Bonsoir forumeurs, forumeuses !
Rendons à un forum son utilité première: la capacité à chacun de donner une opinion, un ressenti, un malaise ou au contraire d'exprimer une joie, raconter un exploit, une anecdote.
Bref, vous racontez ce que vous voulez par rapport au vélo.
Essayez de sortir votre plus belle plume, rédigez billets, éditos, articles, essais que sais-je encore...
Tout cela bien entendu dans le respect de la charte, des coureurs et de chacun.
A VOS PLUMES !!!
Espace de libre-pensée sur le cyclisme actuel
Modérateur : Modos VCN
Re: Espace de libre-pensée sur le cyclisme actuel
Comme un parfum de nos années mortes...
Dans la décennie que nous vivons, nous contastons en 2018 un tournant dans le cyclisme mondial. C'est avec une certaine nostalgie que nous assistons à un retour 20 ans en arrière...
L'ère du suspense et des écarts minimes en montagne semble révolue.
Place au retour des performances hors-du-commun!
Quelques faits avérés viennent confirmer cette tendance:
- la performance très 90's de Froome au Finestre avec un raid comme on n'en voyait plus.
- la capacité de certains coureurs à enchainer Giro et Tour.
- les temps d'ascension de nouveau toujours plus surprenants.
- le retour des machines à rouler qui grimpent comme des dieux, bien aidés semble-t-il par la technologie.
- la présence d'équipes vraiment suspectes capables de transformer un âne en cheval de course.
Faut-il être inquiets pour l'avenir de notre sport? Faut-il craindre un nouveau scandale?
Ou au contraire est-ce une vision trop pessimiste et tronquée de la réalité?
En attendant il faut avouer que si je regarde encore les Grands Tours avec passion, celle-ci a été bien moindre sur ce Tour.
Dans la décennie que nous vivons, nous contastons en 2018 un tournant dans le cyclisme mondial. C'est avec une certaine nostalgie que nous assistons à un retour 20 ans en arrière...
L'ère du suspense et des écarts minimes en montagne semble révolue.
Place au retour des performances hors-du-commun!
Quelques faits avérés viennent confirmer cette tendance:
- la performance très 90's de Froome au Finestre avec un raid comme on n'en voyait plus.
- la capacité de certains coureurs à enchainer Giro et Tour.
- les temps d'ascension de nouveau toujours plus surprenants.
- le retour des machines à rouler qui grimpent comme des dieux, bien aidés semble-t-il par la technologie.
- la présence d'équipes vraiment suspectes capables de transformer un âne en cheval de course.
Faut-il être inquiets pour l'avenir de notre sport? Faut-il craindre un nouveau scandale?
Ou au contraire est-ce une vision trop pessimiste et tronquée de la réalité?
En attendant il faut avouer que si je regarde encore les Grands Tours avec passion, celle-ci a été bien moindre sur ce Tour.
Re: Espace de libre-pensée sur le cyclisme actuel
- les temps d'ascension de nouveau toujours plus surprenants.
- le retour des machines à rouler qui grimpent comme des dieux, bien aidés semble-t-il par la technologie.
Les deux sont liées, on pousse au maximum sur une montée régulière calée au srm qui permet les meilleurs temps d'ascension.
- le retour des machines à rouler qui grimpent comme des dieux, bien aidés semble-t-il par la technologie.
Les deux sont liées, on pousse au maximum sur une montée régulière calée au srm qui permet les meilleurs temps d'ascension.
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Le sucre sportif
- Leader
- Messages : 16645
- Inscription : 10 sept. 2016, 13:25
Re: Espace de libre-pensée sur le cyclisme actuel
Je rejoins le constat d'Akaion : enlever les SRM favoriserait les grimpeurs plus irréguliers et plus tranchants à faire la diff sans plafonner derrière !
Tout le monde attend Pogacar, mais Pogacar n'attend personne
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Le sucre sportif
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- Inscription : 10 sept. 2016, 13:25
Re: Espace de libre-pensée sur le cyclisme actuel
Pour ton post CPT je ne me rends pas compte à quel point les évolutions de matos et le rendement des routes toujours plus belles sur le tdf améliore les performances ou si cela est dû à d'autres améliorations. On sait que la prépa physique la gestion du calendrier est également très optimisé et que la recherche aide ces améliorations dans l'entraînement ou encore dans la prise en charge pour la récup après l'étape la diététique.
C'est multifactoriel mais je suis très gêné par les AUT personnellement ...
C'est multifactoriel mais je suis très gêné par les AUT personnellement ...
Tout le monde attend Pogacar, mais Pogacar n'attend personne
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loloherrera
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Re: Espace de libre-pensée sur le cyclisme actuel
Merci pour ce moment de nostalgiegradouble a écrit : 27 juil. 2018, 10:32 [youtube]https://www.youtube.com/watch?v=XPPMDGdbHdI[/youtube]
Re: Espace de libre-pensée sur le cyclisme actuel
Objectivement,le cyclisme est en récession. Il est aux mains d'une minorité exploitant les technologies, mécaniques et biologiques, jusqu'à l’extrême.Cela ne durera pas,le système est épuisé Qui prendrait des décisions vitales bousculant un système exsangue et fragilisé,je ne vois personne? Le milieu du velo est schizophrene et s'autodétruit
Je répète que les bases économiques de la vie et survie du cyclisme sont minées,le tour de France,y compris, colosse aux pieds d'argile ou arbre qui cache la foret.
