- 25 janv. 2018, 20:19
#2740162
Connue d'abord sous les noms successifs de Termolan, Santini, Panaria, CSF Group et enfin Colnago,
l'équipe existe depuis 1982, avec aux manettes le toujours fringant Bruno Reverberi :
Ici, en train d'emmener Sella au contrôle anti-dopage...
...mais avec l'âge, tel un brave dictateur coréen, depuis les années 2000, il prépare son fils Roberto à la succession :
Là, en train de faire son Dave Brailsford du pauvre.
Ils occupent actuellement tout deux les postes de Directeurs sportifs en compagnie de Stefano Zanatta (ancien coureur des années 80)
Roberto est également manager, parce que pour ce rôle, il faut un homme de confiance.
Le sponsor principal, Bardiani-Valvole, fabriquant de valves mécaniques, a repris la structure en 2013 avec la CSF, spécialiste d'accessoires en inox.
Et ainsi, avec le budget lunettes de la Sky, ils arrivent à joindre les 2 bouts.
Mais avec seulement 4 victoires en 2017, elle se place à une modeste 43ème position au classement des équipes PCS.
L'équipe a participé à un Tour de France (en 1985), mais c'est surtout sur le Giro qu'elle s'est distinguée, avec 25 victoires d'étapes en 34 participations.
(ainsi que 2 maillots vert et 3 grimpeurs)
Longtemps, elle s'est caractérisée par une attitude offensive sur les courses.
La Bardiani a vu passer dans ses rangs notamment Stefano Allocchio, Fabiano Fontanelli, Massimo Podenzana, lD.Cassarotto, le grimpeur fou Perez Cuapio, S.Zanini, A.Petacchi,
Domenico Pozzovivo, S.Modolo, S.Colbrelli, Emmanuele Sella, S.Pirazzi...hum.
Le dossier noir :
Longtemps, la Bardiani fut à la traîne dans le domaine du dopage...Ainsi, de 1982 à 2002,
elle ne parvint pas à attirer l'attention des instances, même pendant la période LOL EPO en self-service.
Reconnaissons le toutefois avec magnanimité : l'équipe manquait alors parfois de tête d'affiche et pour se faire prendre par la patrouille, il fallait alors faire parti du gratin, jouer dans la cour des grands et ne pas avoir froid aux mirettes....ou bien devenir un chien fou et se faire lâcher par le milieu.
Mais ces débuts tout en discrétion, à l'ombre des scandales frappant le reste de la Botte italienne, font parti désormais des origines oubliées et quelque peu honteuses de l'équipe.
Depuis, elle prend soin d'effacer cette candeur virginale originelle, et ce, avec un remarquable sens du rythme et de régularité.
Voyez plutôt :
Peu avant le Tour d'Italie 2002, Giuliano Figueras et Faat Zakirov sont suspendus.
Antonio Varriale, est arrêté en avril et assigné à résidence par la police judiciaire.
Nicola Chesini est quant à lui interpellé après l'arrivée de la 5e étape.
Enfin, Filippo Perfetto- le bien nommé- alors leader de l'Orig , est également impliqué et exclut de la course.
Malgré ces efforts notables, l'équipe est invitée sans coup férir sur les Giro suivants.
Les plus jeunes ici auront peut être du mal à le comprendre, mais nous parlons d'une époque où, pour se faire exclure,
il était nécessaire d'éventrer une nonne .
Qu'à cela ne tienne !
En 2008, Emmanuelle Sella entame la 2ème moitié du Giro avec près de 17 mn de retard sur El Carnivoro (qui avait finement préparé son Giro à la plage )
Il finira à 4'30 du leader, après avoir remporté 3 étapes de montagne et le maillot du grimpeur.
En août 2008, on découvre des traces de CERA dans son sang.
Cette fois ci, Bardiani n'a rien laissé au hasard : il s'agit d'un coureur connu, et RCS tombe dans le piège.
L'équipe devra attendre 2010 pour revoir les routes du Tour d'Italie.
En 2017, afin de commémorer les 15 ans du Giro 2002, ce sont Pirazzi et Ruffoni qui tombent la veille du départ,
témoignant par là tout les progrès réalisés par l'équipe en matière de timing.
M.Bresciani tente de se joindre à la fête en octobre 2017, mais, emporté par le zèle de sa jeunesse, il se fera bêtement innocenté .
