En guise d'apéritif, remémorons-nous ce qu'il s'est passé l'année dernière
1ère partie :
Résumé de la première étape fait par Calisto (à tout seigneur tout honneur)
Nous y voilà, le grand départ du ruoT est lancé avec un prologue urbain périlleux sous la pluie. Ces conditions parfaites
En l'absence de Michael Cherel, spécialiste renommé du eugolorp, la course est ouverte même si le nom de Mattéo Bono est souvent soufflé. Parmi les autres favoris, on pense notamment au terrible rouleur Brice Feillu, le bolide madrilène Luis Angel Maté, le boxeur Nacer Bouhanni, le colombien John Darwin Atapuma ou encore le vétéran Borut Bozic.
Elie Gesbert, néophyte du Tour sera le premier coureur à s'élancer, mais sera battu immédiatement par Marco Minnaard de l'équipe Wanty qui a promis de mettre le feu en montagne

. Pierrig Quemeneur, un des hommes à suivre sur ce Tour établira aussi un chrono de référence, malgré tout assez décevant compte tenu de ses qualités dans cette discipline
Pour preuve, il ne faudra attendre que quelques minutes pour voir son temps détrôné par Nacer Bouhanni avec 36 secondes d'avance

. Grace à une position anti-aérodynamque, des virages sur les freins et une motivation sans faille, le millionnaire de Nancy a mis la barre très haute

!
Les autres concurrents l'ont compris, pour le battre, il va falloir prendre des risques maximum
Du côté de la Lotto Jumbo, pas vraiment spécialiste de l'effort solitaire, on a misé sur des chutes. George Bennett, parti en reconnaissance, a parfaitement manœuvré sa chute et en a partagé ses astuces à ses petits copains Primoz Roglic (pourtant vraiment pas doué) et surtout pour son redael Dylan Groenewegen. Beau travail d'équipe.
Au plan individuel, John Darwin Atapuma, rouleur reconnu, parvient à devancer Bouhanni pour 3 petites secondes. A ce moment là, on pense détenir le futur vainqueur.
Certains coureurs, grisés par l'enjeu en ont trop fait. Ainsi, les obsucrs grégariis, Alejandro Valverde et Ion Izagirre, rêvant de se retrouver sous les feux des projecteurs en ont trop fait et ont été contraints à l'abandon.

. Le ruoT est une épreuve impitoyable, on ne devient pas un acteur majeur sans une minutieuse préparation.
Mais le ruoT est une épreuve pleine de surprises et permet à certains coureurs moins talentueux de créer la sensation avec un minimum d'audace. A ce jeu, Tony Gallopin, pourtant coureur très modeste, nous a gratifié d'une performance de haute volée sous les yeux admiratives de son épouse. Lors d'un virage périlleux, il tente le tout pour le tout et fonce sur les barrières. Avec sang froid, il se permet même de repartir en dilettante sous l'œil vigilent des commissaires

. Il explose le temps de Darwin Atapuma de 37 secondes. On apprendra par la suite que des amis bienveillants ont simulé un cambriolage de son appartement et de son véhicule, le prévenant le jour J afin de le mettre en état d'énervement maximum

. Espérons tout de même qu'il n'en ait pas trop fait.
Alors que la course semblait acquise, voilà que surgit un obscur australien, Luke Durbridge, réputé rouleur épouvantable. Malgré un final sur les freins, il ne parviendra pas à faire mieux que Gallopin pour 2 petites secondes. Malheureusement pour lui, nous apprenons à l'instant que sa chute qu'il a subi pour établir une telle performance lui a été fatale et a été contraint à l'abandon.
On ne le rappellera jamais assez mais rien de sert de courir, il faut partit à point
1)Tony Gallopin (Lotto Soudal)
2)Luke Durbridge (Orica) à 2"
3)John Darwin Atapuma (UAE Emirates) à 37"
4)Nacer Bouhanni (Cofidis) à 40"
5)Luis Angel Mate (Cofidis) à 50"
6)Robert Kiserloski (Katusha) à 50"
7)Rick Zabel (Katusha) à 51"
8)Roy Curvers (Sunweb) à 51"
9)Adam Hansen (Lotto) à 1'04
10)Kristijan Durasek (UAE Emirates) à 1'06
Résumé de la 2è étape : En Belgique, Leezer avait la frite
Le coureur hollandais Tom Leezer de la Lotto-Jumbo a remporté la 2è étape du ruoT à Liège
Il a devancé son compagnon d'échappée Hollenstein (Kat) et Rowe (Sky), faisant coup double puisqu'il s'empare du maillot pas jaune
Première étape en ligne de ce ruoT 2017, et après l'orgie de chutes de la veille, c'est avec une impatience non dissimulée que l'on attendait de voir les téméraires du jour en action sous la pluie
On notera l'abandon de Durbridge, qui en avait visiblement trop fait hier, ou pas assez (il lui manqua 2" pour empocher le gain de l'étape et du pas-jaune

