Nopik a écrit : 05 juin 2018, 18:36Mouais, ayant commencé à suivre le TDF vers 2000 je n'ai jamais eu l'impression qu'Ullrich pouvait battre Armstrong. Pas en 2003 ni à un autre moment.On3 a écrit : 05 juin 2018, 14:55
C'était le seul qui pouvait battre Armstrong à la pédale. Beaucoup ont nourri l'espoir, c'est tout.![]()
2003, c'était autre chose qu'un faire-valoir le père Janou. Foutu Alpe d'Huez ...
C'est ce qui me fait éventuellement penser que ceux qui y ont cru ce sont ceux qui ont eu l'occasion de voir le "grand" Ullrich auparavant et qui se raccrochaient à cela.![]()
Bon, après j'étais pas non plus un grand expert à l'époque, et peut être que 2003 était réellement serré, mais je n'en ai vraiment pas gardé ce souvenir...![]()
C'est un peu ça en effet pour moi.
J'ai connu le grand Ullrich et j'ai toujours espéré avant chaque mois de juillet (de 98 à 2004) qu'il retrouve son niveau mythique de 96-97.
Ce ne fut malheureusement jamais le cas

Je suis encore convaincu que l'Ullrich de 1997 ne faisait qu'une bouchée du petit Armstrong.
D'ailleurs en 96, il s'est retrouvé sur le Tour presque par hasard et s'il n'avait pas larbiné pour l'horrible Bjarne (que je détestais par contre) il aurait pu gagné ce Tour 96, quasiment sans le faire exprès.
Pourquoi je l'aimais bien, je ne sais pas, peut-être la jeunesse, la puissance phénoménal, le style, le côté atypique (jeune allemand de l'Est sans aucune "culture" vélo), l'anéantissement non intentionnel de tous les autres (Riis, Virenque ridiculisés) et puis une bonne bouille, une tête de gentil et j'ai toujours eu "un faible" pour les gentils pas chiants respectueux (un peu trop?) des adversaires.