
Milan -Sanremo (110ème édition) le 23/03/19
Modérateur : Modos VCN
Re: Milan -Sanremo 2019 (110ème édition)
Je croyais que Kwiat faisait l’impasse 

- didoudidoute
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Re: Milan -Sanremo 2019 (110ème édition)
Merci ! Dommage que ce ne soit pas FrançaisMasterStriker a écrit : 21 mars 2019, 09:47Comme vous êtes plusieurs à demander c'est sur Ladbrokes. Mais réservé pour la Belgique uniquement![]()

Re: Milan -Sanremo 2019 (110ème édition)
Apparemment le résident autrichien a eu un empêchement et il a fallu le remplacer au pied levé.

- manu74annecy
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Re: Milan -Sanremo 2019 (110ème édition)
Oui MOSCON, ya un truc qui cloche?
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Re: Milan -Sanremo 2019 (110ème édition)
selon GVA" MSR est facile a finir mais difficille a gagner "
c'est vrai ca ????
moi je suis moyennement d'accord
je ne crois pas que les Phillipsen Hirshi,Affini rigolerons pendant a course
c'est vrai ca ????
moi je suis moyennement d'accord
je ne crois pas que les Phillipsen Hirshi,Affini rigolerons pendant a course
Re: Milan -Sanremo 2019 (110ème édition)
C'est quand même très vrai pour un mec du niveau de GVA. Et plus généralement pour les spécialistes des classiques, flahutes ou ardennaises, qu'ils soient des leaders ou des équipiers.Ilnur majka a écrit : 21 mars 2019, 16:03 selon GVA" MSR est facile a finir mais difficille a gagner "
c'est vrai ca ????
moi je suis moyennement d'accord
je ne crois pas que les Phillipsen Hirshi,Affini rigolerons pendant a course
Pour les autres c'est peut être un peu long et à la fin il faut frotter

Re: Milan -Sanremo 2019 (110ème édition)
C'est même ce qui fait qu'il serait résident autrichienIlnur majka a écrit : 21 mars 2019, 15:52Moscon reside en Autriche non???Nopik a écrit : 21 mars 2019, 15:17
Apparemment le résident autrichien a eu un empêchement et il a fallu le remplacer au pied levé.![]()
![]()


- Ilnur majka
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Re: Milan -Sanremo 2019 (110ème édition)
le gars vous etes sur que la pente maximale du Poggio n'est pas une arnaque a l'italienne???
parce que j'ai un profil 3D de veloviewer qui ne le mentionne pas
parce que j'ai un profil 3D de veloviewer qui ne le mentionne pas
Re: Milan -Sanremo 2019 (110ème édition)
Preidler qui se sacrifie pour que l'affaire ne soit pas étouffée et qui venge Reichenbach du même coup



- Le sucre sportif
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Re: Milan -Sanremo 2019 (110ème édition)
Ilnur majka a écrit : 21 mars 2019, 16:23 le gars vous etes sur que la pente maximale du Poggio n'est pas une arnaque a l'italienne???
parce que j'ai un profil 3D de veloviewer qui ne le mentionne pas
Franchement, peu importe la pente du Poggio, ce qui est important, c'est qu'il vient après 6h30 de courses, dont 1h à bloc pour se replacer (beaucoup d'usure mentale) et 290km de course. Pour une course d'endurance comme MSR, il faut être capable de passer le Poggio à l'injection, sur la plaque, et c'est possible si on a pas été trop entamé avant (importance des conditions météo, surtout vent et humidité, et de la vitesse moyenne de la course). C'est un effort particulier, que l'on ne voit sur nulle autre course, on ne peut pas résumer le Poggio, la Cipressa ou les Capi à une vulgaire longueur et pente moyenne, il y a tout un contexte à considérer amha.
Je viens même à me demander, si la durée de la course ne prime pas sur l'effort physique, c'est à dire que ce n'est pas plus simple de faire MSR à 40km/h de moyenne qu'à 42 km/h de moyenne, car on arrive vite à 30' de concentration pour se placer dans le peloton et éviter les chutes en plus