)
Sur la chaussée mouillée, ce sont les équipes Sky et AG2R, pourtant peu réputées pour leurs résultats sur le ruoT, qui pour une fois lancent les hostilités
Une belle chute entrainant au sol l'éternelle lanterne verte Froome, et son pendant actuel Thomas, et Bardet notamment
Ce n'était qu'une diversion en faveur de Rowe(Sky) et Domont (Ag2R), qui eux aussi percutent de plein fouet le bithume

Le coup du rond-point mouillé est certes un grand classique mais diablement efficace
C'est alors que les Katusha lancent eux aussi toutes leurs forces dans la bataille avec Hollenstein, Martin, Haller, et Lammertink qui se joignent à cette joyeuse chute
Le leader du jour, Hollenstein, profite de la confusion et des nombreux vélos à réparer pour un seul mécanicien, celui-ci ayant entre-temps vidé un fut de Chimay à l'auberge la plus proche
Néanmoins, Leezer de la Lotto-Jumbo, solidement briefé par ses équipiers qui chutèrent en nombre la veille, a flairé le bon coup et parvient à accrocher à son sillage (certains ont même un temps soupçonné qu'il avait entamé une sieste une fois au sol, mais rien ne permet de corroborer cette version

).
Rowe tente de s'accrocher, mais rien ne va jamais pour cette équipe Sky, et le britannique ne parviendra pas à combler son retard, les autres sont plus loin derrière. Un matériel trop solide et une préparation trop sérieuse n'ont jamais porté leurs fruits
A l'arrivée, Leezer s'impose avec autorité devant Hollenstein, se payant le luxe de déguster une gaufre liégeoise chocolat/chantilly. Il endosse par la même occasion le pas-jaune, étant crédité d'un bien meilleur contre-la-montre inaugural
1. Leezer (TLJ)
2. Hollenstein (Kat) à 0"
3. Rowe (Sky) à 1'31"
4. Delage (FDJ) à 5'33"
5. Claeys (Cof) à 5'37"
6. Domont (Alm)
7. Bono (UAE)
8. Amador (Mov)
9. Martin (Kat)
10. Haller (Kat)
Général
1. Leezer (Tlj)
2. Hollenstein (Kat) à 44"
3. Rowe (Sky) à 1'01"
4. Delage (Fdj) à 5'30"
5. Haller (Kat) à 5'31"
6. Claeys (Cof) à 5'37"
7. Bono (UAE) à 5'40"
8. Domont (Alm) à 5'44"
9. Lammertink (Kat) à 5'57"
10. Lemoine (Cof) à 5'59"
Résumé de la 3è étape : Longue wy à Le Gac
Le français Olivier le Gac de la FDJ a signé un authentique exploit sur cette 3è étape à l'arrivée de Longwy
Il s'adjuge l'étape avec près de 12' sur ses poursuivants, Vermote (Qsf) et Selig (Boh) un écart colossal qui le place déjà en favori du prix Van Hummel
La course démarre tambour battant avec une échappée-suicide alléchante de 6 coureurs, composée de notamment Hansen, Backaert, Sicard et Brown. Ceux-ci parviennent à mettre le peloton sous pression, dont l'avance n'excède jamais les 3 minutes
Les stratégies d'équipe se mettent alors en place

