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Faut bien se dire que si ils sont contrôlés positif durant la course, c'est qu'ils ont bien chargé les doses. Car plein de coureurs passent entre les contrôles en respectant de bon protocole
Mais ça n'a rien d'étonnant. Les mecs sont souvent prêts à tout pour sortir de la pauvreté . N'oublions pas que dans la majorité des pays pauvres, le sport est vecteur de promotion sociale et dépasse largement le champ de la simple compétition sportive. Beaucoup de sportifs sont prêts à prendre de gros risques (notamment sanitaires) pour pouvoir sortir un peu de l'ornière.
C'est pour cette raison que je trouve bien qu'un gamin comme Kevin Rivera, manifestement très doué, ait la chance d'avoir été engagé dans une équipe Européenne. S'il était resté chez lui, il est probable que son nom se serait ajouté à la très longue liste des talents sud-américains bousillés par des pratiques précoces de dopage massif.
Il y a quand même Huertas qui était chez Lizarte et qui avait peut-être une chance de passer dans une équipe pro plus tard.
Bon c'est sur que les jeunes SudAm' qui réussissent, c'est ceux qui ne courent quasiment pas au pays.
Disons que en ce qui concerne Rivera je serai moins optimiste que toi.
Quand tu entend dans le peloton la réputation de l’équipe dans laquelle il est. Puis que tu te renseigne sur ça victoire sur le TOC ...(à 5.9-6w/kg sur 40min tu fini à 2min de lui en haut du col).
daizenshu_ a écrit : 31 janv. 2018, 18:56
A noter que tous les membres de l'équipe Extralum Tierniticos ont été contrôlés positifs. Y compris Jason Huertas, habituellement chez Lizarte, donc...
En tant que récidivistes, les frères Rojas devraient prendre une suspension à vie.
Bon potentiel le Huertas. Enfin, à 18/19 ans tu prends de l'EPO, tu dégages.
Bon potentiel mais si il prend de l'EPO quand il passe dans une grosse équipe il passe au passeport biologique, c'est fini il fait plus rien, quand tu vois ça tu comprends mieux pourquoi, c'est carrément de la tromperie sur la marchandise
geraudflores a écrit : 31 janv. 2018, 23:33
Disons que en ce qui concerne Rivera je serai moins optimiste que toi.
Quand tu entend dans le peloton la réputation de l’équipe dans laquelle il est. Puis que tu te renseigne sur ça victoire sur le TOC ...(à 5.9-6w/kg sur 40min tu fini à 2min de lui en haut du col).
Voila, ça c'est l'autre problème, ensuite toutes les performances sont suspectes
On note une progression pour nous dévoiler ces cas en quelques semaines. Il ne semble pas que ça soit la même chose pour la blague Froome qui dure depuis plusieurs années.
Booze a écrit : 28 janv. 2018, 11:54
Sinon, personne sur le forum - à l'exception des fanboys -ne se plaint de la lutte antidopage dans le cyclisme ou ne defend les contrevenants.
Dans tes interventions sur le sujet tu aimes decrire les fans de velos comme des pleurnicheurs. C'est injuste. Ce que dénoncent certains, c'est le refus des medias mainstream de reconnaitre les efforts du cyclisme dans la lutte anti-dopage tout en fermant les yeux sur cette problématique dans les sports majeurs.
Personne ne nie le dopage ou la culture du dopage dans le vélo. Les suiveurs sont très conscients de leur sport. Ils aimeraient juste que tous le soient autant.
Les médias ont très largement reconnu les efforts du cyclisme dans la lutte antidopage à une époque. Peut être moins aujourd’hui oui, tout simplement parce que ces efforts sont aujourd’hui bien moins important (encore que, même à une certaine époque c’est plus la police que le cyclisme en lui même qui faisait le travail).
D’ailleurs j’ai du mal à comprendre en quoi le dopage dans le foot interresse tant ici. Ça me semblerait plus logique de les laisser dans leur bordel et de ce concentrer sur le notre. D’autant que l’avis des médias n’a que peu d’importance. Quelque soit leurs avis je n’ai pas l'impression que ça change quoi que ce soit au niveau de l’intérêt pour le cyclisme.
Parce qu'on a un sens aiguë de la justice et qu'on sait très bien ce qui se trame ailleurs mais que tout le monde semble vouloir fermer les yeux (les médias en tête) alors que le moindre cat. 3 UFOLEP chopé avec de l'EPO ou un moteur fait les gros titres ?
Parce que le dopage dans le vélo a le droit à la une de tous les canards alors que le vainqueur d'un monument ou d'un GT autre que le Tour est relégué à un pauvre paragraphe en page 27 de la rubrique sport ?
Parce qu'on a marre d'êtres les seuls à faire le ménage chez nous et de continuer à se faire taper sur la gueule comme en juillet 98 ?