- _ChaletReynard
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Re: Milan -Sanremo 2019 (110ème édition)
Pour te faire une idée :

Dernière modification par _ChaletReynard le 21 mars 2019, 20:48, modifié 2 fois.
Re: Milan -Sanremo (110ème édition) le 23/03/19
Une idée sur l'orientation des vents sur le Poggio ?
Re: Milan -Sanremo 2019 (110ème édition)
C'est du Geluck ça non ?

Re: Milan -Sanremo 2019 (110ème édition)
Moscon n'a pas bien récupéré après des chutes à l'UAE Tour, ce qui l'a conduit à l'abandon aux Strade Bianche et dès la deuxième étape sur Tirreno.
Il a été mis au repos, en vue de revenir pour les classiques du Nord.
Re: Milan -Sanremo (110ème édition) le 23/03/19
La météo prévoit un très gros courant d'air un peu avant le sommet du Poggio.
- Bradounet_
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Re: Milan -Sanremo 2019 (110ème édition)
Moscon, on se souvient que quelques jours après l'énorme polémique faisant suite à l'accident de Reichenbach où il est devenu le plus grand paria du peloton et où il aurait pu risquer un licenciement et voir sa carrière s’arrêter net, a réussi à obtenir son plus grand résultat en carrière.
Donc, ce n'est pas vraiment le genre de coureurs à cogiter, il est très costaud mentalement.
Je pense donc que sa non-participation à MSR est uniquement liée à sa chute.
- -Kasseifretter-
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Re: Milan -Sanremo (110ème édition) le 23/03/19
Perso, je pense que la distance influence de moins en moins niveau physique.
Certes, il faut toujours enquiller 300 bornes et tous les organismes ne sont pas capables de le supporter (je parle d'un rythme compétition) mais ce que je veux dire, c'est qu'avec la mondialisation du calendrier, les coureurs arrivent sur MsR avec un niveau physique plus à même de supporter un tel temps de selle...

Certes, il faut toujours enquiller 300 bornes et tous les organismes ne sont pas capables de le supporter (je parle d'un rythme compétition) mais ce que je veux dire, c'est qu'avec la mondialisation du calendrier, les coureurs arrivent sur MsR avec un niveau physique plus à même de supporter un tel temps de selle...