Une des rares pistes,les équipes nationales permettant d’échapper à l'emprise des profiteurs actuels.
Je répète que les bases économiques de la vie et survie du cyclisme sont minées,le tour de France,y compris, colosse aux pieds d'argile ou arbre qui cache la foret.
Une des rares pistes,les équipes nationales permettant d’échapper à l'emprise des profiteurs actuels.
Re: Espace de libre-pensée sur le cyclisme actuel
On serait tellement mieux avec une équipe britannique 
Re: Espace de libre-pensée sur le cyclisme actuel
Je suis aussi de cet avis, un retour aux équipes nationales sur les 3 GT pas uniquement le TdF.zwhisop a écrit : 27 juil. 2018, 11:00 Objectivement,le cyclisme est en récession. Il est aux mains d'une minorité exploitant les technologies, mécaniques et biologiques, jusqu'à l’extrême.Cela ne durera pas,le système est épuisé Qui prendrait des décisions vitales bousculant un système exsangue et fragilisé,je ne vois personne? Le milieu du velo est schizophrene et s'autodétruit
Je répète que les bases économiques de la vie et survie du cyclisme sont minées,le tour de France,y compris, colosse aux pieds d'argile ou arbre qui cache la foret.
Une des rares pistes,les équipes nationales permettant d’échapper à l'emprise des profiteurs actuels.
Mais bon, tous ceux qui trempent dans le cyclisme pro n'en veulent pas, toujours des arguments mercantiles d'ailleurs.
Alors que le plus "business" des sports, y arrivent très bien.
Mais on y reviendra forcément le jour où les sponsors auront fuit vers la baballe …
Re: Espace de libre-pensée sur le cyclisme actuel
Au moins ça libérerait Kwiato, Poels et cie de larbiner. Ils seraient leaders dans leur équipe !
Re: Espace de libre-pensée sur le cyclisme actuel
Et seraient remplacés par les frères Yates
Re: Espace de libre-pensée sur le cyclisme actuel
peut-être mais ça éviterait de payer à prix d'or pour larbiner, des mecs qui devraient batailler pour la gagne. Une façon d'éliminer la concurrence.
Et les Yates qui travailleraient pour Thomas ou Froome n'auraient rien de choquant dans ce contexte.
Et les Yates qui travailleraient pour Thomas ou Froome n'auraient rien de choquant dans ce contexte.
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manu74annecy
- Equipier de luxe
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- Inscription : 09 juil. 2014, 10:54
Re: Espace de libre-pensée sur le cyclisme actuel
l'histoire du vélo sur le Tour selon mon ressenti depuis 1989 et ce que je peux en retenir des années antérieures au travers des rétros de Jean-Paul ou les lectures quelles qu'elles soient :
Avant guerre: un cyclisme d'un autre temps, des forçats de la route
45-60 : le cyclisme dans ce qu'il a exprimé de plus romantique avec des champions immuables salués par la postérité (Coppi, Bartali,Robic, Bobbet, Gaul, Koblet), les équipes nationales...
60-75 : Une époque dans la continuité de l'autre avec des coureurs qui font la transition (Bahamontès), des idoles (poupou), mais aussi des stars (anquetil, merckx)
75-90 : Les Français gagnent très souvent le Tour en début de cette période, Hinault en est la tête d'affiche. L'arrivée de Tapie bouleverse la vision économique de ce sport mais Roche, Lemond, Fignon, Delgado, Mottet, Chiappucci se livrent de magnifiques passes d'arme.
90-98 : l'arrivée de l'EPO, qui se généralise peu à peu dans le peloton. Ce n'est pas le début du dopage dans ce sport, mais le produit miracle bouleverse totalement l'approche de la compétition. Son efficacité séduit certains coureurs dans un premier temps, puis certaines équipes, puis l'ensemble du peloton contaminé tels les schtroumpfs noirs. à l'insu des passionnés, indurain, les italiens et les autres préparent des performances de mutant puis y associent leurs équipes qui commencent à cadenasser la course, en montagne, puis en plaine (train saeco). les 4X4 indurain, Riis, Ullrich domient le vélo.
L'affaire Festina met fin à cette période, du moins le croit t-on.
Sinon, c'est le début petit à petit de l'utilisation des oreillettes qui vont se généraliser et faire perdre tout instinct, tout caractère à la génération future.
98-05 : l'ère Armstrong
un renouveau pour un champion qui a vaincu la mort, l'imagine t'on? En fait en coulisse les pratiques initiées dans les années 90 se poursuivent pour la quasi majorité du peloton. Armstrong et son train US postal amplifient encore la domination de l'apoque indurain/banesto. Les sprinteurs eux ne laissent plus que quelques miettes aux baroudeurs
05-12 : le cyclisme se cherche un leader tout en tentant de se dépêtrer des histoires de dopage
La retraite d'Armstrong, l'affaire puerto semble porter le coup fatal au dopage. pas du tout, Landis, Rasmussen, Contador, Ricco et d'autres continuent à promouvoir ce spectre. Durant cette période, beaucoup de vainqueur différents du Tour, Evans en étant le dernier au terme d'une traversé des Alpes qui restera comme le dernier moment de légende de l'épreuve.