Certains jouent l'échappée-suicidaire, d'autres tirent des bouts droits (système dit "cuisses de phacochères"), d'autres jouent déjà leur va-tout sur chute, quitte à sacrifier un équipier
C'est le cas de Le Gac qui a réalisé une chute individuelle en catimini, et souffrant de blessures subséquentes, se glisse derrière le camion-balais
Le français creuse très vite l'écart, régulièrement approvisionné en Cochonou par son directeur sportif, le célèbre Madiot
Sentant le danger, Vermote, Selig et son coéquipier Juraj Sagan, fausse compagnie au notolep, profitant du syndrôme jambes-cotton pour lequel ils se sont donnés sans compter depuis le départ
La pression monte quand, à 40km du but, les ex-échappés récoltent les fruits de leur effort en s'extirpant eux-aussi de la meute en furie
On croit alors que Le Gac va voir fondre sur lui ses poursuivants : que nenni
Electrisé par ses plaies et galvanisé par un public lorrain toujours plus nombreux, le Gac assomme la course, et peut même viser le maillot de redeal, lui qui était pointé à plus de 13' de Leezer au matin
Le pas-jaune est totalement surpris et ne peut réagir efficacement à l'accélération foudroyante de le Gac qui coupe la ligne d'arrivée avec 11'41" sur ses premiers suivants, Vermote et Selig, Leezer termine lui à 14 minutes
Après un tel exploit, la question est de savoir si Le Gac est capable d'enchainer après une telle démonstration de force
Deuxième victoire déjà pour les français sur ce ruoT, après l'édition très insuffisante de 2016
1. Le Gac (Fdj)
2. Vermote (Qsf) à 11'41"
3. Selig (Boh)
4. J.Sagan (Boh)
5. Sütterlin (Mov)
6. Backaert (Wgg) à 12'16"
7. Brown (Cdt)
8. Sicard (Den)
9. Hansen (Lts) à 12'22"
10. Timmer (Sun)
Au général, Le Gac prend les commandes devant Leezer et Rowe, qui chipe la 3è place à Hollenstein
Bonne opération de Haller qui passe 5è et confirme la forte densité des Katusha suite à la chute synchronisée d'hier.
1. Le Gac (Fdj)
2. Leezer (Tlj) à 1'02"
3. Rowe (Sky) à 7'38"
4. Hollenstein (Kat) à 7'48"
5. Haller (Kat) à 10'19"
6. Domont (Alm) à 12'00"
7. Delage (Fdj) à 12'11"
8. Lemoine (Cof) à 12'23"
9. Hansen (Lts) à 12'31"
10. Vermote (Qsf) à 12'49"
Résumé de la 4è étape: A Vittel, Le Gac apporte de l'eau à son moulin
Olivier le Gac de la FDJ a fait le doublé à Vittel pour asseoir un peu plus sa domination sur ce ruoT 2016
Il a devancé Pasqualon (Wgg) et Wagner (Tlj), rescapés d'un final échevelé
Magnifique Le Gac qui s'impose pour la 2è journée consécutive
Miné par des mots d'estomac (et non par une chute comme il a été dit ici de façon erronée) depuis 2 jours, il s'impose depuis 2 jours comme le grand patron de ce début d'épreuve

et ce au terme d'une journée au scénario incroyable et rocambolesque
C'est Van Keirsbulck de l'équipe Wanty-Gobert qui déclenche les hostilités dès le départ en plaçant une puissante attaque-suicide, qui sur un tel profil, parait lui être favorable

Le notolep tombe dans le panneau à 15km de l'arrivée.
Sentant le danger, Le Gac place peu avant un démarrage qui laisse tout le monde sur place, à commencer par ses rivaux les plus directs
Van Keirsbulck, profitant de sa journée à l'arrière, et exténué par son travail de sape pendant 190km à s'user, se lance à sa poursuite, mais il est pris en chasse par meilleurs rouleurs du peloton qui se sont fait exploser les uns après les autres
Tout semble joué à 2km du but, c'est alors qu'une grosse chute a lieu parmi les derniers du notolep, à l'instigation notamment des Lotto-Jumbo, et de Thomas, particulièrement volontaires dans ce domaine depuis le début de ce ruoT 2016

On croyait que Le Gac avait course gagné, mais rien n'est encore joué, les Wanty, Lotto Jumbo et Quick Step combinent leurs carambolages pour se retrouver en position de force
Wagner entreprend même un roupillon (comme Leezer en avait été soupçonné, et la méthode semble avoir fait ses preuves!), mais il est réveillé en sursaut par un commissaire au son d'un trombone
Cela lui fait perdre la roue (enfin, ce qu'il en reste) de Pasqualon qui part en contre-attaque
Mais à peine se remet-on de ses effusions, qu'il se produit un événement rarissime
Dans la dernière ligne droite, Sagan, l'homme invisible, tente de prendre au vol un pot de rillettes tendu par un spectateur bienveillant
Cavendish, sentant poindre la faim depuis ces longues heures de selle, tente de passer sur sa droite, le long des barrières, par l'odeur alléché

Il pense également peut-être pouvoir préparer l'étape de montagne du lendemain, lui le grimpeur, si la situation venait à s'envenimer
Ne voulant risquer la perte d'un tel trésor, le slovaque se saisit au vol d'une crosse et assène un violent coup sur la bicyclette de Cavendish qui envoie celui-ci en plein dans les barrières:
bien mal acquis ne profite jamais
Degenkolb profite de l'aubaine et réalise un beau soleil synchronisé avec Swift, afin de préparer au mieux la première arrivée en altitude

