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Le Nibali du Tour 2014 on le reverra jamais.Richard a écrit : 14 oct. 2018, 22:43 C’est un débat oiseux même si c’est aussi le jeu, mais en valeur absolue bien sûr que c’etait du grand Nibali, il faut mesurer la perf.
Après en valeur relative c’était peut-être pas le Nibali du Lombardie 2015 (ou 2017) ou du Tour 2014 mais bon ça ne change rien, peut-être que ce Nibali fantasmé n’aurait pas fait mieux non plus, et ses adversaires ne sont pas les mêmes non plus (les absents, et même ceux qui sont présents les deux fois) donc bien malin qui peut établir des vérités anachroniques :)
N'en rajoutons pas trop, parce qu'à partir d'un certain seuil, le mieux devient l'ennemi du bien...rbl85 a écrit : 14 oct. 2018, 22:46Le Nibali du Tour 2014 on le reverra jamais.Richard a écrit : 14 oct. 2018, 22:43 C’est un débat oiseux même si c’est aussi le jeu, mais en valeur absolue bien sûr que c’etait du grand Nibali, il faut mesurer la perf.
Après en valeur relative c’était peut-être pas le Nibali du Lombardie 2015 (ou 2017) ou du Tour 2014 mais bon ça ne change rien, peut-être que ce Nibali fantasmé n’aurait pas fait mieux non plus, et ses adversaires ne sont pas les mêmes non plus (les absents, et même ceux qui sont présents les deux fois) donc bien malin qui peut établir des vérités anachroniques :)
Par contre comme je l'ai dit un peu avant a 500m près dans le Civiglio, il fait une perf physique au moins aussi impressionnante qu'en 2017.
Peut etre que j'en fait trop mais toi en tout cas je trouve que tu cherche vraiment a rabaisser la performance de PinotAlbatorConterdo a écrit : 14 oct. 2018, 22:49N'en rajoutons pas trop, parce qu'à partir d'un certain seuil, le mieux devient l'ennemi du bien...rbl85 a écrit : 14 oct. 2018, 22:46
Le Nibali du Tour 2014 on le reverra jamais.
Par contre comme je l'ai dit un peu avant a 500m près dans le Civiglio, il fait une perf physique au moins aussi impressionnante qu'en 2017.![]()
Je développel un peu. Depuis 2011 on a vu des coureurs français gagner des classiques ou des étapes de GT à la pédale face aux tous meilleurs. de Gallopin gagnant la Classica en 2013 aux 2 étapes de Pinot sur la Vuelta de cette année en passant notamment par Peyragudes 2017 de Bardet ou MSR 2016 de Démare ou encore la FW d'Alaph cette année.veji2 a écrit : 14 oct. 2018, 23:09 L'émotion que j'ai ressenti samedi ma rappelé en intensité celle de la victoire de rolland à l'alpe. Très fort.
très bien ditveji2 a écrit : 15 oct. 2018, 09:41Je développel un peu. Depuis 2011 on a vu des coureurs français gagner des classiques ou des étapes de GT à la pédale face aux tous meilleurs. de Gallopin gagnant la Classica en 2013 aux 2 étapes de Pinot sur la Vuelta de cette année en passant notamment par Peyragudes 2017 de Bardet ou MSR 2016 de Démare ou encore la FW d'Alaph cette année.veji2 a écrit : 14 oct. 2018, 23:09 L'émotion que j'ai ressenti samedi ma rappelé en intensité celle de la victoire de rolland à l'alpe. Très fort.
Mais il y a comme ça des moments qui vous marquent plus parce qu'ils représentent un saut, un palier clair et "pur" de franchi. Certaines des victoires que j'ai cité étaient accompagnées de "caveats", de "oui mais", comme par exemple le MSR de Démare avec la grosse chute avant, d'autres ne laissaient pas le temps d'en profiter vraiment (FW d'Alaph ou Peyragudes de Bardet, c'est un mur, une explosion de 30 ou 40 secondes pendant lesquelles on voit le Français gagner).
D'autres victoires elles restent bien davantage soit qu'on ait plus le temps d'en profiter, soit qu'elles interviennent à un moment plus marquant. Bref pour moi samedi ce que j'ai ressenti en terme d'émotions c'était ce saut que j'avais déjà ressenti en 2011 quand Rolland gagne à l'Alpe. Cette victoire de 2011 à la pédale (alors certes face à Contador et Samu qui s'étaient pétés le caissons en faisant le pied bien plus vite que Rolland) c'était la première fois depuis les années Festina que l'on voyait un coureur français "de France" (ie pas un Jalabert dans une équipe toujours aussi "équipée") gagner une grosse course / étape de montagne pas dans une échappée de naze mais à la lutte avec les plus costauds. La première fois que je me disais "putain on est de retour, on a mangé notre pain noir".
