Qu'est ce qu'une belle course?

[Alexstru]

Les classiques du printemps sont désormais terminées ! Les avis sur le forum concernant la qualité du spectacle offert sont très contrastés voir parfois opposés (surtout après les deux dernières ardennaises).

D'où la question que je me pose depuis longtemps: Qu'est ce qu'une belle course?


S'il est facile de ranger dans la catégorie des belles courses le Gand-Wevelgem 2015 couru sous la tempête, le paris Roubaix de Hayman ou une étape de GT avec 50km de bordures, il est nettement plus difficile d'être d'accord sur les reste.

Alors, pour vous, quels sont les éléments qui font d'une course une belle course?

[Noé]

Une course où je vibre. Peu importe la raison et la course. Il n'y a que cela qui ait une quelconque importance à mes yeux.

[DanielH]

Pour la plupart des suiveurs "lambda", quand son favori ne gagne pas, "la course était nulle à chier... "

Perso, peu importe le vainqueur, j'aime voir de l'indécision, des gars qui se battent, qui donnent du spectacle. J'aime voir qu'à 50, 40, 30, 20, 10 ou 5 km de l'arrivée, on vibre et on est incapable de désigner un vainqueur "à l'avance"... Comme souvent sur les flandriennes, d'ailleurs...

[-Zabel21-]

- Un minimum de suspens
- Une course de mouvement
- Le coeur qui s'emballe

[ulysse1]

je modifierais un petit peu la question en : qu' aimez-vous le plus dans une course ?

pour moi , en montagne , que la bagarre entre favoris démarre avant le dernier col ( ce qui en plus garantit de vrais écarts ) ;

sur le plat , une course-poursuite entre plusieurs groupes , et cerise sur le gâteau une vue d' hélicoptère de bordures en train de se constituer ou assez récentes pour qu' on voie sur la même image plusieurs groupes

[-Kasseifretter-]

...

Un peu pareil mais je pense que l'on peut apprécier une démonstration technique ou physique (du moment où ça reste crédible ) genre tableau noir.
Après, évidemment, il ne faut pas que le scénario prévisible se répète toutes les courses car c'est vite lassant.
L'exemple des sprints à la Kittel sur le Tour sont l'exemple du truc chiant au possible.
Cet hiver, les démonstrations de force de MvdP en cyclo-cross ont forcément nuit à l'intérêt des courses mais il faut quand même reconnaître que c'était balèze à réaliser.

[Le sucre sportif]

Pour la plupart des suiveurs "lambda", quand son favori ne gagne pas, "la course était nulle à chier... "

Perso, peu importe le vainqueur, j'aime voir de l'indécision, des gars qui se battent, qui donnent du spectacle. J'aime voir qu'à 50, 40, 30, 20, 10 ou 5 km de l'arrivée, on vibre et on est incapable de désigner un vainqueur "à l'avance"... Comme souvent sur les flandriennes, d'ailleurs...

Idem que toi, peu importe le vainqueur, il faut que l'on ait un peu de suspense, de la tactique entre les différents intérêts des coureurs (donc qu'ils aient un profil différent) et surtout que le vainqueur soit méritant !

Après, si un coureur part en solitaire à 50 bornes de l'arrivée et tient tête aux autres, même s'il n'y a plus de suspense, ça me va très bien ! L'histoire de la course et les lieux de passage de la course ainsi que les paysages sont également un critère prépondérant pour moi

Très bonne question Alextru

[Richard]

Une course qui fabrique des émotions.

ça peut être pour plein de raisons... et prendre des formes très variées donc

[gradouble]

Une course où on ne peut pas se permettre de faire la sieste tout simplement; où que l'on ne peut pas regarder en accéléré lorsqu'elle est enregistrée.

Sinon, en gros, l'idéal, c'est, quelque soit le profil :
- un peloton en miette en tout début de course sur un coup de Trafalgar (genre bourdures dès les premiers km ou premier col à bloc d'une étape de montagne)
- des équipiers aux oubliettes tôt dans la course
- des combats entre leaders, loin, très loin de l'arrivée
- des rebondissements
- des défaillances
- des remontées folles
et en prime un petit suspense à l'arrivée entre les 2 meilleurs leaders.

Voilà tout ça plus ou moins dosé.