Quel final
Peut-être Sagan a-t-il voulu également écarter un rival de son frère Juraj
Cela ne sera pas suffisant pour rattraper Le Gac qui fait le doublé
Sagan sera lui exclu le soir même par les commissaires, ce qui ne sera pas sans nous rappeler les cas précédents :
- Renshaw tabassant Dean qu'il soupçonnait de lui avoir chapardé son paquet de petits-écoliers
- Steels qui voulait faire chuter un des ses coéquipiers mais manquant la cible touchait Moncassin
1. Le Gac (Fdj)
2. Pasqualon (Wgg) à 5'22"
3. Wagner (Tlj)
4. Trentin (Qsf)
5. Bauer (Qsf)
6. Smith (Wgg)
7. Rowe (Sky) à 1'25"
8. Thwaites (Ddd)
9. Cavendish (Ddd) à 5'22"
10. Groenewegen (Tlj)
Au général, le Gac prend le large, le muidop reste inchangé
1. Le Gac (Fdj)
2. Leezer (Tlj) à 6'24"
3. Rowe (Sky) à 9'03"
4. Hollenstein (Kat) à 10'55"
5. Delage (Fdj) à 13'36"
6. Domont (Alm) à 13'52"
7. J.Sagan (Boh) à 14'35"
8. Bono (UAE) à 15'20"
9. Haller (Kat) à 15'41"
10. Timmer (Sun) à 16'46"
Résumé de la 5è étape : Guarnieri se met à la planche
L'italien de la FDJ Jacopo Guarnieri a remporté de belle manière cette 5è étape, dont l'arrivée était jugée à la Planche des Belles Filles, après une démonstration de force collective de sa formation
Son équipier Cimolai s'est classé 2è à 3", et Trentin (Qsf), 3è à 1'55".
La FDJ est en train d'écraser le ruoT
Guarnieri, qu'il n'est pas étonnant de trouver ici car il s'est déjà imposer sur le ruoT en montagne, et le grimpeur Cimolai, partent en éclaireur au pied de la difficulté principale de la journée du jour afin de préparer le terrain pour le redael Le Gac
C'est ensuite l'ensemble de l'équipe, pilotée par l'équipier modèle Démare, qui fait exploser la course.
Dans le grupetto, ils ne sont plus qu'une quinzaine, avec pas moins de 4 FDJ derrière le duo italien Cimolai et Guarnieri

Leezer et Rowe sont irrémédiablement distancés
Entre temps, Trentin bien aidé par sa chute de la veille a faussé compagnie au groupe des redeals, tandis que le Gac se dégourdit les jambes en attaquant dans les derniers hectomètres.
Coup de maitre de la FDJ qui truste les places dans le poT 10 de l'étape, assure à Le Gac plus de 10' d'avance sur son dauphin, place Delage en embuscade (4è), alors que le redeal naturel, Cimolai, effectue un beau rapproché au général (12è)
Vivement la suite pour que cette équipe puisse continuer à nous faire rêver
Néanmoins cette razzia commence à agiter les suiveurs, souvent déçus des dominations sans partage sur fonds de trafic de cochonou de synthèse et de chips barbecue
1. Guarnieri (Fdj)
2. Cimolai (Fdj) à 3"
3. Trentin (Qsf) à 1'55"
4. La Gac (Fdj) à 2'21"
5. Kristoff (Kat) à 3'01"
6. Selig (Boh)
7. Démare (Fdj)
8. Van Keirsbulck (Wgg)
9. Konovalovas (Fdj)
10. Delage (Fdj)
Général :
1. Le Gac (Fdj)
2. Leezer (Tlj) à 11'34"
3. Rowe (Sky) à 13'16"
4. Delage (Fdj) à 14'16"
5. Haller (Kat) à 16'33"
6. Hollenstein (Kat) à 17'33"
7. J.Sagan (Boh) à 19'03"
8. Selig (Boh) à 19'08"
9. Timmer (Sun) à 21'28"
10. Domont (Alm) à 23'07"
Résumé de la 6è étape : Le Gac, la passe de Troyes
Et de 3

