On pensait qu'un Pinot était un cran en dessous car pas trop typé puncheur, mais finalement ce sont les Watts qui manquait par rapport à Yates, et ce quelque soit le profil.
A Paris Nice, Bernal et Quintana étaient au dessus du lot. Et Bardet évoluait en second rideau. Il n'a pas pu redressé la barre en une semaine.
Non mais ces chiffres alors que l'étape c'est fait sur un rythme hyper lent, qu'il n'y a pas eu de course en 2013 et 2014, que la route a été refaite et que le vent était de dos, ça ne veut absolument rien dire
Dernière modification par jimmy39 le 27 mars 2019, 17:54, modifié 1 fois.
Je n'ai pas souvenir d'avoir vu de tels écarts sur cette montée. Je suppose que le temps de l'ascension est très rapide, ça semble être une constante depuis le Giro 2018. À noter également que le top 8 de jour est composé exclusivement de coureurs dont les équipes n'appartiennent pas au MPCC.
-Vélomen- a écrit : 27 mars 2019, 17:36
En fait, ce qu'on a vu à Paris Nice et à Tirreno se confirme ici.
A Tirreno, A.Yates était (avec Roglic et Jacob) au dessus du lot. On pensait qu'un Pinot était un cran en dessous car pas trop typé puncheur, mais finalement ce sont les Watts qui manquait par rapport à Yates, et ce quelque soit le profil.
A Paris Nice, Bernal et Quintana étaient au dessus du lot. Et Bardet évoluait en second rideau. Il n'a pas pu redressé la barre en une semaine.
Qu'est ce que tu veux dire par là ?
Bernal et Quintana étaient à 5.9 W/kg aujourd'hui ?
Pinot est capable d'atteindre ce niveau sur 30 min d'effort, et même un peu plus..
CPTmatros a écrit : 27 mars 2019, 17:44
Je tiens juste à préciser que mon post initial n'est en rien une accusation de tricherie ou quoi que ce soit.
Juste une question: est-il normal que nos Français soient autant en second rideau? Est-ce dû au fait de tout miser pour un podium cet été ou alors parce que les autres sont beaucoup trop forts actuellement?
Perso, je considère que Bernal et Quintana, en qualité intrinsèque, sont légèrement plus forts que Pinot et Bardet en montagne. Et Bernal sans doute plus que Quintana, car celui-ci a vu son avance se réduire année après année. Pour Martin, Lopez et Yates, c différent. Les plus étonnants sont les 2 anglophones, qui n'ont pas disputé de course en haute altitude. Attention à Adam sur le Tour, non ?
Dernière modification par biquet le 27 mars 2019, 17:58, modifié 1 fois.
rbl85 a écrit : 27 mars 2019, 17:53
En 2013 il y avait un peloton de 30-40 coureurs groupé a 2-3 km de l'arrivée et en 2014, la météo était très mauvaise.
-Vélomen- a écrit : 27 mars 2019, 17:36
En fait, ce qu'on a vu à Paris Nice et à Tirreno se confirme ici.
A Tirreno, A.Yates était (avec Roglic et Jacob) au dessus du lot. On pensait qu'un Pinot était un cran en dessous car pas trop typé puncheur, mais finalement ce sont les Watts qui manquait par rapport à Yates, et ce quelque soit le profil.
A Paris Nice, Bernal et Quintana étaient au dessus du lot. Et Bardet évoluait en second rideau. Il n'a pas pu redressé la barre en une semaine.
Bon, je ne suis pas du genre à jouer dans la suspicion mais là, désolé mais ce cyclisme est juste dégoûtant, je m'en fiche que certains pleurnichent pour leur chouchou ou autre, que ce soit français, étrangers ou Marlou, je n'ai plus aucune confiance à cette génération du WT qui fait des trucs hallucinants du même acabit de l’époque EPO ou transition :vomit1o:
Bernal et Quintana étaient à 5.9 W/kg aujourd'hui ?
Pinot est capable d'atteindre ce niveau sur 30 min d'effort, et même un peu plus..
Pas sûr que Pinot soit à son max, en montagne, actuellement. Le Faron, les coups de cul de Tirreno, c bien, mais là, c'était de la HAUTE-MONTAGNE. Pas la même histoire.
Bon, je ne suis pas du genre à jouer dans la suspicion mais là, désolé mais ce cyclisme est juste dégoûtant, je m'en fiche que certains pleurnichent pour leur chouchou ou autre, que ce soit français, étrangers ou Marlou, je n'ai plus aucune confiance à cette génération du WT qui fait des trucs hallucinants du même acabit de l’époque EPO ou transition :vomit1o:
La c'est pas vraiment hallucinant, c'est surtout qu'en 2013 et 2014 les coureurs avaient attendus les 2/3 derniers km pour bouger et jusque la c'était monté assez lentement
Pinot s'est entrainé 18 jours au Teide, en dormant à 2150 m d'altitude, donc on peut quand même penser qu'il a un bon entrainement de haute montagne dans les jambes.
