
On va dire Pantani après son CLM final du Giro 98, et Vino période Telekom aussi, car j'étais moins dupe à ce moment là.
J'aimais bien son côté nibaliesque de pouvoir porter le danger partout , tout en étant le meilleur nulle part.
Modérateur : Modos VCN
J'étais dans l'Alpes d'huez ce jour là, à peu près à 3 km du sommet, j'y étais monté en vélo d'ailleurs. L'impression que m'a laissé Pantani était sur-réaliste, une véritable moto. Honnêtement à l'époque je sous-estimais les problèmes de dopage, mais l'impression m'avait tout de même laissé une gêne profonde sans savoir à quoi ce malaise était du.levrai-dufaux a écrit : 05 juin 2018, 13:24
la montée fabuleuse le lendemain de Pantani vers l'Alpe d'Huez, la folie Once dans l'étape de Mende, le nouveau numéro de Pantani vers Guzet Neige, la chevauchée fantastique pyrénéenne de Virenque sur plus de 100 kms en solitaire (dont on se rappelle davantage pour le décès tragique de Casartelli) et on pourrait aussi ajouter à tout cela le numéro d'ardennais d'Indurain sur la route de Liège![]()
C'était le seul qui pouvait battre Armstrong à la pédale. Beaucoup ont nourri l'espoir, c'est tout.Nopik a écrit : 05 juin 2018, 13:02 Ullrich j'ai jamais compris la hype autour de ce bonhomme.
Peut être existe t'il un schisme entre ceux qui ont vu ses bonnes années et ceux qui ne l'ont vu que durant les années amstrong, lorsqu'il n'était qu'un faire valoir sans aucun intérêt.
Oh ben oui tient en parlant de plaisir coupable.AlbatorConterdo a écrit : 05 juin 2018, 14:47 Peu de plaisir coupable, car j'ignorai tout des casseroles des gars que j'appréciais à l'époque.![]()
On va dire Pantani après son CLM final du Giro 98, et Vino période Telekom aussi, car j'étais moins dupe à ce moment là.
J'aimais bien son côté nibaliesque de pouvoir porter le danger partout , tout en étant le meilleur nulle part.
Je ne comprends absolument pas de quoi tu parles.damienleflahute a écrit : 05 juin 2018, 15:00Oh ben oui tient en parlant de plaisir coupable.AlbatorConterdo a écrit : 05 juin 2018, 14:47 Peu de plaisir coupable, car j'ignorai tout des casseroles des gars que j'appréciais à l'époque.![]()
On va dire Pantani après son CLM final du Giro 98, et Vino période Telekom aussi, car j'étais moins dupe à ce moment là.
J'aimais bien son côté nibaliesque de pouvoir porter le danger partout , tout en étant le meilleur nulle part.![]()
Pour le moment Nibali, c'est aucun scandale de dopage...damienleflahute a écrit : 05 juin 2018, 15:00Oh ben oui tient en parlant de plaisir coupable.AlbatorConterdo a écrit : 05 juin 2018, 14:47 Peu de plaisir coupable, car j'ignorai tout des casseroles des gars que j'appréciais à l'époque.![]()
On va dire Pantani après son CLM final du Giro 98, et Vino période Telekom aussi, car j'étais moins dupe à ce moment là.
J'aimais bien son côté nibaliesque de pouvoir porter le danger partout , tout en étant le meilleur nulle part.![]()
Non mais j'adore Nibali moi! pour le momentEl_Pistolero_07 a écrit : 05 juin 2018, 15:09Pour le moment Nibali, c'est aucun scandale de dopage...
El_Pistolero_07 a écrit : 05 juin 2018, 15:09Pour le moment Nibali, c'est aucun scandale de dopage...
Ullrich, lorsqu'il débarque de nulle part sur le Tour 96, c'est une deflagration. Le gamin, à 22 ans et premier GT, abat un boulot monstre pour son leader Riis et domine malgré tout le reste du champ. Même Froome, au service de Wiggins en 2012, ne m'a pas laissé une telle impression de puissance chez un larbin. Lors de ce Tour 96, en regardant Ullrich, tu te dis que tu assistes à l'émergence d'un coureur capable de remporter 10 Tours de France. Puis ce chrono de fin de Tour à Saint-Emilion...Bon, ensuite, entre Armstrong et ses "soucis" hivernaux, l'histoire ne s'est pas déroulée comme prévue. Quant au Tour 2003, c'est le plus beau de l'ère Armstrong.Nopik a écrit : 05 juin 2018, 13:02 Ullrich j'ai jamais compris la hype autour de ce bonhomme.
Peut être existe t'il un schisme entre ceux qui ont vu ses bonnes années et ceux qui ne l'ont vu que durant les années amstrong, lorsqu'il n'était qu'un faire valoir sans aucun intérêt.
Oh oui, le chrono d'Ullrich en Bianchi, mon premier vrai souvenir de vélo si je ne m'abuseveji2 a écrit : 05 juin 2018, 14:40 Le tour 2003 tiens,
C'est sans doute le plaisir le plus coupable de tous.
Autant les années 94/97 avec Jaja et Virenque, on se doute un peu, c'est pas net, j'étais ado... bref, soit passons. Mais 2003, je sors de plusieurs années de dégoût cycliste, les affaires Festina/Pantani and co m'ont largement déniaisé, je ne suis plus le tour de France que pour les échappées de naze (les victoires d'étapes d'un Jalabert devenu baroudeur, d'un Virenque, d'un Halgand, bref ce qu'il reste quoi...), je suis en plein dégoût Armstrongien et pourtant la folle édition 2003 va me prendre, me saisir et me faire vibrer. des Alpes désordonnées avec la chute de Beloki au coup de tonnerre du CLM dominateur d'Ulrich à la reprise en main par le boss mafieux, je suis accroché, drogué, avec comme fil conducteur la haine d'Armstrong et l'espoir de le voir mordre la poussière d'une manière ou d'une autre... mais finalement il vainc, Ulirch chute... et le dégoût est pire que d'habitude car je sais que j'ai replongé fort sur ce TDF, malgré tout ce que je savais.
J'ai l'impression que chaque pays à son coureur qui a payé un peu plus que les autres : Virenque en France, Vandenbroucke en Belgique, Pantani en Italie... Peut-être aussi parce qu'ils étaient les plus populaires avant les affaires.El_Pistolero_07 a écrit : 05 juin 2018, 15:33 C'est clair que Virenque a payé pour tout le monde, il est passé pour un abruti complet alors que tout le peloton de l'époque tournait à la même essence.