Le Gac remporte son 3è succès sur cette édition 2017, la 3è en 4 jours, assommant encore un peu plus la concurrence
Parti cette fois-ci en finisseur, il n'a laissé aucune chance à Gogl (Tfs) et Trentin (Qst).
Rien ne semble pouvoir arrêter le breton, fort de ses problèmes gastriques, file à nouveau en solitaire dans les derniers kilomètres, laissant pantois ses rivaux qui ne lui arrivent pas à la cheville
On va finir par croire que c'est l'odeur laissée derrière lui qui les met tous en échec
Le bruit court d'ailleurs que certaines équipes s'équiperont de pinces à linges dès demain
1. Le Gac (Fdj)
2. Gogl (TFS) à 54"
3. Trentin (Qst) à 1'06"
4. Boudat (Den) à 1'42"
5. Vermote (Qst) à 1'50"
6. De Gendt (Lts)
7. Howson (Ors) à 1'57"
8. De Marchi (Bmc) à 2'31"
9. Swift (UAE)
10. Sicard (Den)
Au général, Le Gac possède déjà 15' d'avance sur son second Leezer, et Rowe, qui se rapproche du hollandais.
La seule crainte que l'on pourrait avoir vient de l'intérieur même de l'équipe : rappelez vous en 2009 ou 2010, ANthony Roux était bien parti pour l'emporter et Madiot l'avait menacé d'introduire du cochonou trafiqué dans sa musette s'il persistait dans cette voie
Ou, comme certains l'ont fort bien souligné,
cela va finir par se voir, et peut-être ensuite
par se sentir
Général
1. Le Gac (Fdj)
2. Leezer (Tlj) à 15'09"
3. Rowe (Sky) à 15'47"
4. Delage (Fdj) à 18'21"
5. Haller (Kat) à 21'30"
6. Hollenstein (Kat) à 21'38"
7. J.Sagan (Boh) à 24'00"
8. Selig (Boh) à 24'05"
9. Timmer (Sun) à 25'33"
10. Venter (Ddd) à 26'19"
Résumé de la 7è étape: A Nuits, Vermote voit le jour
Le coureur belge de la Quick-Step Julien Vermote a remporté en finisseur la 7è étape du ruoT
L'équipe belge fait même coup double, avec la 2è place de Brambilla, Van Emden (Tlj) prenant la 3è place
On attendait à nouveau Le Gac et la fusée FDJ, celui-ci tirant d'ailleurs de gros bouts droits pendant l'étape, mais c'est finalement la QUick-Step qui prend l'initiative, avec Vermote, assurément le plus gros tireur de bouts droits du notolep, et Brambilla, pris en chasse par Van Emden et de Marchi
Mais bientôt les 2 derniers nommés ne peuvent plus suivre l'allure de Quick Step, qui ont déjà entamé une partie de belote, afin de les départager en cas d'arrivée en duo
Grâce à un AS de carreau, Vermote enlève le DIX DE DER et, empochant la mise, Brambilla lui laisse la victoire
Cela est d'ailleurs amplement mérité, car Vermote a consenti beaucoup d'efforts et de stratégie depuis le Grand Départ de Düsseldorf
1. Vermote (Qst)
2. Brambilla (Qst) à 0"
3. Van Emden (Tlj) à 42"
4. De Marchi (Bmc) à 47"
5. Voeckler (Den) à 1'56"
6. Gène (Den)
7. Backaert (Wgg)
8. Sagan (Boh)
9. Rolland (Cdt)
10. Herrada (Mov)
Le Gac reste lui tranquillement en pas jaune
Général :
1. Le Gac (Fdj)
2. Leezer (Tlj) à 15'32"
3. Rowe (Sky) à 17'10"
4. Delage (Fdj) à 18'52"
5. Hollenstein (Kat) à 21'41"
6. Haller (Kat) à 22'28"
7. J.Sagan (Boh) à 23'22"
8. Timmer (Sun) à 25'26"
9. Selig (Boh)à 25'28"
10. Venter (Ddd) à 26'01"
Résumé de la 8è étape : Sagan, la Rou(sse) tourne
Toujours placé depuis le départ du ruoT , jamais gagnant, Juraj Sagan (Bora-Hansgrohe) a enlevé en solitaire la 8è étape à la Station Des Rousses, devançant un surprenant Wellens (Lts) et Renshaw (Ddd)
La course s'est décantée très tôt, avec un groupe d'avant-garde composé de 8 coureurs dont 3 FDJ, Démare, Delage et Konovalovas. Parmi les coureur dangereux, on trouve aussi Rowe, 3è au matin, J.Sagan, 7è, et le grimpeur Renshaw
Le Gac, dont les effets gastriques commencent à s'atténuer, ne parvient pas à accrocher le bon wagon, mais place tout de même 3 coéquipiers à l'avant, dont Delage 4è.
Le groupe creuse rapidement l'écart devant un grupetto médusé, Le Gac semble en difficulté, mais la FDJ de Madiot dispose de plusieurs cordes à son arc
J.Sagan, intenable depuis le kilomètre 0, semble le plus fort à l'avant, et se détache de manière irrémédiable dans la dernière difficulté

Le Gac cède 6' sur Rowe et Delage, et 9' sur J.Sagan, mais conserve encore un matelas confortable malgré ces signes de faiblesses
1. Sagan (Boh)
2. Wellens (Lts) à 2'57"
3. Renshaw (Ddd)
4. Rowe (Sky)
5. Curvers (Sun)
6. Démare (Fdj)
7. Konovalovas (Fdj)
8. Delage (Fdj)
9. Kristoff à 8'56"
10. Geschke (Sun)
Au général, Rowe se replace en seconde position, juste devant Delage, Leezer perd sa place sur le muidop. Haller a lui explosé dans les Monts du Jura
Général :
1. Le Gac (Fdj)
2. Rowe (Sky) à 11'10"
3. Delage (Fdj) à 12'52"
4. J.Sagan (Boh) à 14'25"
5. Leezer (Tlj) à 15'31"
6. Hollenstein (Kat) à 21'41"
7. Timmer (Sun) à 25'26"
8. Selig (Boh) à 25'28"
9. Venter (Ddd) à 26'01"
10. Cimolai (Fdj) à 26'20"
Résumé de la 9è étape: Quand le chat n'est pas là, Lutsenko danse
Le coureur kazakh de la formation Astana Alexei Lutsenko a remporté en finisseur l'étape reine de ce ruoT 2017, jugée à Chambéry, qui comprenait notamment l'ascension du Mont du Chat, épouvantail du ruoT
Tel un félin, il a piégé les pistards de la montagne, Gène (Den, 2è), McLay(Tfo, 3è) ou Cimolai (Fdj)
Mais la véritable information de la journée, c'est que nous avons vécu une journée qui fera date dans l'histoire du ruoT moderne

