Dopage 2018
Modérateur : Modos VCN
Re: Dopage 2018
Heureusement que cela ne se passe pas comme ça dans le vélo. Non mais, vous imaginez ? Si des types venaient sortir du lit des coureurs avant une grosse étape de montagne....mais où va-t-on ? Hey, franchement, ce monde est fou, non ?Joao, au secours !
Re: Dopage 2018
Au moins il décrit la réalité que l'on connait, que beaucoup abusent et que certains abusent avec une obsession toute scientifique : On prend tout ce qu'on peut. Le passage clef pour moi c'est celui là :wallers a écrit : 02 mai 2018, 00:02Westra, il est vraiment pas gêné : Cocktails de tous les produits limites, simulations de blessures ou de maladies pour avoir des AUT, achat de courses ... "Oui c'est normal, je n'ai rien fait de mal, il fallait bien que je mette les moyens nécessaires pour gagner des courses et avoir des bons contrats".Nopik a écrit : 01 mai 2018, 19:51 Plus de révélations dans le livre sur Westra : tramadol, caféine et négociation en échappée pour gratter une victoire pour mieux négocier son contrat pro.
Certains attendent les dix ans réglementaires pour finir par admettre du bout des lèvres que oui, peut-être que pendant une très brève période de leur carrière, ils ont pu avoir un petit moment de faiblesse coupable et s'être laissés tenter, mais vraiment juste un petit peu et qu'ils le regrettent énormément. Westra non, il est cash.
Mais peut-être n'a-t'il pas tout dit non plus ...
C'est pour ça qu'il faut faire une chasse sans merci aux produits qui améliorent la performance, et si ça signifie que 2 ou 3 ou 5% du peloton actuel ne peut plus concourir efficacement parce qu'ils sont en fait vraiment malades, tant pis, au moins on remet à plat pour les 95 ou 98% du peloton qui lui se sert de toutes les permissions pour optimiser."People say: 'why do you use tramadol? Why a puffer? You do not have asthma anyway'," he told the newspaper. "The answer is simple: because it is allowed and because you will perform better. And if I do not, someone else will. That's what a cyclist thinks."
Re: Dopage 2018
Non, le problème, ce n'est pas qu'il y a des produits qui améliorent la performance, c'est que les AUT sont données avec la plus grande complaisance ou qu'il existe des produits pas contrôlés (genre la Ventoline).
La solution ne consiste donc pas à interdire purement et simplement ces médicaments qui permettent à des malades (des vrais) de continuer à faire leur métier, mais à revoir ce système.
Quelques solutions simples :
- AUT délivrées par des médecins de l'UCI uniquement
- Pas de course sous AUT
- Règles plus claires concernant les produits autorisés et interdits (plus de contrôles "non-négatifs" à des "produits autorisés mais pas vraiment").
- Contrôles annuels/semi-annuels des éventuelles maladies chroniques (type asthme), par des médecins affiliés à l'UCI uniquement.
La solution ne consiste donc pas à interdire purement et simplement ces médicaments qui permettent à des malades (des vrais) de continuer à faire leur métier, mais à revoir ce système.
Quelques solutions simples :
- AUT délivrées par des médecins de l'UCI uniquement
- Pas de course sous AUT
- Règles plus claires concernant les produits autorisés et interdits (plus de contrôles "non-négatifs" à des "produits autorisés mais pas vraiment").
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Re: Dopage 2018
Tant que l'AMA ne changera pas, rien n'évoluera dans le monde du sport et les faux blessés (ou malades) continueront à enquiller les victoires. 

Re: Dopage 2018
Sauf erreur de ma part, si tu admets qu'il n'y ai pas de courses sous AUT, tu admets donc que le coureur asthmatique (le vrai) puisse avoir une AUT pour s'entrainer, mais ne devrait donc pas en course pouvoir être positif/non-négatif au produit pour lequel il a une AUT ? Cela veut donc dire une interdiction globale du produit en course (ie présent dans le corps du coureur en course donc y compris pris avant), avec ou sans AUT. J'ai bien compris ?On3 a écrit : 02 mai 2018, 10:12 Non, le problème, ce n'est pas qu'il y a des produits qui améliorent la performance, c'est que les AUT sont données avec la plus grande complaisance ou qu'il existe des produits pas contrôlés (genre la Ventoline).