- Bradounet_
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Re: Milan -Sanremo (110ème édition) le 23/03/19
Mes étoiles pour le Poggio :
*****
Julian Alaphilippe (aussi fort que Sagan sur cette montée il y a deux ans, il semble avoir gagné en force mais perdu en résistance lactique depuis le début de la saison ce qui peut être un bon compromis pour le Poggio où il faut avoir des qualités de sprinteur pour s'extraire tout seul sur le Poggio et en l'absence d'épouvantail derrière avec un Sagan diminué, il peut faire un trou.
La ligne d'arrivée a été rapprochée d'un km ce qui peut lui permettre de tenir.
Il n'a pas fait l'erreur de faire le chrono de Tirreno à fond, erreur que certains ont pu payer par le passé sur MSR.
Reste qu'il peut vite se retrouver bloqué par une attaque de Stybar ou de Gilbert, qui, vu leur forme, peuvent très bien aller au bout.
****
Magnus Cort (le final de MSR semble être taillé pour lui. Depuis que je le suis chez les espoirs,il démontre que peu de coureurs au monde peuvent rivaliser avec lui sur des efforts de 1min à 1min30 en légère pente, on l'a vu sur le dernier Paris-Nice où il s'est senti même plus confiant de lancer son sprint à 800m que d'attendre les derniers 200m, il a l'accélération pour répondre à celle d'Alaphilippe sur un Poggio où il faut avant tout de la puissance. Il peut aussi tenter de sortir en bas de la descente lors du temps mort à 2 km de l'arrivée comme il l'avait déjà tenté à Bergen pour le titre mondial. En l'absence regrettable de Lutsenko, il sera la carte maîtresse de Noursoultan).
***
-Zdenek Stybar (grosse santé. Je vois gros comme une maison la tactique D-QS : comment maximiser les chances de Alaphilippe sur le Poggio tout en faisant gaffe à ne pas faire exploser Viviani ? Ce serait une erreur d'utiliser Stybar comme le dernier étage de la fusée avant une attaque d'Alaphilippe, car ça mettrait dans le rouge Viviani. Ils vont donc le faire attaquer dans la première partie et puis Alaphilippe attendra les plus forts pourcentages sur le sommet pour faire la jonction et dans un scénario parfait, il font 1 et 2 puis Viviani règle le peloton pour la place de 3.
-Simon Clarke (dans la forme de sa vie avant MSR, c'est un sprinteur de bosselette, parfait pour le Poggio).
- Peter Sagan (forme très retardée. En 2017, lorsqu'il met le feu dans le Poggio, il sort d'un Tirreno où il montre qu'il est déjà très fort dans les bosses. Vu qu'il n'est pas au mieux en ce moment, il va faire comme à Bergen, se cacher pendant toute la course et s'économiser un max dans le Poggio. Problème pour lui, cette année, il y a Bennett qui va surement être protégé. Est-ce que la présence de ce dernier va pousser Sagan à une attaque suicidaire dans le Poggio ?)
- Vincenzo Nibali : niveau forme, il est dans les temps de passage de l'an passé, la différence avec l'an passé c'est que Alaphilippe va pouvoir compter sur Stybar et si celui-ci se met à la planche derrière Nibali, le dénouement en sera différent cette année.
- Philippe Gilbert : Strive for Five. Il semble avoir retrouvé un certain punch qu'on ne lui avait plus connu depuis quelques temps pour rivaliser avec les meilleurs mondiaux sur ce type de bosse. Si Viviani est absent en bas de la descente du Poggio, il faut s'attendre à voir Gilbert placer sa traditionnelle attaque à la flamme rouge.
**
- Michal Kwiatkowski : classique non prévue à son programme initialement. Ça demande quand même une prépa spécifique.
Il n'a surement pas du bosser les intensités encore. En 2017, avec une prépa spécifique classique (1er au Strade Bianche déjà), sans Alaphilippe sur le Poggio, il ne revoyait plus Sagan. Il a une bonne endurance, excellente résistance, mais quand ça se joue au lactique sur la plaque sans gros effort aérobie préalable, il trouve souvent plus fort que lui dans les classiques.
- Alberto Bettiol : grosse santé également. Il pourrait être un attaquant du bas du Poggio, lui qu'on a déjà vu très à l'aise surun profil similaire comme la cote de Ty-Marrec sur un GP de Plouay.