Qu'importe ! A ce moment là, personne ne doute que l'ensemble de cette oeuvre portera ses fruits,
d'autant qu'elle s'accompagne d'une baisse méritoire du niveau de l'effectif,
ce qui permit à la Bardiani de fièrement traîner sa misère en étendard sur le Giro 2017.
L'épilogue de cette histoire est donc d'autant plus difficile à accepter pour les suiveurs :
Malgré ces efforts manifestes, la Bardiani se retrouvera bel et bien sur le Giro 2018.
Reverberi aurait-il joué contre son camp après avoir -de nouveau- intégré le MPCC ?
Ou s'agit-il d'une manoeuvre pour mieux nous surprendre à la veille du départ ?
L'équipe 2018 :
Ils ont quitté Bardiani cette année (pour l'ANPE, en majorité) :
PIRAZZI Stefano
RUFFONI Nicola
BOEM Nicola
PACINOTTI Nicolò
VELASCO Simone >>> Wilier Triestina - Selle Italia
ZARDINI Edoardo >>> Wilier Triestina - Selle Italia
Ils arrivent :
CARBONI Giovanni(22 ans)
Jeune coureur complet chez les Espoirs, il trépigne déjà pour décevoir dès 2018
A droite sur la photo.
GUARDINI Andrea (28 ans)
Sprinteur Malais. Dernier arrêt avant terminus.
Ici, juste avant de se prendre un PV.
ORSINI Umberto ( 23 ans)
Dernier arrêt avant ANPE
SAVINI Daniel(20ans)
Jeune puncheur pressé : il a déjà entamé son déclin il y a 2 ans.
SENNI Manuel (25 ans)
De porte -bidon chez BMC à leader chez Bardiani.
Forcez vous et considérez cela comme une promotion.
Ils restent(malgré tout) :
ALBANESE Vincenzo (21 ans)
Ancienne pépite chez les jeunes.
Futur gros chez les pros.
ça, c'est du bon jambon !
ANDREETTA Simone (24 ans)
Coureur précieux pour les concours des Tours à l'envers.
BARBIN Enrico (27 ans)
Coureur précieux pour le concours "la minute Barbin".
BRESCIANI Michael ( 23 ans)
Jeune sprinter.
Connais pas trop, mais je sais que sa maman aime bien les diurétiques.
CICCONE Giulio ( 23 ans)
A eu recours à la chirurgie en 2017 pour soigner une arythmie cardiaque en début d'année.
Malgré cela, le jeune grimpeur peine à s'inscrire dans la médiocrité ambiante et à décevoir les espoirs placés en lui.
Devrait vite quitter l'équipe.
Derrière Moscon, comme au bon vieux temps.
MAESTRI Mirco (26 ans)
Le vainqueur du Maillot de la Montagne au Tour de Turquie 2017 donne rendez-vous à T.Pinot pour cette année.
MARONESE Marco ( 23 ans)
S'il n'est pas sage, il deviendra le futur poisson-pilote de Guardini...
ROTA Lorenzo (22 ans)
...ce qui, dans son patelin, signifie que le repas fut apprécié.
Punchy-patineur pour...euh...pour...merde, aidez-moi, les gars :
pour qui il pourrait bosser ?
SIMION Paolo(25 ans)
A la mine ! Avec Maronese, à la moindre incartade, il devra bosser lui aussi pour Guardini
STERBINI Simone(24 ans)
Nounou de Ciccone.
Grimpeur atypique d'1m92, idéal quand il faut se protéger du vent.
TONELLI Alessandro(25 ans)
Il finit très souvent les courses.
WACKERMANN Luca(25 ans)
Coureur _charismatique, nostalgique de la NASR-Dubaï.
A prendre absolument si vous jouez à PCM 2012.
Voilà..en résumé, au diapason des turpitudes transalpines, l'équipe peine à renouveler ses cadres.
(pas ceux de vélo, les autres)
Senni voire Rota pour les parcours accidentés, Guardini sur les sprints, Ciccone lorsque la montagne arrive et... c'est tout.
Mais c'est, sur le papier, moins faible qu'en 2017 (ils partaient de loin, certes)
Avec moins de 24 ans de moyenne d'âge, la Bardiani misera encore sur l'inexpérience de la jeunesse afin de nous faire rêver. Comme en 2017 ?