La victoire de Pinot m'a apporté des émotions non pas identiques mais de force similaire. Il a gagné en très costaud, il a gagné parce que ce jour là il était le plus fort, sur une course qui ne pardonne pas. Je me dis que c'était ça les émotions que pouvaient faire ressentir aux fans les grands coureurs français du passé. Quand un Fignon, un Hinault, un Poulidor un Anquetil un Bobet etc finissaient par faire plier le dernier rival avant de filer à la victoire.
J'ai cette impression marquante, parce que la scène est celle d'un monument, de vivre ce deuxième étage de la fusée qui a décollé en 2011 à l'Alpe d'Huez. Voilà c'était un ressenti que je voulais partager.
Oui enfin après c'est une manière de l'exprimer. Si on veut entrer dans les comparaisons toujours un peu délicates de temps d'ascension, on peut dire aussi autrement qu'il monte le Civiglio 45" moins vite qu'en 2017 (ce qui est beaucoup sur une montée d'une vingtaine de minutes), et surtout à considérer qu'en 2017 il est peu probable qu'il ait fait cette ascension aussi vite qu'il pouvait.rbl85 a écrit : 14 oct. 2018, 22:46Le Nibali du Tour 2014 on le reverra jamais.Richard a écrit : 14 oct. 2018, 22:43 C’est un débat oiseux même si c’est aussi le jeu, mais en valeur absolue bien sûr que c’etait du grand Nibali, il faut mesurer la perf.
Après en valeur relative c’était peut-être pas le Nibali du Lombardie 2015 (ou 2017) ou du Tour 2014 mais bon ça ne change rien, peut-être que ce Nibali fantasmé n’aurait pas fait mieux non plus, et ses adversaires ne sont pas les mêmes non plus (les absents, et même ceux qui sont présents les deux fois) donc bien malin qui peut établir des vérités anachroniques :)
Par contre comme je l'ai dit un peu avant a 500m près dans le Civiglio, il fait une perf physique au moins aussi impressionnante qu'en 2017.
Perso je trouve que le deuxième temps marquant de la remise à niveau du cyclisme français c'était le Tour 2014 . Je me rappelle que je me disais en continu en voyant Péraud/Pinot/Bardet dans le groupe des favoris à ferrailler avec les meilleurs "put*** c'est des Français, des FRANCAIS dans le groupe MJ".veji2 a écrit : 15 oct. 2018, 09:41Je développel un peu. Depuis 2011 on a vu des coureurs français gagner des classiques ou des étapes de GT à la pédale face aux tous meilleurs. de Gallopin gagnant la Classica en 2013 aux 2 étapes de Pinot sur la Vuelta de cette année en passant notamment par Peyragudes 2017 de Bardet ou MSR 2016 de Démare ou encore la FW d'Alaph cette année.veji2 a écrit : 14 oct. 2018, 23:09 L'émotion que j'ai ressenti samedi ma rappelé en intensité celle de la victoire de rolland à l'alpe. Très fort.
Mais il y a comme ça des moments qui vous marquent plus parce qu'ils représentent un saut, un palier clair et "pur" de franchi. Certaines des victoires que j'ai cité étaient accompagnées de "caveats", de "oui mais", comme par exemple le MSR de Démare avec la grosse chute avant, d'autres ne laissaient pas le temps d'en profiter vraiment (FW d'Alaph ou Peyragudes de Bardet, c'est un mur, une explosion de 30 ou 40 secondes pendant lesquelles on voit le Français gagner).
D'autres victoires elles restent bien davantage soit qu'on ait plus le temps d'en profiter, soit qu'elles interviennent à un moment plus marquant. Bref pour moi samedi ce que j'ai ressenti en terme d'émotions c'était ce saut que j'avais déjà ressenti en 2011 quand Rolland gagne à l'Alpe. Cette victoire de 2011 à la pédale (alors certes face à Contador et Samu qui s'étaient pétés le caissons en faisant le pied bien plus vite que Rolland) c'était la première fois depuis les années Festina que l'on voyait un coureur français "de France" (ie pas un Jalabert dans une équipe toujours aussi "équipée") gagner une grosse course / étape de montagne pas dans une échappée de naze mais à la lutte avec les plus costauds. La première fois que je me disais "putain on est de retour, on a mangé notre pain noir".
