3 étapes déterminantes: le chrono de San Marin, celle du Mortirolo et celle de Courmayeur. C'est dans le San Carlo et le Mortirolo que les Yates, Nibali et consorts devront porter leurs offensives.
L'étape du Croce d'Aulne est une interrogation. Que vont en faire les coureurs ? Le grand col (Passo Manghen) est situé à 109 bornes de l'arrivée, et derrière, c'est franchement pas dément. Une descente, un long plat, le Passo Rolle (pas très dur), une longue descente de 40 km pour arriver au pied du Croce d'Aulne.

Faudrait que ça bagarre à mort dans le Passo Manghen et que ça ne rentre pas dans la descente, car sinon..
Au niveau des CC, le Lago Serru fait envie, San Martino di Castrozza pas du tout. L'étape de Pinerolo est baclée (malgré la trés dure montée de Montoso, ou Leonardo Piepoli avait réalisé une démonstration de grimpeur...en 1995

), et celle d'Anterselva pas géniale non plus. Par contre, trés bonne surprise avec le final du Tour de Lombardie, vers Come (Ghisallo-Sormano-Civiglio).
Giro moyen, trop déséquilibré. On va trouver les 12 premiers jours longs, trés longs, j'en suis sûr. Un kilométrage chrono correct, c'est une bonne chose. Un Dumoulin ou un Thomas en grande forme pourrait remporter cette course en mettant tout le monde à 2' minimum vers San Marin puis contrôler ses adversaires en montagne.
J'ai tendance à penser que le Tour (plus équilibré dans son ensemble, même s'il y manque une étape du genre Ponte di Legno ou Courmayeur) sera plus favorable aux grimpeurs que le Giro.