- Dylan Teuns : remarqué sur le HN, mais j'ai l'impression que plus les saisons passent et plus il arrive très tôt en forme, ça n'avait pas tenu l'an passé sur les ardennaises, et là il a encore avancé son pic de forme.
- Greg Van Avermaet : le Poggio correspond à son type de profil mais pour qu'il y excelle, il lui faudrait que tous les capi précédents se montent à bloc comme sur une flandrienne où il progresse dans la hiérarchie avec la répétition des bergs.
Il a souvent un retard à l'allumage sur le Poggio à cause de ça.
- Matej Mohoric : tout dépendra des jambes de Nibali, l'an passé, il lui avait déroulé le tapis rouge dans le Poggio et avait contrôlé derrière. Il pourrait avoir sa carte cette année, et ce type de bosse à passer en puissance n'est pas pour lui déplaire mais il faut qu'il sorte assez tôt car il manquera d'explosivité face aux tous meilleurs sur le haut.
- Toms Skujiņš : grosse explosivité, grosse résistance pour finir en solitaire après une attaque, il pourrait être le Krists Neilands 2019.
Problème chez lui, c'est qu'il ne semble pas encore prêt pour jouer dans la cour des grands après plus de 250km.
- Wout Van Aert : il a les watts pour aller chatouiller les meilleurs routiers-puncheurs sur le Poggio, mais n'aura peut-être pas l'endurance/la concentration nécessaire pour être toujours efficace après plus de 6 heures de course.
*
- Alejandro Valverde : toujours invisible sur cette course alors qu'elle correspond parfaitement à ses caractéristiques. Il a toujours subi sur le Poggio jusqu'à présent. J'ai le sentiment qu'il y vient surtout pour se remettre dans le rythme avant le Tour de Catalogne qui est la course par étapes qu'il survole. Et on sait que Valverde est toujours plus performant lorsqu'il enchaîne les classiques et n'aime pas forcément quand ça joue des coudes en bas des bosses pour se replacer, raison pour lesquelles il n'a jamais été au top sur l'Amstel jusqu'à l'an passé.
- Sebastian Langeveld : il sera sur le podium d'un monument cette saison, reste à savoir lequel, pourquoi pas samedi ?
Il peut sortir avec les meilleurs sur le Poggio ou anticiper dans la première moitié et résister.
- Soren Kragh Andersen : malade depuis trop longtemps pour espérer marquer de son empreinte l'ascension du Poggio. Donc seulement 1 étoile.
- Jurgen Roelandts : il aura pour rôle de ramener un top10 à Movistar, j'ai du mal à le voir prendre les devants sur le Poggio si ce n'est une fausse attaque pour faire flancher les sprinteurs et déclencher la bagarre.
- Oliver Naesen : comme GVA, j'ai tendance à penser que sa force c'est la répétition des talus à haute intensité. Je ne le vois pas forcément parmi les 3 meilleurs au sommet du Poggio.
- Daryl Impey : sur sa forme du mois de janvier, il pourrait peut-être bien rivaliser avec les machines, mais ça va faire un mois et demi qu'on ne l'a plus vu.
- Krists Neilands : après s’être mangé un contre de Nibali l'an passé et plus confiant en ses capacités, il aura peut être retenu la leçon et retardera son attaque pour la fin du Poggio.
- Julius Van den Berg : la surprise du chef pour le néo-pro. Une attaque dès les premières pentes du Poggio mais s'il doit attaquer et se montrer j'imagine qu'il n'attendra pas et le fera bien avant.
- Romain Bardet dit courir sans pression, mais quel sera son but ? Se faire plaisir en découvrant la tension à l'approche du poggio, espérer qu'une sélection s'y fasse et qu'il puisse faire un top10 au sein d'un groupe réduit, ce qui soulignerait alors sa polyvalence. Ou bien vouloir etre en tete de la course dans les 20 derniers km et rêver de victoire ?
Il doit déjà savoir que la meilleure chose à faire est de sortir dans la descente de la Cipressa, mais malheureusement je le vois bien se dire qu'il peut faire la même course que Nibali l'an passé et attendre une attaque hypothétique dans le Poggio, où il n'est pas assez rouleur pour résister à la meute après sur le plat.