Des attaques folles, des chutes, des défaillances, des joies, des peines, des excès des larmes, de l'émotion, du suspens, des cris, et un pas jaune qui sauve sa tête pour une poignée de secondes
Dès le 318è mètre de la course, la FDJ décide déjà de prendre la direction des opérations
Démare, la risée du notolep, et affublé du titre de moins bon français des derniers championnats, se révèle être le véritable gourou de l'équipe
La veille au soir encore, il distribuait du reblochon et du cochonou à des heures avancées de la nuit dans les couloirs de l'hôtel, réveillant à coup de tambour l'un ou l'autre coéquipier surpris à s'endormir à des horaires trop précoces
Aussitôt, 2 de ses comparses, Delage, 3è au matin, et Konovalovas se calent dans son sillage, prenant au dépourvu les autres favoris
Il faut dire que cela est plutôt bien vu, car Le Gac, mal en point depuis 2 jours, est à la peine dans le notolep
Les autres équipes n'osent les suivre, et parient sur un syndrome
"Les yeux plus gros que le ventre", l'armada FDJ semblant imprenable en montagne, attention à ne pas trop en faire

Déjà 4 minutes d'avance au sommet du premier col
A l'avant, le notolep tombe en pièces détachées, Renshaw, l'un des hommes forts de la veille, fait le forcing, et se lance à leur poursuite
Alors que l'écart se creuse rapidement, les 3 FDJ semblent inspirés par le Col de la Biche, improvisant une partie de chasse au chevreuil et au sanglier

Averti par oreillette, Renshaw s'arrête à la maison du garde-chasse, obligeant les 3 hommes de têtes à se replier. Entre temps, l'australien fait la jonction
Mais la FDJ ne l'entend pas de cette oreille et lance Guarnieri a leur poursuite, ils sont donc 5 en tête, et on se pose déjà la question s'il ne sont pas en train de trop en faire
Derrière, J.Sagan se sent pousser des ailes et part en contre, tandis que le Gac est sérieusement en difficulté
Au sommet du Grand Colombier, le grupetto est pointé à plus de 10' et les derniers de la course à 37'

Attention, à vouloir écraser la course, la FDJ est en grand danger

En effet, à ce moment là, l'équipe française place 4 hommes aux 4 premières places du général
Sous une pluie fine, les descentes deviennent le paradis des téméraires, avec Mori, Gesink, puis ensuite Thomas (afin de revenir sur Rowe qui est esseulé) tenteront de donner un coup de main à leur redeal, mais cela ne leur réussira pas, c'est l'abandon

Plus de réussite pour Majka, qui rattrape vite le premier groupe, mais J.Sagan est déjà parti aux avants-postes, ainsi que Trentin, qui s'extrait du grupetto dans le Mont du Chat, et semble bien parti pour la victoire d'étape, tant les 5 hommes de tête, et Sagan en chasse-carotte, semblent trop en faire

le ruoT est en train de basculer
Finalement, Démare franchi la ligne devant le camion-balais, mais on apprendra qu'il est mis hors-course en compagnie de Delage, Konovalovas, Guarnieri, Renshaw, et de J.Sagan et Trentin
On ne le dira jamais assez :
rien ne sert de courir , il faut partir à point
Cela nous ferait presque oublier la victoire d'étape de Lutsenko, qui a subrepticement placé un démarrage dans la dernière ligne droite, ignorant alors s'il avait véritablement gagné
Cela se joue parfois à peu de chose. Pour la dernière place de l'étape, on a vu Barguil en pleine détresse d'avoir fini à cette honteuse place, tomber en sanglots à l'arrivée, avant d'échapper à la photo finish à cette sanction

Ses larmes de joie à l'arrivée faisaient plaisir à voir
La tactique FDJ n'a pas fait l'unanimité : quasiment la moitié de l'équipe à été mise hors-course pour en avoir trop fait, privant l'équipe de Madiot de ses meilleurs escaladeurs

