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marooned a écrit : 10 mai 2018, 17:22
Dumoulin moins impressionnant que l'année dernière dans le Blockhaus. Pinot sort un gros sprint donc il avait encore du jus sur la fin.
Sinon comme prévu, ça s'est quand même bien reniflé le cul ce qui a profité à Froome. Il y avait moyen de lui coller une trentaine de secondes.
D'ailleurs Thibaut met une petite cassure aux autres sur la fin, la seconde n'était pas loin d'être comptabilisé.
Pinot a réagi tout de suite sur l'attaque de Yates mais il était beaucoup moins fort et n'a rien pu faire.
Il part avec 10 mètres de retard aussi.
Ce qui n'empêche qu'il était 2 crans en dessous. Même dans la roue, il était explosé. Yates était d'une facilité déconcertante. Il s'arrête même pédaler quelques instants pour se retourner, constater que derrière Pinot coince avant d'en remettre une couche.
Bradounet_ a écrit : 10 mai 2018, 17:17
Simon Yates fumait la pipe quand tout le monde grimaçait.
Haig , il va lui falloir 2 mois de repos après ce Giro, le plus gros du travail va commencer pour lui.
Aru en hausse, il n'a rien perdu sur les autres comme Froome et Dumoulin.
Finalement, mauvaise opération pour Pinot, Pozzo, Lopez et Bennett.
Pas au niveau : Woods , Kreuziger, Meintjes.
Pinot, Pozzo, Lopez et Bennett qui se retrouvent dans un groupe de 5 avec Yates et qui ne collaborent pas, c'est à désespérer. Comment voulez-vous qu'il y ait des écarts en montagne, dès que les mecs ne sont pas seuls, ils refusent de rouler et ça se regroupe.
Lopez n'a jamais été avec les 4 autres réellement (il est revenu quelques secondes avant Dumoulin et Froome c'est vrai à un moment donnée, mais il semblait moins costaud qu'un Carapaz qui était revenu avant lui devant). Après le colombien a été le premier a attaqué mais sans avoir aucune capacité de créer l'écart.
Sinon Bennet et Pozzo se sont bien relayés, Yates n'avait aucune raison de le faire, et j'ai l'impression que Pinot n'avait qu'une idée en tête c'était d'en garder le maximum pour le sprint, il a seulement essayé de suivre Yates sur son attaque mais sans avoir la capacité de le faire.
Dernière modification par luckywinner le 10 mai 2018, 17:29, modifié 1 fois.
La fin confirme quand même que c'était une grosse connerie de laisser partir Chaves dans l'échappée et ensuite de collaborer. Sans Chaves devant, Yates n'aurait pas été dans une position aussi confortable.
Cet Etna c'est finalement une montée assez irrégulière (particulièrement les 4 derniers km), qui avantage les Yates et Pozzo* ça ne m'étonne pas que des coureurs type Froome/Dumoulin soient un poil limité dessus, Pinot dans le style du mec qui aime les efforts "lissés" m'a semblait étre pas mal du tout.
*J'ai été surpris qu'il n'a pas été cité en tant que favoris du Giro, l'an dernier il finit en boulet de canon, et depuis le Tour des Alpes il a un niveau assez monstrueux.
Au final, je ne m'attendais pas à plus de cette étape.
Etape vraiment très agréable, avec une belle échappée, avec une belle victoire pour Chaves. D'ailleurs, l'image de l'arrivée était vraiment belle.
Au final, l'équipe Mitchelton Scott a montré qu'elle était armée pour gagner ce giro. Elle a maintenant 2 cartes maîtresses. Pour le reste, on a vu que Froome s'accrochait, tout comme Aru. Pinot m'a paru juste dans les derniers kilomètres, et il serrait les dents. Dommage, car il y avait matière à reprendre du temps.
Yates laisse gagner Chaves pourquoi?