Bardiani - CSF
#onserasurleGiroetonvousemmerde
Un peu d'histoire :Connue d'abord sous les noms successifs de Termolan, Santini, Panaria, CSF Group et enfin Colnago,
l'équipe existe depuis 1982, avec aux manettes le toujours fringant Bruno Reverberi :
Ici, en train d'emmener Sella au contrôle anti-dopage...
...mais avec l'âge, tel un brave dictateur coréen, depuis les années 2000, il prépare son fils Roberto à la succession :
Là, en train de faire son Dave Brailsford du pauvre.
Ils occupent actuellement tout deux les postes de Directeurs sportifs en compagnie de Stefano Zanatta (ancien coureur des années 80)
Roberto est également manager, parce que pour ce rôle, il faut un homme de confiance.
Le sponsor principal, Bardiani-Valvole, fabriquant de valves mécaniques, a repris la structure en 2013 avec la CSF, spécialiste d'accessoires en inox.
Et ainsi, avec le budget lunettes de la Sky, ils arrivent à joindre les 2 bouts.
Mais avec seulement 4 victoires en 2017, elle se place à une modeste 43ème position au classement des équipes PCS.
L'équipe a participé à un Tour de France (en 1985), mais c'est surtout sur le Giro qu'elle s'est distinguée, avec 25 victoires d'étapes en 34 participations.
(ainsi que 2 maillots vert et 3 grimpeurs)
Longtemps, elle s'est caractérisée par une attitude offensive sur les courses.
La Bardiani a vu passer dans ses rangs notamment Stefano Allocchio, Fabiano Fontanelli, Massimo Podenzana, lD.Cassarotto, le grimpeur fou Perez Cuapio, S.Zanini, A.Petacchi,
Domenico Pozzovivo, S.Modolo, S.Colbrelli, Emmanuele Sella, S.Pirazzi...hum.
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Le dossier noir :
Longtemps, la Bardiani fut à la traîne dans le domaine du dopage...Ainsi, de 1982 à 2002,
elle ne parvint pas à attirer l'attention des instances, même pendant la période LOL EPO en self-service.
Reconnaissons le toutefois avec magnanimité : l'équipe manquait alors parfois de tête d'affiche et pour se faire prendre par la patrouille, il fallait alors faire parti du gratin, jouer dans la cour des grands et ne pas avoir froid aux mirettes....ou bien devenir un chien fou et se faire lâcher par le milieu.
Mais ces débuts tout en discrétion, à l'ombre des scandales frappant le reste de la Botte italienne, font parti désormais des origines oubliées et quelque peu honteuses de l'équipe.
Depuis, elle prend soin d'effacer cette candeur virginale originelle, et ce, avec un remarquable sens du rythme et de régularité.
Voyez plutôt :
Spoiler : :
Antonio Varriale, est arrêté en avril et assigné à résidence par la police judiciaire.
Nicola Chesini est quant à lui interpellé après l'arrivée de la 5e étape.
Enfin, Filippo Perfetto- le bien nommé- alors leader de l'Orig , est également impliqué et exclut de la course.
Malgré ces efforts notables, l'équipe est invitée sans coup férir sur les Giro suivants.
Les plus jeunes ici auront peut être du mal à le comprendre, mais nous parlons d'une époque où, pour se faire exclure,
il était nécessaire d'éventrer une nonne .
Qu'à cela ne tienne !
En 2008, Emmanuelle Sella entame la 2ème moitié du Giro avec près de 17 mn de retard sur El Carnivoro (qui avait finement préparé son Giro à la plage )
Il finira à 4'30 du leader, après avoir remporté 3 étapes de montagne et le maillot du grimpeur.
En août 2008, on découvre des traces de CERA dans son sang.
Cette fois ci, Bardiani n'a rien laissé au hasard : il s'agit d'un coureur connu, et RCS tombe dans le piège.
L'équipe devra attendre 2010 pour revoir les routes du Tour d'Italie.
En 2017, afin de commémorer les 15 ans du Giro 2002, ce sont Pirazzi et Ruffoni qui tombent la veille du départ,
témoignant par là tout les progrès réalisés par l'équipe en matière de timing.
M.Bresciani tente de se joindre à la fête en octobre 2017, mais, emporté par le zèle de sa jeunesse, il se fera bêtement innocenté .
