- 17 juin 2018, 09:29
#2845615
Fini les AUT et autres stratégies fines pour déjouer les tests anti-dopage. Une prise de sang par semaine pour chaque coureur avec test d'urine en surplus pour les vainqueurs et tous ceux qui montent sur un podium de fin de course et le dopage en cyclisme devient un simple mauvais souvenir.
Ce serait tellement facile!
La liste ne serait pas très longue amha, j'ai la conviction que 95% des pros sont en parfaite santé, bien au-dessus de la moyenne des citoyens ordinaires. Pour les "champions" ayant besoin d'une pharmacie ambulante pour soigner leur allergie et autres malaises, ils doivent céder leur place aux braves gars n'ayant besoin d'aucun médicament pour faire la course.Wald a écrit : ↑17 juin 2018, 00:34Le problème est que tous les tests de détection de substances (pour simplifier) ont des limites. Un produit dopant qui est très vite éliminé par l’organisme ne sera détecté que juste après la prise, d’où l’intérêt des contrôles hors courses. Pour les produits autorisés pour des raisons médicales comme le salbutamol, les tests de détection juste basés sur la quantité absorbée sont encore plus difficiles à mettre en place car ils doivent tenir compte de la variabilité de la clairance entre individu qui n’est pas seulement dû au fait de faire pipi. Bradounet l’illustre très bien dans ses propos, le métabolisme de ces substances est extrêmement compliqué. Bradounet a simplifié.
Donc l’UCI/AMA se trouve face à un choix, empêcher les coureurs d’avoir des soins appropriés face à une pathologie ou permettre l’utilIsation de médicaments de soin qui peuvent être dopant sans qu’on puisse distinguer les deux. La solution est simple, tu es malade, tu ne cours pas. Ainsi, on élimine tous les asthmatiques en période de susceptibilté ou tous les coureurs ayant besoin de traitement, la liste de coureurs éliminés peut-être assez conséquente.
Fini les AUT et autres stratégies fines pour déjouer les tests anti-dopage. Une prise de sang par semaine pour chaque coureur avec test d'urine en surplus pour les vainqueurs et tous ceux qui montent sur un podium de fin de course et le dopage en cyclisme devient un simple mauvais souvenir.
Ce serait tellement facile!