ulysse1 a écrit : 08 sept. 2018, 10:38
plus encore que sa victoire , c' est l' impression d' aisance déconcertante et tranquille qu' a laissée cet oscar rodriguez sur des pentes particulièrement abruptes qui impressionne , et à la clé toujours la même question dans ces cas-là : tiendrions-nous un grimpeur ailé d' exception ?
" la Vuelta nous offre quand même un beau spectacle cette année, les échappées vont souvent au bout, le classement général laisse la porte ouverte aux espoirs les plus fou, les paysages sont beaux et variés.... "
entièrement d' accord avec BikeChm
Rodriguez a l'air d'être très à l'aise dans ce type d'ascension. Il l'avait déjà dit bien avant la Vuelta. L'année dernière il visait la victoire au sommet de La Camperona sur le Tour de Castille et Léon. Il était tombé pendant l'étape et avait abandonné.
Après de là à dire qu'on tient un énorme grimpeur... Il a peut-être fait une Antonio Piedra ?

Encore que le niveau de l'échappée n'était vraiment pas terrible lorsque Piedra gagne l'étape aux Lagos de Covadonga.
C'est surtout qu'il a parfaitement géré l'ascension. Derrière, il y a Lambrecht qu'on a pas vu un seul instant et qui termine à 38".
En 2016, Cattaneo se fait lâcher avant les 3 derniers kms et revient de nul part dans le final. Les 3 fois, on a souvent une montée un peu surprenante du côté de l'échappée.