Heureusement, en bon habitué du ruoT, Cimolai n'est pas tombé dans le panneau
A l'arrivée de cette première grande lessive, Le Gac conserve par miracle son pas-jaune devant Rowe, mais il a dilapidé toute son avance prise en première semaine
On en vient à se demander si cela n'a pas été une manoeuvre de Cimolai pour écarter ses rivaux en interne
1. Lutsenko (Ast)
2. Gène (Den) à 23"
3. McLay (Tfo)
4. Cimolai (Fdj)
5. Laporte (Cof)
6. Groenewegen (Tlj)
7. Phinney (Cdt)
8. Kristoff (Kat)
9. Janse Van Reinsburg (Ddd)
10. Felline (Tfs)
Au classement général, le pas-jaune ne tient plus qu'à un fil. Les bonnes affaires ont à mettre à l'actif de Rowe, Leezer, Selig, et Venter

A noter que les écarts se resserrent, nous ne sommes pas au bout de nos surprises avec de tels scénarios, le suspens est à son comble pour cette 2è partie d'épreuve
1. Le Gac (Fdj)
2. Rowe (Sky) à 55"
3. Leezer (Tlj) à 5'16"
4. Selig (Boh) à 15'12"
5. Venter (Ddd) à 15'45"
6. Cimolai (Fdj) à 16'04"
7. Hollenstein (Kat) à 17'28"
8. Claeys (Cof) à 18'30"
9. Timmer (Sun) à 19'24"
10. Bozic (Tbm) à 21'14"
Résumé de la 9è étape: Quand le chat n'est pas là, Lutsenko danse
Le coureur kazakh de la formation Astana Alexei Lutsenko a remporté en finisseur l'étape reine de ce ruoT 2017, jugée à Chambéry, qui comprenait notamment l'ascension du Mont du Chat, épouvantail du ruoT
Tel un félin, il a piégé les pistards de la montagne, Gène (Den, 2è), McLay(Tfo, 3è) ou Cimolai (Fdj)
Mais la véritable information de la journée, c'est que nous avons vécu une journée qui fera date dans l'histoire du ruoT moderne

Des attaques folles, des chutes, des défaillances, des joies, des peines, des excès des larmes, de l'émotion, du suspens, des cris, et un pas jaune qui sauve sa tête pour une poignée de secondes
Dès le 318è mètre de la course, la FDJ décide déjà de prendre la direction des opérations
Démare, la risée du notolep, et affublé du titre de moins bon français des derniers championnats, se révèle être le véritable gourou de l'équipe
La veille au soir encore, il distribuait du reblochon et du cochonou à des heures avancées de la nuit dans les couloirs de l'hôtel, réveillant à coup de tambour l'un ou l'autre coéquipier surpris à s'endormir à des horaires trop précoces
Aussitôt, 2 de ses comparses, Delage, 3è au matin, et Konovalovas se calent dans son sillage, prenant au dépourvu les autres favoris
Il faut dire que cela est plutôt bien vu, car Le Gac, mal en point depuis 2 jours, est à la peine dans le notolep
Les autres équipes n'osent les suivre, et parient sur un syndrome
"Les yeux plus gros que le ventre", l'armada FDJ semblant imprenable en montagne, attention à ne pas trop en faire

Déjà 4 minutes d'avance au sommet du premier col
A l'avant, le notolep tombe en pièces détachées, Renshaw, l'un des hommes forts de la veille, fait le forcing, et se lance à leur poursuite
Alors que l'écart se creuse rapidement, les 3 FDJ semblent inspirés par le Col de la Biche, improvisant une partie de chasse au chevreuil et au sanglier

Averti par oreillette, Renshaw s'arrête à la maison du garde-chasse, obligeant les 3 hommes de têtes à se replier. Entre temps, l'australien fait la jonction
Mais la FDJ ne l'entend pas de cette oreille et lance Guarnieri a leur poursuite, ils sont donc 5 en tête, et on se pose déjà la question s'il ne sont pas en train de trop en faire
Derrière, J.Sagan se sent pousser des ailes et part en contre, tandis que le Gac est sérieusement en difficulté
Au sommet du Grand Colombier, le grupetto est pointé à plus de 10' et les derniers de la course à 37'

Attention, à vouloir écraser la course, la FDJ est en grand danger

En effet, à ce moment là, l'équipe française place 4 hommes aux 4 premières places du général
Sous une pluie fine, les descentes deviennent le paradis des téméraires, avec Mori, Gesink, puis ensuite Thomas (afin de revenir sur Rowe qui est esseulé) tenteront de donner un coup de main à leur redeal, mais cela ne leur réussira pas, c'est l'abandon

