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2013 t'es sûr ? J'ai souvenir qu'il fait une première semaine ok avant le naufrage que l'on sait dans les Pyrénées.
2015 pareil, non, tout est ok jusqu'à la Pierre-Saint-Martin ?
Pour Reichenbach : il ne veut pas faire deux GT cette année.
Je pense qu'on oublie un peu vite toutes les misères dues à sa chute et l'affaire Moscon.
Il voulait peut-être avoir un calendrier prudent après cet hiver perturbé.
L'an dernier il aurait dû faire le tour de Suisse et la Vuelta en "leader" mais a été malade (décidément) ou blessé je ne sais plus.
Il sera peut-être utilisé différemment à l'avenir avec un programme légèrement différencié de Pinot ?
Surtout que Molard peut rendre de bons services aussi, et qu'il y aura probablement un bon équipier grimpeur de plus.
En 2013, les Pyrénées commencent à la 8ème étape. Alors techniquement, ce n'est pas la 1ère semaine, mais on ne va pas chipoter, on est loin de la 3ème semaine.
En 2015, il a à la rue dès la première semaine. Il est déjà à plus de 8mn avant la PSM.
Et je n'ai pas parlé de 2016, considérant qu'il était malade avant le Tour.
@blouss oui je me rappelle tout ça, que les Pyrénées commencent le deuxième week-end 2013 mais je ne me souviens plus s'il était malade ?
C'est surtout qu'il craque de partout (descentes, pas au top, lâche dans la tête) car pas prêt pour ça non ?
Ma question portait sur la maladie en fait
2015 il enchaîne les loses /erreurs en première semaine (bordure, chute traumatisante de Bonnet, incident mécanique sur pavés, etc.
bref au bout de 3 jours il est déjà hors-jeu au général, le CLME et la PSM viendront mettre la deuxième couche...
mais je n'ai pas souvenir qu'il ait été malade pendant ce Tour la première semaine ? et même après, d'ailleurs ?
Je dis malade, mais je ne me souviens plus s'il l'était réellement ou pas. De mémoire, il me semble qu'il s'était plaint d'un mal de gorge en 2015. Mais ce qui est sûr, c'est qu'il n'était pas au niveau attendu.
Oui du coup faire une loi des séries horrible de fragilité/maladie c'est assez extrapolé en fait.
Il a bouclé suffisamment de GT sans effondrement complet pour que ce ne soit pas une exception qui confirme la règle.
Même si le ratio reste suffisamment inquiétant pour qu'il doive poursuivre l'adaptation à ce problème.
Mais en fait elle est en cours je pense aussi...
Ne pas oublier qu'il a des débuts de saison chargés (visiblement trop) et performants en 2015-2016.
Avec pas mal de responsabilité sur les épaules niveau résultats - c'est moins une nécessité pour l'équipe aujourd'hui.
Que les deux années suivantes il réduit la voilure, encore plus cette année, avec en tête à chaque fois de doubler Giro-Tour - ce ne sera plus le cas.
Il faut approfondir encore les analyses, trouver des solutions pour optimiser l'approche et sécuriser l'équipe pour prévenir les risques (individuel et collectifs) d'un effondrement,
mais en fait si on regarde de près il n'est pas du tout "malade de façon rédhibitoire à chaque fois au bout d'un moment... sauf l'année de son podium miraculeux au Tour hein hein le Tour bradé :)"
Ben, je n'ai jamais dit qu'il était malade à chaque fois. Mais le ratio est trop important pour ne pas y voir un problème, dont il faut trouver les causes. De mon humble œil de téléspectateur, j'estime, à tort peut-être, qu'il y a une forte composante mentale là dedans. D'où l'idée de diminuer cette pression, en diluant davantage les objectifs sur la saison et en partageant un peu plus les responsabilités du bilan final de l'équipe.
Ben t'as dit qu'il lui arrivait de tomber malade en première semaine et je ne me remémorais pas ça dans un GT...
Ça aide à affiner le problème de voir que c'est plutôt au bout de 10-15 jours que ça arrive... Et pas toujours.
Vraiment pour le mental je veux bien pour 2013 mais depuis je ne crois pas pour ma part.
Même si c'est suffisamment complexe pour ne pas être trop catégorique, j'ai quand même l'impression que c'est le corps qui lâche d'abord, il arrive à le surmonter, jusqu'à ce qu'il n'y arrive plus, et tout lâche.
Je pense qu'il est le premier à vouloir jouer d'autres objectifs, il l'a toujours fait finalement, mais il aura plus le loisir de le faire avec un seul GT ET un calendrier bien ciblé.
Pour les responsabilités, c'est déjà engagé cette année ça tombe bien, cf. Molard par exemple, et en espérant que Gaudu puisse tenir prochainement le rôle que Sarreau a pour Démare en gros, ça peut bien se goupiller sur l'ensemble d'une saison, en revanche sur un GT ça sera compliqué de partager quand même, partir avec moins de 7 coéquipiers dévoués c'est assez délicat...
Reste l'option de monter Reichenbach d'un cran en lui donnant un rôle de leader bis (ce qui peut servir d'ailleurs tactiquement), mais avec le risque que j'évoquais qu'il soit moins tranchant que ces dernières années quand il est utile en montagne (enfin, en montée :) )
N'y a-t-il pas une surinterprétation de ta part? Je ne crois pas avoir lu tant d'avis définitif que ça. Notamment personne n'a dit qu'il ne devait plus viser les GTs et qu'il n'avait aucune chance d'en gagner un. Avant ce Giro, j'étais aussi persuadé que Pinot gagnerait un jour un GT. J'ai bcp plus de doutes aujourd'hui. Il a 28 ans. Il y a des jeunes qui arrivent, des coureurs de sa génération qui progressent plus que lui. Et il était encore assez loin de la gagne sur ce Giro.