C'est aussi ce qui conduit tous les beaufs de France à nous traiter de dopés quand on fait un petit tour tranquille.
I AM THE LAW. (Chris Froome)
I'm here to kick ass and chew bubble gum, and I'm all out of gum. (Duke Nukem)
geraudflores a écrit : 31 janv. 2018, 23:33
Disons que en ce qui concerne Rivera je serai moins optimiste que toi.
Quand tu entend dans le peloton la réputation de l’équipe dans laquelle il est. Puis que tu te renseigne sur ça victoire sur le TOC ...(à 5.9-6w/kg sur 40min tu fini à 2min de lui en haut du col).
Ah mais je ne dis pas qu'il n'a pas pris de carburant. Il en a probalement déjà pris. Mais s'il a vraiment le potentiel que lui prête Bartoli, il aura plus de possibilité de l'exprimer en Europe qu'en Amérique du Sud. Evidemment que l'équipe Androni n'est pas idéale, mais au moins, il sera davantage contrôlé et devra se soumettre aux protocoles du passeport biologique. Après, je sais bien que même en Europe, la lutte antidopage est largement inefficace. Mais bon, les mecs ne sont plus au dopage à la louche, c'est du travail de haute précision, avec parfois de gros ratés ( le cas Froome).
Le passeport biologique réduit seulement l'usage de l'EPO, il évite donc les perfs de ouf, mais peut permettre à un athlète de se maintenir à niveau alors que les efforts répétés devraient se faire sentir.
Pourquoi la presse,médias,traite t 'elle sélectivement et péjorativement le cyclisme, eu égard a la discrétion témoignée ailleurs?
Question centrale et récurrente à laquelle personne ne répond ici.
On suit ici en général ,le discours médiatique ,aux effets pervers
RouleMaPuce a écrit : 01 févr. 2018, 11:08
Le passeport biologique réduit seulement l'usage de l'EPO, il évite donc les perfs de ouf, mais peut permettre à un athlète de se maintenir à niveau alors que les efforts répétés devraient se faire sentir.
Oui, c'est ça. Les mecs ne font plus du Indurain-La Plagne 95 ou du Riis-Hautacam 96, mais ils peuvent maintenir un haut niveau pendant toute une saison. Il y a quelques années, un toubib disait que l'utilisation de l'EPO (en micro-doses) était désormais "réduite" à un rôle de régulateur de forme. En gros, c'est devenu le plus efficace des produits de récupération. Il ne transforme plus un poids lourd en cabri des montagnes, mais il permet de conserver longtemps un rendement optimum. C'est sans doute pour cette raison que l'on voit de moins en moins de "craquante", en haute montagne. Les gars tiennent le choc, c'est de plus en plus dur de faire de vraies différences.
Les "Sages" considèrent que l'AFLD outrepasse ses compétences en étant juge et parti et il donne jusqu'au 1er septembre pour remédier à cela.
Les Sages ont épinglé l'absence de séparation, au sein de l'Afld, des fonctions de poursuite contre les sportifs dopés et des fonctions de jugement, qui placent l'agence dans une position de juge et partie.
Voici l'article en détail du site Eurosport :
Le Conseil constitutionnel a déclaré vendredi contraires à la Constitution les pouvoirs disciplinaires de l'Agence française de lutte contre le dopage (Afld) et donne au gouvernement jusqu'au 1er septembre pour y remédier, une décision qui va avoir des conséquences sur les dossiers en cours.
Le gouvernement a déjà prévu, dans la loi olympique en cours d'examen au Parlement, des dispositions pour mettre fin au problème. Cela concerne les cas où l'Afld se saisit d'un dossier quand elle considère insuffisante la décision disciplinaire prise par la fédération du sportif concerné, notamment au regard des standards imposés par l'Agence mondiale antidopage (AMA).
Mais d'ici à l'entrée en vigueur des nouveaux textes, plusieurs cas où l'Afld s'est saisie pourraient rester en l'état, c'est-à-dire au niveau de la première décision de la fédération, ont expliqué à l'AFP des sources proches du dossier.
Les Sages ont épinglé l'absence de séparation, au sein de l'Afld, des fonctions de poursuite contre les sportifs dopés et des fonctions de jugement, qui placent l'agence dans une position de juge et partie.
Pour le Conseil constitutionnel, "les dispositions contestées" au sein du code du sport "méconnaissent ainsi le principe d'impartialité".
Le projet de loi olympique prévoit de donner au gouvernement le pouvoir de prendre des ordonnances pour renforcer les procédures à l'Afld, "notamment en créant en son sein une commission distincte" pour les sanctions. Ce projet a été adopté par l'Assemblée et revient au Sénat la semaine prochaine.
"La continuité de la lutte contre le dopage n'est pas remise en cause, puisqu'au plus tard le 1er septembre 2018, la procédure actuelle sera réformée dans le respect du principe d'impartialité", a estimé l'Afld dans un communiqué.
