rbl85 a écrit : 02 janv. 2018, 22:12
Interdire a des sportifs de pratiquer parce qu'il sont ''un peu'' malade est injuste.
Selon moi pour ce qui est des problèmes d'asthme, il devrait y avoir une règle qui limite le nombre d'inhalation a 3 par jours et les inhalation devront être faites par le médecin de la course.
Si jamais les 3 inhalations ne sont pas suffisantes le coureur aura 3 options, soit il continue mais sans prendre aucune autre inhalation soit il abandonne et si jamais le coureur est vraiment en GRANDE détresse respiratoire, il peut prendre autant d'inhalation qu'il veut (toujours avec le médecin de course) mais il sera mis hors course
Il ne m'est jamais passé à l'esprit d'interdire la compétition à des sportifs un peu malade, simplement ceux-là ne doivent pas espérer se soigner tout en devenant des vedettes pros. C'est tout.
Il faut que les règles soit claires et simples à comprendre pour tous quand on souhaite devenir pro, désormais il faut être capable de faire la compétition au plus haut niveau sans aucune aide pharmaceutique (même légale), donc aucune trace de produit non naturel ne doit se retrouver dans le sang ou les urines des champions cyclistes, que ce soit accidentel ou non. C'est la seule façon de faire du cyclisme un sport exemplaire pour bannir définitivement toute son histoire sombre et laisser les médias se tourner enfin vers d'autres sports à salir.
Un nettoyage total va causer quelques années troubles au niveau des effectifs qui seront souvent remaniés, mais le cyclisme en sortira grandit et fera l'admiration de ceux qui souhaitent des compétition au top avec des athlètes naturels. Les palmarès ne seront pas plus massacrés que ce qu'ils sont déjà avec les sanctions rétroactives et suspensions à sévérité variables. On atteindra rapidement un argus des meilleurs coureurs d'endurance acceptant de se priver de certaines belles courses pour soigner leurs petits pépins de santé à l'occasion. Au bout de quelques années de ce régime intransigeant, si un champion émerge et parvient à durer plusieurs années, au moins tout le monde pourra admirer un athlète irréprochable, une véritable force de la nature.
Et le cyclisme sera impitoyable pour éliminer les malchanceux et les faibles, surtout dans un Grand Tour. D'où un prestige qui sera décuplé et là, les vainqueurs pourront toucher le "jack pot" sans aucune insinuation sur leur probité.
C'est le but du sport: consacrer des hommes qui se démarquent par leur force naturel en affrontant des adversaires jouant à armes égales.