[CaramelMou]

L'identité du vainqueur a quand même de l'importance, je vais faire dans le facile mais Sky avec Froome ça a rarement donné une belle course sur les étapes du Tour à l'exception de son escapade avec Sagan pour l'arrivée à Montpellier en 2016. C'est un peu l'équivalent montagne des sprints de Kittel donc finalement une belle course c'est juste une course où il y a du suspense (le sprint à Limoges entre l'Allemand et Coquard, c'est pas forcément une belle course mais ça reste bien supérieur à la majorité des sprints donc on peut dire un beau dernier km ). En dehors du suspense, on a d'autres facteurs qui rentrent en ligne de compte et l'identité du vainqueur joue forcément un peu : Nibali à MSR, ça m'en a touché une sans faire bouger l'autre et j'ai préféré la victoire de Molard sur Paris-Nice

[dolipr4ne]

Que la course soit lancée d'assez loin. Si, possible avec du suspense. Je ne demande pas beaucoup plus.

[Bradounet_]

Une belle course, c'est une course où l'on a pu voir ce que chacun des principaux protagonistes avaient dans le ventre (je ne parle pas d'une épidémie de gastro sur la course vous l'aurez compris).

[AlbatorConterdo]

Une belle course, c'est une course où l'on a pu voir ce que chacun des principaux protagonistes avaient dans le ventre (je ne parle pas d'une épidémie de gastro sur la course vous l'aurez compris).

Dumoulin arrive à concilier les 2 versions.

[Nopik]

En tant que spectateurs nous sommes difficiles à contenter. Je m'explique :
- Lorsque les cadors s'expliquent dans la dernière difficulté / les derniers km / au sprint : le plus fort/rapide/puncheur s'impose. Course bof.
- Lorsque la course est décantée de plus loin, un gars arrive à partir plus ou moins en facteur et derrière ca se regarde en chien de faïence. Course bof.
- Lorsque la course se fait sur un tempo hyper élevé avec écrémage par l'arrière, on se fait chier.
- Lorsqu'une échappée matinale se dispute la victoire, c'est bof bof.

Du coup, concrètement, il reste quoi pour satisfaire le public ?
Une course lancée de loin, avec un groupe de FAVORIS qui s'isole, plusieurs attaques, des rebondissements, et une décision dans les derniers km ? C'est à peu près ca ?

[Thor8_one]

Une belle course, c'est une course où l'on a pu voir ce que chacun des principaux protagonistes avaient dans le ventre (je ne parle pas d'une épidémie de gastro sur la course vous l'aurez compris).

Tu as dû aimer l étape du Giro avec la pause caca de Dumoulin

[Thor8_one]

En tant que spectateurs nous sommes difficiles à contenter. Je m'explique :
- Lorsque les cadors s'expliquent dans la dernière difficulté / les derniers km / au sprint : le plus fort/rapide/puncheur s'impose. Course bof.
- Lorsque la course est décantée de plus loin, un gars arrive à partir plus ou moins en facteur et derrière ca se regarde en chien de faïence. Course bof.
- Lorsque la course se fait sur un tempo hyper élevé avec écrémage par l'arrière, on se fait chier.
- Lorsqu'une échappée matinale se dispute la victoire, c'est bof bof.

Du coup, concrètement, il reste quoi pour satisfaire le public ?
Une course lancée de loin, avec un groupe de FAVORIS qui s'isole, plusieurs attaques, des rebondissements, et une décision dans les derniers km ? C'est à peu près ca ?

Une course où un gars sorts en couteau que derrière ca s organise pour revenir au il y ai un contre à x km de l arrivee et que l un des coureurs qui a bossé l emporte... autant dire rare

[Le sucre sportif]

En tant que spectateurs nous sommes difficiles à contenter. Je m'explique :
- Lorsque les cadors s'expliquent dans la dernière difficulté / les derniers km / au sprint : le plus fort/rapide/puncheur s'impose. Course bof.
- Lorsque la course est décantée de plus loin, un gars arrive à partir plus ou moins en facteur et derrière ca se regarde en chien de faïence. Course bof.
- Lorsque la course se fait sur un tempo hyper élevé avec écrémage par l'arrière, on se fait chier.
- Lorsqu'une échappée matinale se dispute la victoire, c'est bof bof.

Du coup, concrètement, il reste quoi pour satisfaire le public ?
Une course lancée de loin, avec un groupe de FAVORIS qui s'isole, plusieurs attaques, des rebondissements, et une décision dans les derniers km ? C'est à peu près ca ?