La solution ne consiste donc pas à interdire purement et simplement ces médicaments qui permettent à des malades (des vrais) de continuer à faire leur métier, mais à revoir ce système.
Quelques solutions simples :
- AUT délivrées par des médecins de l'UCI uniquement
- Pas de course sous AUT
- Règles plus claires concernant les produits autorisés et interdits (plus de contrôles "non-négatifs" à des "produits autorisés mais pas vraiment").
- Contrôles annuels/semi-annuels des éventuelles maladies chroniques (type asthme), par des médecins affiliés à l'UCI uniquement.
Re: Dopage 2018
Tant que les athlètes pourront faire comme Sharapova et, sauf erreur de date ou de dosages, continuer à optimiser à mort leur médicalisation avec des conséquences exclusivement positives, pas de raison que ça s’arrête.biquet a écrit : 02 mai 2018, 10:15 Tant que l'AMA ne changera pas, rien n'évoluera dans le monde du sport et les faux blessés (ou malades) continueront à enquiller les victoires.![]()
Re: Dopage 2018
Soyons clairs, les corticoïdes par intraveineuses à la Wiggo pour contrer l'asthme, c'est maxi-bullshit et gros foutage de gueule. À côté de ça, Froome et ses 20 puffs, c'est de la petite bière.veji2 a écrit : 02 mai 2018, 10:36Sauf erreur de ma part, si tu admets qu'il n'y ai pas de courses sous AUT, tu admets donc que le coureur asthmatique (le vrai) puisse avoir une AUT pour s'entrainer, mais ne devrait donc pas en course pouvoir être positif/non-négatif au produit pour lequel il a une AUT ? Cela veut donc dire une interdiction globale du produit en course (ie présent dans le corps du coureur en course donc y compris pris avant), avec ou sans AUT. J'ai bien compris ?On3 a écrit : 02 mai 2018, 10:12 Non, le problème, ce n'est pas qu'il y a des produits qui améliorent la performance, c'est que les AUT sont données avec la plus grande complaisance ou qu'il existe des produits pas contrôlés (genre la Ventoline).
La solution ne consiste donc pas à interdire purement et simplement ces médicaments qui permettent à des malades (des vrais) de continuer à faire leur métier, mais à revoir ce système.
Quelques solutions simples :
- AUT délivrées par des médecins de l'UCI uniquement
- Pas de course sous AUT
- Règles plus claires concernant les produits autorisés et interdits (plus de contrôles "non-négatifs" à des "produits autorisés mais pas vraiment").
- Contrôles annuels/semi-annuels des éventuelles maladies chroniques (type asthme), par des médecins affiliés à l'UCI uniquement.
Donc oui, interdiction de courir pour tous ces traitements lourds (soyons clairs, un coureur qui a besoin de ça, c'est NECESSAIREMENT ponctuel et vu l'affliction -si on croit l'extrême lourdeur du traitement-, ça l'empêche dans tous les cas d'exercer son métier au niveau attendu).
C'est la même chose pour les genoux, etc. Si t'as un genou qui te fait mal et que tu besoins de cortico pour ça, tu te reposes et tu ne fais pas de vélo. Oui ce sont des pros, c'est leur métier, mais c'est maxi-foutage de gueule de continuer à courir malgré des problèmes de genoux ou de selle ... qui se résorberont précisément quand tu seras au repos.

Pour le reste, la ventoline ne se prend pas avec AUT. Je plaide pour sortir la ventoline de la zone grise et un abaissement du seuil. Il y a un seuil (qui est déjà proprement hallucinant), si t'es au-dessus, tu prends ta suspension et t'arrêtes de nous mener en bateau pendant 2 ans.
Mais encore une fois, tu sais très bien que ce n'est pas le sujet pour Froome. Vu les niveaux, il a ingéré un médoc, ce qui n'est pas permis par le règlement (contrairement au puff).
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Re: Dopage 2018
Nous avons tous les deux des approches différentes, ma crainte est toujours celle de la largeur de la fenêtre que l'on met en place pour les "vrais malades" après avoir fermé la porte... Plus elle est large, plus les faux malades s'y glissent. A l'heure actuelle, pour beaucoup de substances "non-interdites" elle est super large et soutient activement l'optimisation médicamenteuse : tu prends tout ce qui n'est pas interdit jusqu'au seuil de non interdiction pour les molécules qui en ont, et hop ça t'aidera peut être que pour 1 ou 2% au pire, mais ça ne peut pas faire de mal.
