marooned a écrit : 13 déc. 2018, 16:51
CPTmatros a écrit : 13 déc. 2018, 15:59
Bah après tu peux être admirateur et reconnaitre que là y a quand même quelque chose qui cloche...
Même Titi en a perdu son phrasé c'est pour dire.
Quand on pense que Saint Cadel Evans n'a terminé qu'à 23s de Contador au général lors de ce Tour... Lui aussi aura bien trompé son monde toute sa carrière avec une faculté à passer sous les radars assez ahurissante.
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Pour le Tour 2007, nous disposons aujourd'hui des aveux de Rasmussen d'un côté et de la confession de Leipheimer auprès de l'USADA. Ces éléments nous renseignent non seulement sur la nature des pratiques dopantes des uns et des autres (EPO, transfusions sanguines en cours d'épreuve et testostérone) mais surtout sur le caractère collectif de l'organisation de ces pratiques que ce soit à la Rabobank (Rasmussan disculpe uniquement Freire et Flecha pour ce Tour 2007) ou la Discovery Chanel.
Leipheimer affirme qu'au cours du Tour de Géorgie 2007, il avait déclaré à Bruyneel renoncer à mettre en oeuvre un programme de dopage sanguin pour le Tour de France sans assistance de son équipe. Malgré ses réticences, Bruyneel avait finalement tout organisé, ce que Leipheimer relate dans ses moindres détails, mettant en cause toute l'équipe. Le témoignage est particulièrement accablant pour Contador compte tenu du rôle joué par son entraîneur personnel de l'époque, Pepe Marti (fournisseur de substance en tout genre pour l'équipe et participant activement aux transfusions).
Sur ce Tour 2007, j'ai beaucoup du mal à croire qu'Evans ait pu rivaliser avec ces coureurs en tournant à l'eau claire. Je crois que cette réputation de coureur propre provient du fait qu'il n'avait pas un style flamboyant (ce n'est pas comme s'il avait réalisé une performance marquante en montagne ou en chrono au cours de laquelle il aurait écrasé ses rivaux) et de certains coureurs du peloton qui le décrivaient comme un énorme bosseur (Hincapie et Hamilton en particulier avaient défendu sa victoire sur le Tour 2011).
Evans avait d'ailleurs reconnu avoir été mis en relation avec le très clean Dr. Ferrari par son manager, le non moins clean Tony Rominger
D'après Evans, il s'agissait alors seulement d'un test physique pour avoir des conseils d'entraînement qui était resté sans suites.
Un homme de confiance, à n'en pas douter