La victoire de Pinot m'a apporté des émotions non pas identiques mais de force similaire. Il a gagné en très costaud, il a gagné parce que ce jour là il était le plus fort, sur une course qui ne pardonne pas. Je me dis que c'était ça les émotions que pouvaient faire ressentir aux fans les grands coureurs français du passé. Quand un Fignon, un Hinault, un Poulidor un Anquetil un Bobet etc finissaient par faire plier le dernier rival avant de filer à la victoire.
J'ai cette impression marquante, parce que la scène est celle d'un monument, de vivre ce deuxième étage de la fusée qui a décollé en 2011 à l'Alpe d'Huez. Voilà c'était un ressenti que je voulais partager.
En 2011 pour moi on était quand même plus dans le miracle constant avec Voeckler qui nous rejouait l'épopée en jaune et ROlland qui était très loin au général. Et puis les deux se contentaient de suivre sans grande incidence sur la course.veji2 a écrit : 15 oct. 2018, 11:08 Je peux le comprendre, mais tant ce tdf que les podiums de Bardet ne m'ont jamais donné l'impression qu'ils pouvaient dominer leurs adversaires. J'ai eu plus l'impression de voir des coureurs optimisant les circonstances. Mais en un sens c'est sans doute parce que ce moment où tu te dis "putain c'est des Français dans le groupe maillot jaune et ils y sont pleinement à leur place" ça été pour moi 2011.
Oui mais en 2017 il s'est rien passé avant le Civiglio et les leaders étaient tous assez frais au pied, la c'était pas le cas.Wombat a écrit : 15 oct. 2018, 10:43Oui enfin après c'est une manière de l'exprimer. Si on veut entrer dans les comparaisons toujours un peu délicates de temps d'ascension, on peut dire aussi autrement qu'il monte le Civiglio 45" moins vite qu'en 2017 (ce qui est beaucoup sur une montée d'une vingtaine de minutes), et surtout à considérer qu'en 2017 il est peu probable qu'il ait fait cette ascension aussi vite qu'il pouvait.rbl85 a écrit : 14 oct. 2018, 22:46
Le Nibali du Tour 2014 on le reverra jamais.
Par contre comme je l'ai dit un peu avant a 500m près dans le Civiglio, il fait une perf physique au moins aussi impressionnante qu'en 2017.
Enfin peut rajouter qu'après le Civiglio en 2017 il n'a fait que creuser sur tout le monde sur le reste du parcours alors que cette année il n'a fait que perdre du temps.
Après Nibali n'a jamais été aussi fort sur une course d'un jour que sur le Lombardie 2017 (avec Rio 2016, peut-êre ou l'opposition était d'un autre niveau).
En 2015 par contre il gagne en profitant d'une sortie en roublard et de la présence d'un Diego ROsa impérial mais D. Moreno était peut être plus fort ce jour là.
Il est moins fort qu'en 2017 mais il etait selon moi a 100%TheChosenOne6 a écrit : 15 oct. 2018, 12:41 Il ne s’était rien passé avant le Civiglio mais la fin de parcours était plus longue avec encore une vrai difficulté donc on peut imaginer qu’ils en aient gardés l’an dernier.
Le fait que Nibali soit moins fort c’est juste un constat assez clair, et je ne vois pas en quoi ça rabaisse de quoi que ce soit la victoire de Pinot.
Tu l'as déjà dit plusieurs fois je croisrbl85 a écrit : 15 oct. 2018, 12:48Il est moins fort qu'en 2017 mais il etait selon moi a 100%TheChosenOne6 a écrit : 15 oct. 2018, 12:41 Il ne s’était rien passé avant le Civiglio mais la fin de parcours était plus longue avec encore une vrai difficulté donc on peut imaginer qu’ils en aient gardés l’an dernier.
Le fait que Nibali soit moins fort c’est juste un constat assez clair, et je ne vois pas en quoi ça rabaisse de quoi que ce soit la victoire de Pinot.
Bah non pas plus que le fait que Pinot ait été moins fort l’an dernier ne rabaisse la victoire de Nibali :)TheChosenOne6 a écrit : 15 oct. 2018, 12:41 Il ne s’était rien passé avant le Civiglio mais la fin de parcours était plus longue avec encore une vrai difficulté donc on peut imaginer qu’ils en aient gardés l’an dernier.
Le fait que Nibali soit moins fort c’est juste un constat assez clair, et je ne vois pas en quoi ça rabaisse de quoi que ce soit la victoire de Pinot.