1-parce qu'il ne voulait pas jouer à la gourmandise avec un maillot rose entériné déjà pour la journée
2 Car Chaves méritait plus en raison de son accession dans l'échappée
3 Car Chaves est son leader puisqu'il a un podium sur le Giro déjà
derniercol a écrit : 10 mai 2018, 17:28
La fin confirme quand même que c'était une grosse connerie de laisser partir Chaves dans l'échappée et ensuite de collaborer. Sans Chaves devant, Yates n'aurait pas été dans une position aussi confortable.
derniercol a écrit : 10 mai 2018, 17:28
La fin confirme quand même que c'était une grosse connerie de laisser partir Chaves dans l'échappée et ensuite de collaborer. Sans Chaves devant, Yates n'aurait pas été dans une position aussi confortable.
Hum pourquoi ? Yates s'est juste montré le plus fort à la fin et est réellement sorti à la pédale (qu'il y ait Chaves ou pas, devant...).
Dernière modification par Tony09* le 10 mai 2018, 17:31, modifié 1 fois.
Les Orica ont bien joué tactiquement, avec Chavès devant Yates a fumé la pipe avec Pinot, Bennet, Pozzo et Lopez. Il a pu attaqué à la fin et prendre l'ascendant sur les autres.
Froome peut prendre cher si il récupère pas d'ici le Zoncolan.
Lopez pas terrible, pas de punch dans les attaques, après avoir bien fait rouler toute l'équipe, ça ira peut être mieux dimanche comme on dépasse les 2000m...mais sa cote a du descendre.
Pinot, Pozzo, Lopez et Bennett qui se retrouvent dans un groupe de 5 avec Yates et qui ne collaborent pas, c'est à désespérer. Comment voulez-vous qu'il y ait des écarts en montagne, dès que les mecs ne sont pas seuls, ils refusent de rouler et ça se regroupe.
Lopez n'a jamais été avec les 4 autres réellement (il est revenu quelques secondes avant Dumoulin et Froome c'est vrai à un moment donnée, mais il semblait moins costaud qu'un Carapaz qui était revenu avant lui devant). Après le colombien a été le premier a attaqué mais sans avoir aucune capacité de créer l'écart.
Sinon Bennet et Pozzo se sont bien relayés, Yates n'avait aucune raison de le faire, et j'ai l'impression que Pinot n'avait qu'une idée en tête c'était d'en garder le maximum pour le sprint, il a seulement essayé de suivre Yates sur son attaque mais sans avoir la capacité de le faire.
Bennett et Pozzo se sont relayés sur 500m avant de se relever. C'est toujours pareil, comme les attaques de 150m avant de se retourner pour voir s'il y a quelqu'un dans la roue : si tu veux faire des écarts, l'effort doit être prolongé. Il faut arrêter de vouloir tout faire péter immédiatement, ce n'est pas comme ça que ça marche.
-Vélomen- a écrit : 10 mai 2018, 17:24
Yates énormissime ! Sans Chavès devant, il serait parti plus tôt et aurait crée un écart encore plus gros !
Il confirme la très grosse impression laissée depuis le début du Giro.
Attention à lui, il a la plus grosse équipe et sait tout faire !
Il sait tout faire y compris perdre un Paris-Nice qui lui semblait acquis en coinçant complétement... La route est encore longue
Exact. Yates a tendance à coincer au lendemain de ses "exploits", je l'ai déjà dit ailleurs. Mais s'il se contente de flinguer à 1 ou 2 bornes de l'arrivée et de réaliser des efforts tendus de 5 ou 6' grand max, attention. Sur Paris-Nice, il est sorti à 5 ou 6 bornes du sommet, et l'an dernier, vers Fayence, c'était dans le col de Bourigaille.
Faut voir ce qu'il peut donner en calmant ses ardeurs et en jouant sur ses qualités de finisseur de la montagne. Je le crois vraiment capable de viser le podium final, voire mieux.