Et c'est un coureur qui a toujours brillé en haute montagne, sans avoir besoin d'acclimatation.
-Vélomen- a écrit : 27 mars 2019, 17:59
Pinot s'est entrainé 18 jours au Teide, en dormant à 2150 m d'altitude, donc on peut quand même penser qu'il a un bon entrainement de haute montagne dans les jambes.
Et c'est un coureur qui a toujours brillé en haute montagne, sans avoir besoin d'acclimatation.
Oui mais l'entrainement, c pas la course. Après, s'il est 11è mondial alors qu'il manque un gros paquet de grimpeurs (Froome, Thomas, Roglic, Dumoulin notamment), c'est inquiétant pour lui. Mais j'ai vu Pinot être parfois limité sur le Terminillo, par exemple. Ses premiers contacts avec la haute montagne n'ont pas toujours été fructueux.
Aucune suspicion dans l’idee de relayer le tweet. Juste montrer que Bardet et Pinot sont très loin du compte aujourd’hui. Alors on le savait avant de voir ces estimations mais ça montre qu’ils sont loin de leur meilleur niveau.
Moi, je me refais une cure de jeunesse !!
Les années 90, faut pas croire ce qu'on dit , les jeunots : c'était super marrant aussi.
Un peu comme le catch, mais avec des enjeux.
Soyons magnanimes : Pour un arrêt de la pratique cycliste professionnelle en Italie
art93 a écrit : 27 mars 2019, 17:50
Je n'ai pas souvenir d'avoir vu de tels écarts sur cette montée. Je suppose que le temps de l'ascension est très rapide, ça semble être une constante depuis le Giro 2018. À noter également que le top 8 de jour est composé exclusivement de coureurs dont les équipes n'appartiennent pas au MPCC.
2017 et 2016, ça allait vite aussi. Faut sans doute se faire une raison.
CrocoboyMr0 a écrit : 27 mars 2019, 17:55
Bon, je ne suis pas du genre à jouer dans la suspicion mais là, désolé mais ce cyclisme est juste dégoûtant, je m'en fiche que certains pleurnichent pour leur chouchou ou autre, que ce soit français, étrangers ou Marlou, je n'ai plus aucune confiance à cette génération du WT qui fait des trucs hallucinants du même acabit de l’époque EPO ou transition :vomit1o:
La c'est pas vraiment hallucinant, c'est surtout qu'en 2013 et 2014 les coureurs avaient attendus les 2/3 derniers km pour bouger et jusque la c'était monté assez lentement
Et le Poggio c’était parce que Bonifazio avait nettoyé la route pendant ses entraînements
Y a quand même Dan Martin dans le top 5 final, et lui, il est réputé pour être un "gentil". Je répète qu'il n'y a pas que les "méchants" qui grimpent vite, ces dernières années, il y a aussi des "gentils".
Le temps de montée de Valter 2000, brut comme ça, ne me parle pas vraiment. Je me souviens de pelotons assez groupés jusqu'à très proche de l'arrivée les autres années (l'année où Quintana gagne, je crois qu'ils étaient encore 30 à 2km du sommet avant son attaque laser !).
J'attends de voir l'analyse de Portoleau et les Watts par kg développés par les meilleurs aujourd'hui et par Pinot.
Mais, que ce soit monté vite ou non, le résultat est le même : il est décevant pour Pinot alors qu'il est en pic de forme. Les montées rapides, ça fait quelques années qu'on constate ça (sur le dernier Giro, ça montait très vite… Et les temps au Zoncolan étaient très très rapides) et il va falloir s'y habituer.
Pour monter sur le podium d'un GT, à l'heure actuelle, il faut monter très vite. Et pour monter sur le podium du prochain Tour, il faudra monter très vite !
art93 a écrit : 27 mars 2019, 17:13
Quel bonheur de voir un Yates gagner....
C'est sur que c'est un inconnu, qu'il a fait une grosse démonstration en solitaire, et qu'il n'a aucune qualité de punch pour régler un petit groupe
Comme l'impression que quand les leaders français déçoivent en montagne, ceux qui sont meilleurs deviennent des victimes expiatoires...
Bah il faut laisser le droit de s'énerver tout de même. Tu as raison sur le fait que voir un Yates qui est un grimpeur/puncheur réussir à revenir sur un groupe de purs grimpeurs puis les régler au punch ce n'est pas en soi problématique. Et oui il est probable que la contre perf relative des Français joue dans le sentiment. Reste qu'on peut quand même se dire "putain fait chier déjà un Yates qui gagne" au vu notamment de ce qui s'est passé l'an dernier avec l'autre frérot. C'est un peu comme quand d'autres disent qu'Alaphilippe quand même... ça ne me choque pas.
ca fait mal de lire ça...
Et Bernal sans doute plus que Quintana, car celui-ci a vu son avance se réduire année après année. Pour Martin, Lopez et Yates, c différent. Les plus étonnants sont les 2 anglophones, qui n'ont pas disputé de course en haute altitude. Attention à Adam sur le Tour, non ? 