12-18 : l'ère Sky
Une ère dédiée à la technologie. On parle moins de dopage physiologique, mais on évoque le dopage mécanique, l'utilisation abusive des AUT. Les coureurs deviennent cadavériques quit à mettre leur santé en jeu. Ils sont esclaves de leurs directeurs sportifs via les oreillettes, ne tentent pas l'effort de trop à cause des SRM. Les courses sont devenues les plus insipides de l'histoire du Tour entre une Sky archidominatrice et des équipes de sprinteurs qui s'accordent pour ne plus laisser jamais aucune chance aux baroudeurs. Le tour est devenu une histoire de 4X4 robotisés et asthmatiques qui ont perdu l'instinct, le romantisme, le caractère de leurs glorieux ainés.
après 18 :
si rien ne change, que le spectacle proposé est toujours aussi fade, que l'attentisme prime sur l'audace, si on ne rend pas au cyclisme les champions qu'il mérite, le public va tourner le dos, puis les sponsors..et le Tour, élément de notre patrimoine national va s'éteindre de sa petite mort pour devenir une épreuve anececdotique de nos vacances d'été.
Avant guerre: un cyclisme d'un autre temps, des forçats de la route
45-60 : le cyclisme dans ce qu'il a exprimé de plus romantique avec des champions immuables salués par la postérité (Coppi, Bartali,Robic, Bobbet, Gaul, Koblet), les équipes nationales...
60-75 : Une époque dans la continuité de l'autre avec des coureurs qui font la transition (Bahamontès), des idoles (poupou), mais aussi des stars (anquetil, merckx)
75-90 : Les Français gagnent très souvent le Tour en début de cette période, Hinault en est la tête d'affiche. L'arrivée de Tapie bouleverse la vision économique de ce sport mais Roche, Lemond, Fignon, Delgado, Mottet, Chiappucci se livrent de magnifiques passes d'arme.
90-98 : l'arrivée de l'EPO, qui se généralise peu à peu dans le peloton. Ce n'est pas le début du dopage dans ce sport, mais le produit miracle bouleverse totalement l'approche de la compétition. Son efficacité séduit certains coureurs dans un premier temps, puis certaines équipes, puis l'ensemble du peloton contaminé tels les schtroumpfs noirs. à l'insu des passionnés, indurain, les italiens et les autres préparent des performances de mutant puis y associent leurs équipes qui commencent à cadenasser la course, en montagne, puis en plaine (train saeco). les 4X4 indurain, Riis, Ullrich domient le vélo.
L'affaire Festina met fin à cette période, du moins le croit t-on.
Sinon, c'est le début petit à petit de l'utilisation des oreillettes qui vont se généraliser et faire perdre tout instinct, tout caractère à la génération future.
98-05 : l'ère Armstrong
un renouveau pour un champion qui a vaincu la mort, l'imagine t'on? En fait en coulisse les pratiques initiées dans les années 90 se poursuivent pour la quasi majorité du peloton. Armstrong et son train US postal amplifient encore la domination de l'apoque indurain/banesto. Les sprinteurs eux ne laissent plus que quelques miettes aux baroudeurs
05-12 : le cyclisme se cherche un leader tout en tentant de se dépêtrer des histoires de dopage
La retraite d'Armstrong, l'affaire puerto semble porter le coup fatal au dopage. pas du tout, Landis, Rasmussen, Contador, Ricco et d'autres continuent à promouvoir ce spectre. Durant cette période, beaucoup de vainqueur différents du Tour, Evans en étant le dernier au terme d'une traversé des Alpes qui restera comme le dernier moment de légende de l'épreuve.
12-18 : l'ère Sky
Une ère dédiée à la technologie. On parle moins de dopage physiologique, mais on évoque le dopage mécanique, l'utilisation abusive des AUT. Les coureurs deviennent cadavériques quit à mettre leur santé en jeu. Ils sont esclaves de leurs directeurs sportifs via les oreillettes, ne tentent pas l'effort de trop à cause des SRM. Les courses sont devenues les plus insipides de l'histoire du Tour entre une Sky archidominatrice et des équipes de sprinteurs qui s'accordent pour ne plus laisser jamais aucune chance aux baroudeurs. Le tour est devenu une histoire de 4X4 robotisés et asthmatiques qui ont perdu l'instinct, le romantisme, le caractère de leurs glorieux ainés.
après 18 :
si rien ne change, que le spectacle proposé est toujours aussi fade, que l'attentisme prime sur l'audace, si on ne rend pas au cyclisme les champions qu'il mérite, le public va tourner le dos, puis les sponsors..et le Tour, élément de notre patrimoine national va s'éteindre de sa petite mort pour devenir une épreuve anececdotique de nos vacances d'été.