Parmis tes propositions, je vote bof bof Parce que justement le niveau dans une échappée est plus hétérogène, les formes des coureurs et les profils varient, les intérêts aussi : certains sont là pour l'étape, d'autres des classements annexes, d'autres pour préparer le terrain pour leur leader. Il y a beaucoup d'incertitudes ! J'ai beau m'y intéresser je suis toujours surpris par le résultat, et c'est ça que j'aime, la vie normale et tellement prévisible, le sport ça doit aussi être de l'incertitude !

Je préfère surtout les grosses échappées qui prennent beaucoup de champs et une difficulté à 15-20 bornes de la fin, histoire que ça explose et que les alliances entres le/les leaders et leurs poursuivants se mettent en place entre les coureurs. Ce sont les victoires dont je me souviens, et qui me font le plus plaisir car les mecs ont bouffé du vent toute la journée, et ne sont pas resté planqué au chaud en attendant que leur grégario leur servent leur bidon sur un plateau.

Récemment, la victoire de Simon Geschke qui m'avait surpris sur le tdf, ou encore celle de Cousin. Même si le dénouement n'est pas celui que j'espérais, c'est là où j'ai le plus vibré de l'année tellement c'était théâtral comme arrivée

Après il y a des courses qui n'ont pas besoin de scénario rocambolesque pour que je les apprécie : les monuments et les grands tours.

[Inferno]

Une belle course, c'est une course où les cyclistes démarrent du départ, ils font le parcours et à la fin il y a un vainqueur.

Une pas belle course, c'est une course où les cyclistes démarrent du départ, ils font le parcours et à la fin il y a un vainqueur...Mais c'est pas pareil.

[Thor8_one]

Une belle course, c'est une course où les cyclistes démarrent du départ, ils font le parcours et à la fin il y a un vainqueur.

Une pas belle course, c'est une course où les cyclistes démarrent du départ, ils font le parcours et à la fin il y a un vainqueur...Mais c'est pas pareil.

mais c est une belle course

[Noé]

En tant que spectateurs nous sommes difficiles à contenter. Je m'explique :
- Lorsque les cadors s'expliquent dans la dernière difficulté / les derniers km / au sprint : le plus fort/rapide/puncheur s'impose. Course bof.
- Lorsque la course est décantée de plus loin, un gars arrive à partir plus ou moins en facteur et derrière ca se regarde en chien de faïence. Course bof.
- Lorsque la course se fait sur un tempo hyper élevé avec écrémage par l'arrière, on se fait chier.
- Lorsqu'une échappée matinale se dispute la victoire, c'est bof bof.

Du coup, concrètement, il reste quoi pour satisfaire le public ?
Une course lancée de loin, avec un groupe de FAVORIS qui s'isole, plusieurs attaques, des rebondissements, et une décision dans les derniers km ? C'est à peu près ca ?

Parmis tes propositions, je vote bof bof Parce que justement le niveau dans une échappée est plus hétérogène, les formes des coureurs et les profils varient, les intérêts aussi : certains sont là pour l'étape, d'autres des classements annexes, d'autres pour préparer le terrain pour leur leader. Il y a beaucoup d'incertitudes ! J'ai beau m'y intéresser je suis toujours surpris par le résultat, et c'est ça que j'aime, la vie normale et tellement prévisible, le sport ça doit aussi être de l'incertitude !

Je préfère surtout les grosses échappées qui prennent beaucoup de champs et une difficulté à 15-20 bornes de la fin, histoire que ça explose et que les alliances entres le/les leaders et leurs poursuivants se mettent en place entre les coureurs. Ce sont les victoires dont je me souviens, et qui me font le plus plaisir car les mecs ont bouffé du vent toute la journée, et ne sont pas resté planqué au chaud en attendant que leur grégario leur servent leur bidon sur un plateau.

Récemment, la victoire de Simon Geschke qui m'avait surpris sur le tdf, ou encore celle de Cousin. Même si le dénouement n'est pas celui que j'espérais, c'est là où j'ai le plus vibré de l'année tellement c'était théâtral comme arrivée

Après il y a des courses qui n'ont pas besoin de scénario rocambolesque pour que je les apprécie : les monuments et les grands tours.

Absolument du même avis. J'aime beaucoup les belles échappées matinales qui se disputent la victoire, surtout sur des étapes vallonnées ou de montagne, surtout quand il y a une incertitude sur la victoire des échappées ou du peloton