*****
Julian Alaphilippe (aussi fort que Sagan sur cette montée il y a deux ans, il semble avoir gagné en force mais perdu en résistance lactique depuis le début de la saison ce qui peut être un bon compromis pour le Poggio où il faut avoir des qualités de sprinteur pour s'extraire tout seul sur le Poggio et en l'absence d'épouvantail derrière avec un Sagan diminué, il peut faire un trou.
La ligne d'arrivée a été rapprochée d'un km ce qui peut lui permettre de tenir.
Il n'a pas fait l'erreur de faire le chrono de Tirreno à fond, erreur que certains ont pu payer par le passé sur MSR.
Reste qu'il peut vite se retrouver bloqué par une attaque de Stybar ou de Gilbert, qui, vu leur forme, peuvent très bien aller au bout.
****
Magnus Cort (le final de MSR semble être taillé pour lui. Depuis que je le suis chez les espoirs,il démontre que peu de coureurs au monde peuvent rivaliser avec lui sur des efforts de 1min à 1min30 en légère pente, on l'a vu sur le dernier Paris-Nice où il s'est senti même plus confiant de lancer son sprint à 800m que d'attendre les derniers 200m, il a l'accélération pour répondre à celle d'Alaphilippe sur un Poggio où il faut avant tout de la puissance. Il peut aussi tenter de sortir en bas de la descente lors du temps mort à 2 km de l'arrivée comme il l'avait déjà tenté à Bergen pour le titre mondial. En l'absence regrettable de Lutsenko, il sera la carte maîtresse de Noursoultan).
***
-Zdenek Stybar (grosse santé. Je vois gros comme une maison la tactique D-QS : comment maximiser les chances de Alaphilippe sur le Poggio tout en faisant gaffe à ne pas faire exploser Viviani ? Ce serait une erreur d'utiliser Stybar comme le dernier étage de la fusée avant une attaque d'Alaphilippe, car ça mettrait dans le rouge Viviani. Ils vont donc le faire attaquer dans la première partie et puis Alaphilippe attendra les plus forts pourcentages sur le sommet pour faire la jonction et dans un scénario parfait, il font 1 et 2 puis Viviani règle le peloton pour la place de 3.
-Simon Clarke (dans la forme de sa vie avant MSR, c'est un sprinteur de bosselette, parfait pour le Poggio).
- Peter Sagan (forme très retardée. En 2017, lorsqu'il met le feu dans le Poggio, il sort d'un Tirreno où il montre qu'il est déjà très fort dans les bosses. Vu qu'il n'est pas au mieux en ce moment, il va faire comme à Bergen, se cacher pendant toute la course et s'économiser un max dans le Poggio. Problème pour lui, cette année, il y a Bennett qui va surement être protégé. Est-ce que la présence de ce dernier va pousser Sagan à une attaque suicidaire dans le Poggio ?)
- Vincenzo Nibali : niveau forme, il est dans les temps de passage de l'an passé, la différence avec l'an passé c'est que Alaphilippe va pouvoir compter sur Stybar et si celui-ci se met à la planche derrière Nibali, le dénouement en sera différent cette année.
- Philippe Gilbert : Strive for Five. Il semble avoir retrouvé un certain punch qu'on ne lui avait plus connu depuis quelques temps pour rivaliser avec les meilleurs mondiaux sur ce type de bosse. Si Viviani est absent en bas de la descente du Poggio, il faut s'attendre à voir Gilbert placer sa traditionnelle attaque à la flamme rouge.
**
- Michal Kwiatkowski : classique non prévue à son programme initialement. Ça demande quand même une prépa spécifique.
Il n'a surement pas du bosser les intensités encore. En 2017, avec une prépa spécifique classique (1er au Strade Bianche déjà), sans Alaphilippe sur le Poggio, il ne revoyait plus Sagan. Il a une bonne endurance, excellente résistance, mais quand ça se joue au lactique sur la plaque sans gros effort aérobie préalable, il trouve souvent plus fort que lui dans les classiques.
- Alberto Bettiol : grosse santé également. Il pourrait être un attaquant du bas du Poggio, lui qu'on a déjà vu très à l'aise surun profil similaire comme la cote de Ty-Marrec sur un GP de Plouay.