A mon sens, si un niveau d'exigence plus drastique rend compliqué pour tel ou tel très très rare malade de faire du cyclisme en professionnel mais permet de lutter fortement contre le dopage, c'est une mesure justifiée... quand 80% du peloton puff puff, il faut bien en venir à des mesures à impact.
A mon sens, si un niveau d'exigence plus drastique rend compliqué pour tel ou tel très très rare malade de faire du cyclisme en professionnel mais permet de lutter fortement contre le dopage, c'est une mesure justifiée... quand 80% du peloton puff puff, il faut bien en venir à des mesures à impact.
Re: Dopage 2018
Si l'AMA n'était pas aussi laxiste, ces cas n'existeraient pas. L'AMA fait mal son boulot, point. Le jour ou on aura une AMA ferme et crédible, les futurs Westra, Sharapova, Wiggins, Sundby, Williams sisters, etc, seraient dans la merde.veji2 a écrit : 02 mai 2018, 10:43Tant que les athlètes pourront faire comme Sharapova et, sauf erreur de date ou de dosages, continuer à optimiser à mort leur médicalisation avec des conséquences exclusivement positives, pas de raison que ça s’arrête.biquet a écrit : 02 mai 2018, 10:15 Tant que l'AMA ne changera pas, rien n'évoluera dans le monde du sport et les faux blessés (ou malades) continueront à enquiller les victoires.![]()
Re: Dopage 2018
On3 a écrit : 02 mai 2018, 11:06Soyons clairs, les corticoïdes par intraveineuses à la Wiggo pour contrer l'asthme, c'est maxi-bullshit et gros foutage de gueule. À côté de ça, Froome et ses 20 puffs, c'est de la petite bière.veji2 a écrit : 02 mai 2018, 10:36
Sauf erreur de ma part, si tu admets qu'il n'y ai pas de courses sous AUT, tu admets donc que le coureur asthmatique (le vrai) puisse avoir une AUT pour s'entrainer, mais ne devrait donc pas en course pouvoir être positif/non-négatif au produit pour lequel il a une AUT ? Cela veut donc dire une interdiction globale du produit en course (ie présent dans le corps du coureur en course donc y compris pris avant), avec ou sans AUT. J'ai bien compris ?
Donc oui, interdiction de courir pour tous ces traitements lourds (soyons clairs, un coureur qui a besoin de ça, c'est NECESSAIREMENT ponctuel et vu l'affliction -si on croit l'extrême lourdeur du traitement-, ça l'empêche dans tous les cas d'exercer son métier au niveau attendu).
C'est la même chose pour les genoux, etc. Si t'as un genou qui te fait mal et que tu besoins de cortico pour ça, tu te reposes et tu ne fais pas de vélo. Oui ce sont des pros, c'est leur métier, mais c'est maxi-foutage de gueule de continuer à courir malgré des problèmes de genoux ou de selle ... qui se résorberont précisément quand tu seras au repos.![]()
Pour le reste, la ventoline ne se prend pas avec AUT. Je plaide pour sortir la ventoline de la zone grise et un abaissement du seuil. Il y a un seuil (qui est déjà proprement hallucinant), si t'es au-dessus, tu prends ta suspension et t'arrêtes de nous mener en bateau pendant 2 ans.
Mais encore une fois, tu sais très bien que ce n'est pas le sujet pour Froome. Vu les niveaux, il a ingéré un médoc, ce qui n'est pas permis par le règlement (contrairement au puff).

Re: Dopage 2018
Peut on interdire à un asmathique , un diabétique ou tout autre malade Chronique la pratique de son métier, je ne suis pas certain que que la législation internationale le permette.
Re: Dopage 2018
Evidemment qu'on peut. Tu as déjà vu beaucoup d'aveugles chauffeurs de bus toiximista a écrit : 02 mai 2018, 12:33 Peut on interdire à un asmathique , un diabétique ou tout autre malade Chronique la pratique de son métier, je ne suis pas certain que que la législation internationale le permette.


Re: Dopage 2018
Ca n'a rien à voir.