Il y à eu un paquet d'avis définitif, notamment jeudi soir.
En vrai je suis pas sur qu'il y arrivera, mais je pense qu'il jouera la gagne plusieurs fois.
Je pense que on se fait tous des avis définitifs mais jeudi j'ai halluciné du lynchage et pourtant je suis plus Bardetiste à la base.
Je suis d'accord avec tous les derniers messages de Blouss.
Pour une future victoire dans un GT, faut quand même être sacrément optimiste pour y croire. Il passe derrière une multitude de coureurs désormais.
Je suis assez pessimiste sur le futur proche de sa carrière dans les GT. Il n'a aucune chance de briller sue le général du prochain Tour et en 2019, c'est tout pour le Tour, mais avec sa propention à tomber très souvent malade, encore plus sur le Tour, avec la chaleur, le stress et la pression, il y a plus de risque qu'il se foire qu'autre chose.
Après, à la trentaine, il peut avoir quelques bons GT où il ne tombera pas malade (ou tombera malade sans grosse conséquence, comme sur le Giro 2017) mais ça lui fera plus jouer un podium ou un top 5 que la gagne à mon avis.
Pinot ne doit surtout pas aller sur le Tour cette année. Ca va le flinguer et il va s'en prendre plein la tronche (à ce sujet, je trouve qu'il a plutôt une grosse capacité à encaisser les critiques) car il n'a quasiment aucune chance d'y briller pour le général.
Ce n'est pas raisonnable de l'envoyer au Tour. S'il avait abandonné le Giro pour je ne sais quelle raison au bout de 2 semaines j'aurais dit ok, mais là il a terminé le Giro à l'agonie complet et à l'hôpital. Ce qui veut dit qu'il faudra rajouter une semaine de récup en plus par rapport à ce qui était prévu. Et même en coupant (grosso modo) 2 semaines sans vélo, nous ne sommes pas sûr que toute la fatigue du Giro soit effacée pour lui.
Quand Chassé lui a demandé hier si Pinot irait quand même sur le Tour, Madiot a répondu "ON NE RENONCE PAS". Je veux bien, mais au bout d'un moment il faut être raisonnable.
Aller sur la Vuelta pour un top 5, se redonner confiance et enchainer avec le Mondial et la Lombardie est la meilleure des solutions. Et la seule solution viable pour moi.
-Vélomen- a écrit : 27 mai 2018, 19:06
Pinot ne doit surtout pas aller sur le Tour cette année. Ca va le flinguer et il va s'en prendre plein la tronche (à ce sujet, je trouve qu'il a plutôt une grosse capacité à encaisser les critiques) car il n'a quasiment aucune chance d'y briller pour le général.
Ce n'est pas raisonnable de l'envoyer au Tour. S'il avait abandonné le Giro pour je ne sais quelle raison au bout de 2 semaines j'aurais dit ok, mais là il a terminé le Giro à l'agonie complet et à l'hôpital. Ce qui veut dit qu'il faudra rajouter une semaine de récup en plus par rapport à ce qui était prévu. Et même en coupant (grosso modo) 2 semaines sans vélo, nous ne sommes pas sûr que toute la fatigue du Giro soit effacée pour lui.
Quand Chassé lui a demandé hier si Pinot irait quand même sur le Tour, Madiot a répondu "ON NE RENONCE PAS". Je veux bien, mais au bout d'un moment il faut être raisonnable.
Aller sur la Vuelta pour un top 5, se redonner confiance et enchainer avec le Mondial et la Lombardie est la meilleure des solutions. Et la seule solution viable pour moi.
+1 : si c'est pour aller sur le tour et être distancé rapidement, et recevoir son lot de critiques, il n'y a aucun interêt, si ce n'est de s'en prendre plein la tête. Autant reprendre en douceur et viser la Vuelta.
De toute façon, le Tour semble déjà inscrit pour lui en 2019.
Quelqu’un comparait il y a quelques jours Thibaut Pinot au Cadel Evans d'avant Mendrisio. Un sympathique looser souvent placé, souvent guignard aussi, qui craquait quand un boulevard se présentait devant lui.
Cette comparaison n'est pas dénuée d'intérêt. Peut-être manque-t-il seulement à Thibault une victoire déclic, et que des plus belles années se présenteront après la trentaine.
Je vous trouve quand même bien affirmatif sur le fait que Pinot ne fera rien sur le Tour. Il a surement retenu les erreurs de l'an passé de couper trop peu de jours (5 de mémoire) et de vouloir aussi préparer le CLM des France. Une coupure de 10 jours parait suffisante pour récupérer. Ca laisse 4 semaines pour se préparer et avoir un niveau suffisant pour faire de bonnes choses sur le Tour. Et même s'il a tendance à tomber facilement malade, il a aussi régulièrement retrouver un très bon niveau après une maladie.
Tolnoto a écrit : 27 mai 2018, 20:24
Je vous trouve quand même bien affirmatif sur le fait que Pinot ne fera rien sur le Tour. Il a surement retenu les erreurs de l'an passé de couper trop peu de jours (5 de mémoire) et de vouloir aussi préparer le CLM des France. Une coupure de 10 jours parait suffisante pour récupérer. Ca laisse 4 semaines pour se préparer et avoir un niveau suffisant pour faire de bonnes choses sur le Tour. Et même s'il a tendance à tomber facilement malade, il a aussi régulièrement retrouver un très bon niveau après une maladie.
Cela dépend de ce que tu appelles faire des bonnes choses. On attend plus (sponsors compris) qu'une simple victoire d'étape pour un coureur annoncé à 21 ans comme un crack...
