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Le sucre sportif a écrit : 16 janv. 2019, 12:13
Bardet n'est pas assez bon rouleur amha, pour résister dans les kms de plat après la descente. Le poggio n'est pas non plus assez difficile pour lui et je ne trouve pas que Nibali est sorti en facteur mais bien en costaud l'an passé. Après c'est tout à son honneur de faire cette course, et c'est une bonne prépa pour la suite.
Il faudrait retrouver le chiffre exact mais il me semble que Nibali a monté le Poggio une vingtaine de secondes moins vite que Sagan, Kwiatkowski et Alaphilippe l'année précédente. Donc j'ai du mal à croire que personne n'était capable de suivre Nibali quand il a attaqué.
Pour moi, ce final de Milan - San Remo 2018 est un peu un mystère. Sagan a certainement voulu être plus conservateur que l'année précédente en gardant Oss à ses côtés le plus longtemps possible. Kwiatkowski marquait Sagan et n'a donc rien tenté. Et chez EQS, on jouait la carte Viviani donc Alaphilippe avait certainement pour consigne de rester sage dans le Poggio.
Nibali a merveilleusement bien profité de la situation mais d'un point de vue physique, je n'arrive pas à croire que les 3 cadors de l'édition précédente n'étaient pas capables de le suivre au moment de son attaque. Même des coureurs comme Neilands et Spilak ont pu sortir du peloton à un moment. Preuve que le rythme dans le Poggio n'était pas non plus ultra-rapide.
A vérifier mais je crois qu'ils sont allé très vite sur l'ensemble de la course, ils étaient donc peut-être plus entamé. Et les temps d'ascension sont difficiles à comparer car ça dépend aussi du vent, de la température (il faisait un temps pourri jusqu'au Turchino ...)
Mais en effet je te rejoins sur le fait que Sagan n'avait pas envie, comme l'année précédente avec Kwiatko, de mener un puncheur à la victoire. Mais il doit aussi savoir qu'il ne pourra pas gagner MSR en sprint semi-massif, il y aura toujours un Démare ou un Kristoff plus rapide que lui. Il doit attaquer cette année, et s'il le fait, j'imagine mal Bardet le suivre : il sera déjà cramé en bas du Poggio à tenter de se replacer parmis tous les flandriens/sprinteurs, il risque de prendre cher s'il se prend un coup d'épaule par un coureur qui fait 20kgs de plus que lui
Il faudrait retrouver le chiffre exact mais il me semble que Nibali a monté le Poggio une vingtaine de secondes moins vite que Sagan, Kwiatkowski et Alaphilippe l'année précédente. Donc j'ai du mal à croire que personne n'était capable de suivre Nibali quand il a attaqué.
Pour moi, ce final de Milan - San Remo 2018 est un peu un mystère. Sagan a certainement voulu être plus conservateur que l'année précédente en gardant Oss à ses côtés le plus longtemps possible. Kwiatkowski marquait Sagan et n'a donc rien tenté. Et chez EQS, on jouait la carte Viviani donc Alaphilippe avait certainement pour consigne de rester sage dans le Poggio.
Nibali a merveilleusement bien profité de la situation mais d'un point de vue physique, je n'arrive pas à croire que les 3 cadors de l'édition précédente n'étaient pas capables de le suivre au moment de son attaque. Même des coureurs comme Neilands et Spilak ont pu sortir du peloton à un moment. Preuve que le rythme dans le Poggio n'était pas non plus ultra-rapide.
A vérifier mais je crois qu'ils sont allé très vite sur l'ensemble de la course, ils étaient donc peut-être plus entamé. Et les temps d'ascension sont difficiles à comparer car ça dépend aussi du vent, de la température (il faisait un temps pourri jusqu'au Turchino ...)
Mais en effet je te rejoins sur le fait que Sagan n'avait pas envie, comme l'année précédente avec Kwiatko, de mener un puncheur à la victoire. Mais il doit aussi savoir qu'il ne pourra pas gagner MSR en sprint semi-massif, il y aura toujours un Démare ou un Kristoff plus rapide que lui. Il doit attaquer cette année, et s'il le fait, j'imagine mal Bardet le suivre : il sera déjà cramé en bas du Poggio à tenter de se replacer parmis tous les flandriens/sprinteurs, il risque de prendre cher s'il se prend un coup d'épaule par un coureur qui fait 20kgs de plus que lui
Pas d'accord, un Sagan n'a pas besoin d'attaquer pour gagner MSR, à la limite il aurait surtout besoin que ça monte aussi vite que possible "à la SKY" pour éliminer tous les mecs plus rapides que lui mais rendre une attaque trop difficile. Il faudrait qu'il soit bien entouré et qu'il dispose de la paire d'équipiers très costauds pour le faire. S'il sont 12/15 bien entamés en haut du Poggio il est certainement le plus rapide du lot.
+1 avec veji, et je dirai même un sprint à 50 coureurs, Sagan peut l'emporter. Il me semble qu'il a déjà gagner des sprints dans toutes les configurations, face à n'importe qui.