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- Inscription : 09 oct. 2014, 10:43
Re: Dopage 2018
Comme beaucoup de confessions spontanées, je ne pense pas que celle de Westra soit complète.wallers a écrit : 02 mai 2018, 00:02Westra, il est vraiment pas gêné : Cocktails de tous les produits limites, simulations de blessures ou de maladies pour avoir des AUT, achat de courses ... "Oui c'est normal, je n'ai rien fait de mal, il fallait bien que je mette les moyens nécessaires pour gagner des courses et avoir des bons contrats".Nopik a écrit : 01 mai 2018, 19:51 Plus de révélations dans le livre sur Westra : tramadol, caféine et négociation en échappée pour gratter une victoire pour mieux négocier son contrat pro.
Certains attendent les dix ans réglementaires pour finir par admettre du bout des lèvres que oui, peut-être que pendant une très brève période de leur carrière, ils ont pu avoir un petit moment de faiblesse coupable et s'être laissés tenter, mais vraiment juste un petit peu et qu'ils le regrettent énormément. Westra non, il est cash.
Mais peut-être n'a-t'il pas tout dit non plus ...
Son Paris Nice 2012, franchement, il évolue à un niveau tellement supérieur au reste de sa carrière...
Surtout que son équipe Vacansoleil, que de casseroles ils ont accumulé au fil des années... le De Gendt du Giro 2012, c'est aussi une grosse blague. Aussi faible était le plateau cette année-là, le voir le plus fort dans le Mortirolo, comment dire...


Re: Dopage 2018
Dès lors qu'un mec avoue que sur telle ou telle course il a pris ceci ou cela, pour moi il est clair qu'il a sans doute pris quelques trucs sur ses plus grosses perfs. le Westra qui monte Mende comme un avion, c'est assez clair en effet.
Re: Dopage 2018
Oui notre monde regorge de filous (j'aime bien ce terme), mais je ne pense pas que quelqu'un le découvre seulement maintenant, et cela n'existe pas qu'en cyclisme, des filous, il y en a partout, dans tous les sports et à tous les niveaux.
Moi le footeux du dimanche, il m'est arrivé d'entendre un arbitre de touche dire aux adversaires qu'il a "protégé" son équipe à la fin d'une rencontre, comme si cela était normal de tricher.
Et ce sera pareil dans 10 ans, dans 20 ans et dans 100 ans.
Moi le footeux du dimanche, il m'est arrivé d'entendre un arbitre de touche dire aux adversaires qu'il a "protégé" son équipe à la fin d'une rencontre, comme si cela était normal de tricher.
Et ce sera pareil dans 10 ans, dans 20 ans et dans 100 ans.
Re: Dopage 2018
On3 a écrit : 02 mai 2018, 11:06
Soyons clairs, les corticoïdes par intraveineuses à la Wiggo pour contrer l'asthme, c'est maxi-bullshit et gros foutage de gueule. À côté de ça, Froome et ses 20 puffs, c'est de la petite bière.
Donc oui, interdiction de courir pour tous ces traitements lourds
donc Froome ce n'est pas un traitement lourd alors ?
Pour un cyclisme réactionnaire 

Re: Dopage 2018
Je ne suis pas médecin, mais ce à quoi il se fait choper, c'est assez pathétique. Un cachet de cortico, c'est pas ça qui te fait gagner le TDF.tuco a écrit : 02 mai 2018, 15:23On3 a écrit : 02 mai 2018, 11:06
Soyons clairs, les corticoïdes par intraveineuses à la Wiggo pour contrer l'asthme, c'est maxi-bullshit et gros foutage de gueule. À côté de ça, Froome et ses 20 puffs, c'est de la petite bière.
Donc oui, interdiction de courir pour tous ces traitements lourds
donc Froome ce n'est pas un traitement lourd alors ?
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Re: Dopage 2018
si il n'y a pas de contre indication a la pratique ,interdire à un sportif de participer est une discrimination donc interdite par la loi.jimmy39 a écrit : 02 mai 2018, 12:37Evidemment qu'on peut. Tu as déjà vu beaucoup d'aveugles chauffeurs de bus toiximista a écrit : 02 mai 2018, 12:33 Peut on interdire à un asmathique , un diabétique ou tout autre malade Chronique la pratique de son métier, je ne suis pas certain que que la législation internationale le permette.![]()