A compter de la décision et jusqu'au 1er septembre, l'Afld devra se saisir de tous les dossiers traités par les fédérations, pour éviter tout risque de partialité, a ordonné le Conseil constitutionnel.
De plus, "la déclaration d'inconstitutionnalité peut être invoquée dans toutes les instances relatives à une décision rendue" par une fédération dont l'Afld "s'est saisie" (...) et "non définitivement jugées" à ce jour, ont décidé les Sages. Ils étaient saisis d'une question prioritaire de constitutionnalité transmise par le Conseil d'Etat dans le cadre d'un recours d'un cavalier suspendu par l'Afld.
Interrogée par l'AFP pour savoir combien de cas étaient concernés, l'Afld a indiqué qu'il fallait "analyser la décision pour en tirer les conséquences".
Faut bien se dire que si ils sont contrôlés positif durant la course, c'est qu'ils ont bien chargé les doses. Car plein de coureurs passent entre les contrôles en respectant de bon protocole
Mais ça n'a rien d'étonnant. Les mecs sont souvent prêts à tout pour sortir de la pauvreté . N'oublions pas que dans la majorité des pays pauvres, le sport est vecteur de promotion sociale et dépasse largement le champ de la simple compétition sportive. Beaucoup de sportifs sont prêts à prendre de gros risques (notamment sanitaires) pour pouvoir sortir un peu de l'ornière.
C'est pour cette raison que je trouve bien qu'un gamin comme Kevin Rivera, manifestement très doué, ait la chance d'avoir été engagé dans une équipe Européenne. S'il était resté chez lui, il est probable que son nom se serait ajouté à la très longue liste des talents sud-américains bousillés par des pratiques précoces de dopage massif.
n'exagérons pas : le costa rica est le pays le plus riche de l'amérique centrale.
Mais ça n'a rien d'étonnant. Les mecs sont souvent prêts à tout pour sortir de la pauvreté . N'oublions pas que dans la majorité des pays pauvres, le sport est vecteur de promotion sociale et dépasse largement le champ de la simple compétition sportive. Beaucoup de sportifs sont prêts à prendre de gros risques (notamment sanitaires) pour pouvoir sortir un peu de l'ornière.
C'est pour cette raison que je trouve bien qu'un gamin comme Kevin Rivera, manifestement très doué, ait la chance d'avoir été engagé dans une équipe Européenne. S'il était resté chez lui, il est probable que son nom se serait ajouté à la très longue liste des talents sud-américains bousillés par des pratiques précoces de dopage massif.
n'exagérons pas : le costa rica est le pays le plus riche de l'amérique centrale.
Et on trouve du dopage dans les pays riches
Oui, mais les coureurs, je peux t'assurer qu'ils sont rarement issus des classes aisées. Pierre Chany disait: "L'éthique, c'est un très beau mot, mais il y a des gens qui ont les moyens d'en avoir, et d'autres qui doivent se battre pour vivre, et qui sont parfois prêts à oublier ce mot pour pouvoir le faire." Il parlait du dopage en général.
mc-enroe31 a écrit : 02 févr. 2018, 14:14Le Conseil Constitutionnel bride l'AFLD.
Les "Sages" considèrent que l'AFLD outrepasse ses compétences en étant juge et parti et il donne jusqu'au 1er septembre pour remédier à cela.
Les Sages ont épinglé l'absence de séparation, au sein de l'Afld, des fonctions de poursuite contre les sportifs dopés et des fonctions de jugement, qui placent l'agence dans une position de juge et partie.
Mais ça n'a rien d'étonnant. Les mecs sont souvent prêts à tout pour sortir de la pauvreté . N'oublions pas que dans la majorité des pays pauvres, le sport est vecteur de promotion sociale et dépasse largement le champ de la simple compétition sportive. Beaucoup de sportifs sont prêts à prendre de gros risques (notamment sanitaires) pour pouvoir sortir un peu de l'ornière.
C'est pour cette raison que je trouve bien qu'un gamin comme Kevin Rivera, manifestement très doué, ait la chance d'avoir été engagé dans une équipe Européenne. S'il était resté chez lui, il est probable que son nom se serait ajouté à la très longue liste des talents sud-américains bousillés par des pratiques précoces de dopage massif.
n'exagérons pas : le costa rica est le pays le plus riche de l'amérique centrale.
Et on trouve du dopage dans les pays riches
Euh, riche, il faut relativiser. Le plus riche de l'Amérique central reste un pays pauvre à l'échelle mondiale. Je pense que l'argument de Biquet tient la route.
Les mecs sont souvent prêts à tout pour sortir de la pauvreté . N'oublions pas que dans la majorité des pays pauvres, le sport est vecteur de promotion sociale et dépasse largement le champ de la simple compétition sportive. Beaucoup de sportifs sont prêts à prendre de gros risques (notamment sanitaires) pour pouvoir sortir un peu de l'ornière.