C'est une anomalie que Sagan n'ait toujours pas gagné la Primavera. Il a absolument toutes les caractéristiques pour la gagner, et ce dans toutes les configurations : sprint massif, sprint semi massif, petit comité ou à 3/4 (et même en solo).
Mais il faut aussi de la réussite pour gagner cette course.
Après Sagan, à ce moment de la saison, il est plus en mode flandrien qu'en mode sprinteur. Je ne suis pas sûr qu'il ait la même pointe de vitesse qu'en juillet.
Il me semble qu'il avait été dit qu'il y avait vent de face, raison pour laquelle les sprinters étaient tous là avec leurs coéquipiers dans le Poggio.
Nibali était costaud de sortir à ce moment là. Quant à Sagan, qui a été coéquipiers de Nibali, il a "choisi son" vainqueur en ne le prenant pas en chasse.
Sagan n'était pas encore en forme sur ses premières courses européennes l'an dernier. C'est aussi sur les SB que les cadors, dont il faisait partie, ont fait un enterrement de première classe en se regardant un peu trop longtemps.
Chez WGG, LoloV aura un statut de leader, il débutera sa saison sur les "Trofeo Ses Salines, Campos, Porreres, Felanitx". Ensuite il fera la campagne des flandriennes, y compris la Flèche Brabançonne et l'Amstel... (source: lui-même)
DanielH a écrit : 17 janv. 2019, 08:19
Chez WGG, LoloV aura un statut de leader, il débutera sa saison sur les "Trofeo Ses Salines, Campos, Porreres, Felanitx". Ensuite il fera la campagne des flandriennes, y compris la Flèche Brabançonne et l'Amstel... (source: lui-même)
DanielH a écrit : 17 janv. 2019, 08:19
Chez WGG, LoloV aura un statut de leader, il débutera sa saison sur les "Trofeo Ses Salines, Campos, Porreres, Felanitx". Ensuite il fera la campagne des flandriennes, y compris la Flèche Brabançonne et l'Amstel... (source: lui-même)
Je crois beaucoup en lui cette saison. Je pense qu'il va bénéficier chez Wanty d'un climat plus épanouissant et d'un meilleur programme de courses (plus adapté).
DanielH a écrit : 17 janv. 2019, 08:19
Chez WGG, LoloV aura un statut de leader, il débutera sa saison sur les "Trofeo Ses Salines, Campos, Porreres, Felanitx". Ensuite il fera la campagne des flandriennes, y compris la Flèche Brabançonne et l'Amstel... (source: lui-même)
Je crois beaucoup en lui cette saison. Je pense qu'il va bénéficier chez Wanty d'un climat plus épanouissant et d'un meilleur programme de courses (plus adapté).
El_Pistolero_07 a écrit : 17 janv. 2019, 09:41
Rappelez moi le résultat de Gand wevelgem de l'année dernière ? Sur une arrivée au sprint avec Viviani, c'est qui qui a gagné ?
La vérité d'un sprint en course à étape n'est pas toujours la vérité d'un sprint de classique.
Certes tu as raison pour ta deuxième phrase, mais ne fais pas d'un exemple une généralité. Trop de choses entrent de ligne de compte sur un sprint.
*Chouchou* a écrit : 16 janv. 2019, 23:15
Nibali était costaud de sortir à ce moment là. Quant à Sagan, qui a été coéquipiers de Nibali, il a "choisi son" vainqueur en ne le prenant pas en chasse..
Je l'ai déjà dit, que Nibali a eu "un coup de main" de Sagan sur MSR. Souvenirs de leur passage chez Liquigas.
*Chouchou* a écrit : 16 janv. 2019, 23:15
Nibali était costaud de sortir à ce moment là. Quant à Sagan, qui a été coéquipiers de Nibali, il a "choisi son" vainqueur en ne le prenant pas en chasse..
Je l'ai déjà dit, que Nibali a eu "un coup de main" de Sagan sur MSR. Souvenirs de leur passage chez Liquigas.
Ce qui a surtout joué l'an passé pour Sagan c'est que Paris Roubaix était son gros objectif de la saison et qu'il avait décalé sa préparation (il avait notamment fait l'impasse sur le WE Het Volk/KBK). Sur ses premières courses de l'année il était apparu bien en retrait, notamment sur les Strade Bianche. Sa forme sur ce MSR 2018 était nettement moins bonne que le niveau stratosphérique qu'il avait affiché sur la Primavera 2017.
Je rejoins Velomen sur l'anomalie qie constitue l'absence de victoires de Sagan sur MSR. Il devrait déjà en compter deux tant cette course est taillée pour lui. Mais, a l'instar de Valverde et les Mondiaux, c'est aussi l'un des charmes du cyclisme qu'un grand champion soit "maudit" sur une course qui lui est promise. Le dilemme pour Sagan c'est qu'il n'est pas le meilleur puncheur d'un côté, ni le meilleur sprinteur après une course d'usure. Du coup il lui faut une course animée, mais pas trop dans le Poggio. Un équilibre finalement difficile à trouver !