Qu'importe ! A ce moment là, personne ne doute que l'ensemble de cette oeuvre portera ses fruits,
d'autant qu'elle s'accompagne d'une baisse méritoire du niveau de l'effectif,
ce qui permit à la Bardiani de fièrement traîner sa misère en étendard sur le Giro 2017.
L'épilogue de cette histoire est donc d'autant plus difficile à accepter pour les suiveurs :
Malgré ces efforts manifestes, la Bardiani se retrouvera bel et bien sur le Giro 2018.
Reverberi aurait-il joué contre son camp après avoir -de nouveau- intégré le MPCC ?
Ou s'agit-il d'une manoeuvre pour mieux nous surprendre à la veille du départ ?
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L'équipe 2018 :
Ils ont quitté Bardiani cette année (pour l'ANPE, en majorité) :
PIRAZZI Stefano
RUFFONI Nicola
BOEM Nicola
PACINOTTI Nicolò
VELASCO Simone >>> Wilier Triestina - Selle Italia
ZARDINI Edoardo >>> Wilier Triestina - Selle Italia
Ils arrivent :
CARBONI Giovanni(22 ans)
Jeune coureur complet chez les Espoirs, il trépigne déjà pour décevoir dès 2018
A droite sur la photo.
GUARDINI Andrea (28 ans)
Sprinteur Malais. Dernier arrêt avant terminus.
Ici, juste avant de se prendre un PV.
ORSINI Umberto ( 23 ans)
Dernier arrêt avant ANPE
SAVINI Daniel(20ans)
Jeune puncheur pressé : il a déjà entamé son déclin il y a 2 ans.
SENNI Manuel (25 ans)
De porte -bidon chez BMC à leader chez Bardiani.
Forcez vous et considérez cela comme une promotion.
Ils restent(malgré tout) :
ALBANESE Vincenzo (21 ans)
Ancienne pépite chez les jeunes.
Futur gros chez les pros.
ça, c'est du bon jambon !
ANDREETTA Simone (24 ans)
Coureur précieux pour les concours des Tours à l'envers.
BARBIN Enrico (27 ans)
Coureur précieux pour le concours "la minute Barbin".
BRESCIANI Michael ( 23 ans)
Jeune sprinter.
Connais pas trop, mais je sais que sa maman aime bien les diurétiques.
CICCONE Giulio ( 23 ans)
A eu recours à la chirurgie en 2017 pour soigner une arythmie cardiaque en début d'année.
Malgré cela, le jeune grimpeur peine à s'inscrire dans la médiocrité ambiante et à décevoir les espoirs placés en lui.
Devrait vite quitter l'équipe.
Derrière Moscon, comme au bon vieux temps.
MAESTRI Mirco (26 ans)
Le vainqueur du Maillot de la Montagne au Tour de Turquie 2017 donne rendez-vous à T.Pinot pour cette année.
MARONESE Marco ( 23 ans)
S'il n'est pas sage, il deviendra le futur poisson-pilote de Guardini...
ROTA Lorenzo (22 ans)
...ce qui, dans son patelin, signifie que le repas fut apprécié.
Punchy-patineur pour...euh...pour...merde, aidez-moi, les gars :
pour qui il pourrait bosser ?
SIMION Paolo(25 ans)
A la mine ! Avec Maronese, à la moindre incartade, il devra bosser lui aussi pour Guardini
STERBINI Simone(24 ans)
Nounou de Ciccone.
Grimpeur atypique d'1m92, idéal quand il faut se protéger du vent.
TONELLI Alessandro(25 ans)
Il finit très souvent les courses.
WACKERMANN Luca(25 ans)
Coureur _charismatique, nostalgique de la NASR-Dubaï.
A prendre absolument si vous jouez à PCM 2012.
Voilà..en résumé, au diapason des turpitudes transalpines, l'équipe peine à renouveler ses cadres.
(pas ceux de vélo, les autres)
Senni voire Rota pour les parcours accidentés, Guardini sur les sprints, Ciccone lorsque la montagne arrive et... c'est tout.
Mais c'est, sur le papier, moins faible qu'en 2017 (ils partaient de loin, certes)
Avec moins de 24 ans de moyenne d'âge, la Bardiani misera encore sur l'inexpérience de la jeunesse afin de nous faire rêver. Comme en 2017 ?
Soyons magnanimes : Pour un arrêt de la pratique cycliste professionnelle en Italie