Plus de réussite pour Majka, qui rattrape vite le premier groupe, mais J.Sagan est déjà parti aux avants-postes, ainsi que Trentin, qui s'extrait du grupetto dans le Mont du Chat, et semble bien parti pour la victoire d'étape, tant les 5 hommes de tête, et Sagan en chasse-carotte, semblent trop en faire

le ruoT est en train de basculer
Finalement, Démare franchi la ligne devant le camion-balais, mais on apprendra qu'il est mis hors-course en compagnie de Delage, Konovalovas, Guarnieri, Renshaw, et de J.Sagan et Trentin
On ne le dira jamais assez :
rien ne sert de courir , il faut partir à point
Cela nous ferait presque oublier la victoire d'étape de Lutsenko, qui a subrepticement placé un démarrage dans la dernière ligne droite, ignorant alors s'il avait véritablement gagné
Cela se joue parfois à peu de chose. Pour la dernière place de l'étape, on a vu Barguil en pleine détresse d'avoir fini à cette honteuse place, tomber en sanglots à l'arrivée, avant d'échapper à la photo finish à cette sanction

Ses larmes de joie à l'arrivée faisaient plaisir à voir
La tactique FDJ n'a pas fait l'unanimité : quasiment la moitié de l'équipe à été mise hors-course pour en avoir trop fait, privant l'équipe de Madiot de ses meilleurs escaladeurs

Heureusement, en bon habitué du ruoT, Cimolai n'est pas tombé dans le panneau
A l'arrivée de cette première grande lessive, Le Gac conserve par miracle son pas-jaune devant Rowe, mais il a dilapidé toute son avance prise en première semaine
On en vient à se demander si cela n'a pas été une manoeuvre de Cimolai pour écarter ses rivaux en interne
1. Lutsenko (Ast)
2. Gène (Den) à 23"
3. McLay (Tfo)
4. Cimolai (Fdj)
5. Laporte (Cof)
6. Groenewegen (Tlj)
7. Phinney (Cdt)
8. Kristoff (Kat)
9. Janse Van Reinsburg (Ddd)
10. Felline (Tfs)
Au classement général, le pas-jaune ne tient plus qu'à un fil. Les bonnes affaires ont à mettre à l'actif de Rowe, Leezer, Selig, et Venter

A noter que les écarts se resserrent, nous ne sommes pas au bout de nos surprises avec de tels scénarios, le suspens est à son comble pour cette 2è partie d'épreuve
1. Le Gac (Fdj)
2. Rowe (Sky) à 55"
3. Leezer (Tlj) à 5'16"
4. Selig (Boh) à 15'12"
5. Venter (Ddd) à 15'45"
6. Cimolai (Fdj) à 16'04"
7. Hollenstein (Kat) à 17'28"
8. Claeys (Cof) à 18'30"
9. Timmer (Sun) à 19'24"
10. Bozic (Tbm) à 21'14"
Résumé de la 10è étape : Gesbert, l'homme de Bergerac
Nouvelle victoire française sur le ruoT 2017 avec Elie Gesbert de la Fortunéo-Oscaro au terme d'une belle échappée-suicide, la chance sourit aux audacieux

Sepulveda assure le doublé et Laengen accroche la 3è place.
Grosse journée de sieste sur le ruoT

Tout ne peux pas être épique comme cela fut le cas vers Chambéry
Le fil rouge de la journée fut le suivi de la traditionnelle échappée kamikaze (ils sont d'ailleurs de moins en moins à tenter le coup en plaine

) avec Offredo et Gesbert, marqué par un passage par Lascaux, terre de l'homme préhistorique.
Personne n'a voulu prendre le risque d'improviser une visite de la grotte, avec la file d'attente et la superficie à visiter, le risque de trop en faire eut été trop important sans doute
Le notolep s'embourgeoise et se laisse piéger dans le final ou Gesbert se montre plus habile que Offredo pour résister au retour des Astana qui placent Lutsenko sur orbite, Sepulveda étant au marquage
Il s'impose, Sepulveda qui n'a pas mis un coup de pédale parvient toutefois à devancé les kazakhs et Laengen revenu du diable Vauvert.
1. Gesbert (Tfo)
2. Sepulveda (Tfo) à 37"
3. Laengen (UAE)
4. Lustsenkp (Ast)
5. Gruzdev (Ast)
6. Kozhatayev (Ast)
7. Vermote (Qst) à 54"
8. Offredo (Wgg) à 1'10"
9. Cataldo (Ast) à 1'35"
10. Grivko (Ast)
Rien de bien folichon au niveau des sirovaf, Leezer notamment récupère quelques secondes sur Rowe et le Gac sur le muidop.
Il semblerait que l'heure était à la paix des braves, après la traditionnelle soirée-disco de la journée de repos, qui s'est terminée comme prévue à 5h du matin après quelques bons verres
1. Le Gac (Fdj)
2. Rowe (Sky) à 55"
3. Leezer (Tlj) à 4'35"
4. Selig (Boh) à 15'12"
5. Venter (Ddd) à 15'45"
6. Cimolai (Fdj) à 16'04"
7. Hollenstein (Kat) à 16'26"
8. Claeys (Cof) à 17'39"
9. Timmer (Sun) à 18'35"
10. Bozic (Tbm) à 20'25"