- Dylan Teuns : remarqué sur le HN, mais j'ai l'impression que plus les saisons passent et plus il arrive très tôt en forme, ça n'avait pas tenu l'an passé sur les ardennaises, et là il a encore avancé son pic de forme.
- Greg Van Avermaet : le Poggio correspond à son type de profil mais pour qu'il y excelle, il lui faudrait que tous les capi précédents se montent à bloc comme sur une flandrienne où il progresse dans la hiérarchie avec la répétition des bergs.
Il a souvent un retard à l'allumage sur le Poggio à cause de ça.
- Matej Mohoric : tout dépendra des jambes de Nibali, l'an passé, il lui avait déroulé le tapis rouge dans le Poggio et avait contrôlé derrière. Il pourrait avoir sa carte cette année, et ce type de bosse à passer en puissance n'est pas pour lui déplaire mais il faut qu'il sorte assez tôt car il manquera d'explosivité face aux tous meilleurs sur le haut.
- Toms Skujiņš : grosse explosivité, grosse résistance pour finir en solitaire après une attaque, il pourrait être le Krists Neilands 2019.
Problème chez lui, c'est qu'il ne semble pas encore prêt pour jouer dans la cour des grands après plus de 250km.
- Wout Van Aert : il a les watts pour aller chatouiller les meilleurs routiers-puncheurs sur le Poggio, mais n'aura peut-être pas l'endurance/la concentration nécessaire pour être toujours efficace après plus de 6 heures de course.
*
- Alejandro Valverde : toujours invisible sur cette course alors qu'elle correspond parfaitement à ses caractéristiques. Il a toujours subi sur le Poggio jusqu'à présent. J'ai le sentiment qu'il y vient surtout pour se remettre dans le rythme avant le Tour de Catalogne qui est la course par étapes qu'il survole. Et on sait que Valverde est toujours plus performant lorsqu'il enchaîne les classiques et n'aime pas forcément quand ça joue des coudes en bas des bosses pour se replacer, raison pour lesquelles il n'a jamais été au top sur l'Amstel jusqu'à l'an passé.
- Sebastian Langeveld : il sera sur le podium d'un monument cette saison, reste à savoir lequel, pourquoi pas samedi ?
Il peut sortir avec les meilleurs sur le Poggio ou anticiper dans la première moitié et résister.
- Soren Kragh Andersen : malade depuis trop longtemps pour espérer marquer de son empreinte l'ascension du Poggio. Donc seulement 1 étoile.
- Jurgen Roelandts : il aura pour rôle de ramener un top10 à Movistar, j'ai du mal à le voir prendre les devants sur le Poggio si ce n'est une fausse attaque pour faire flancher les sprinteurs et déclencher la bagarre.
- Oliver Naesen : comme GVA, j'ai tendance à penser que sa force c'est la répétition des talus à haute intensité. Je ne le vois pas forcément parmi les 3 meilleurs au sommet du Poggio.
- Daryl Impey : sur sa forme du mois de janvier, il pourrait peut-être bien rivaliser avec les machines, mais ça va faire un mois et demi qu'on ne l'a plus vu.
- Krists Neilands : après s’être mangé un contre de Nibali l'an passé et plus confiant en ses capacités, il aura peut être retenu la leçon et retardera son attaque pour la fin du Poggio.
- Julius Van den Berg : la surprise du chef pour le néo-pro. Une attaque dès les premières pentes du Poggio mais s'il doit attaquer et se montrer j'imagine qu'il n'attendra pas et le fera bien avant.
- Romain Bardet dit courir sans pression, mais quel sera son but ? Se faire plaisir en découvrant la tension à l'approche du poggio, espérer qu'une sélection s'y fasse et qu'il puisse faire un top10 au sein d'un groupe réduit, ce qui soulignerait alors sa polyvalence. Ou bien vouloir etre en tete de la course dans les 20 derniers km et rêver de victoire ?
Il doit déjà savoir que la meilleure chose à faire est de sortir dans la descente de la Cipressa, mais malheureusement je le vois bien se dire qu'il peut faire la même course que Nibali l'an passé et attendre une attaque hypothétique dans le Poggio, où il n'est pas assez rouleur pour résister à la meute après sur le plat.