Hélas, mille fois hélas, je crains que tu ne prononces là un voeu pieux. L'évolution de notre société est à un seuil : Soit nous allons vers plus d'écologie, une limitation des naissances humaines et un respect accru de (ce qui reste de) la nature, soit nous continuons vers le transhumanisme, la destruction de la nature, l'Homme" amélioré", les manipulations génétiques tous azimuts, et donc automatiquement le dopage génétique.Le sucre sportif a écrit : ↑13 déc. 2017, 19:04On a le même raisonnement mais pas la même conclusion : comme un post plus tôt (de Jimmy ?) résumant le positionnement de Pinot et de Wellens sur les AUT : si ta pratique sportive/professionnelle te rend asthmatique, c'est que tu as dépassé tes limites. Prendre de la ventoline de façon systématique c'est du dopage, et cet usage qui vise a repousser les limites, c'est de la triche vis-à-vis des coureurs qui jouent le jeu, en ayant des baisses de performances suivant les circonstances, tombent malades et se reposent. Si Froome a dépassé ses limites corporelles et fait de l'asthme a cause de son surentraînement (qui est aussi la cause de ses surperformances) et qu'il se fait péter le caisson, qu'il accepte de perdre et n'ait pas recours à des dopants. Et si 90% du peloton fait ça, qu'ils se reposent et permettent aux 10% qui ne jouent pas avec leur santé de s'exprimer légitimement !Richard a écrit : ↑13 déc. 2017, 17:11Mais encore une fois, ce ne sont pas des asthmatiques qui font du sport de haut niveau, ce sont des sportifs de haut niveau qui font de l'asthme...
Et ce n'est pas qu'une pirouette.
Je ne remets pas en cause le contrôle anormal de Froome, ni la règle, qui a le mérite d'exister,
et dont on peut discuter mais c'est un autre débat,
mais la logique "tous des asthmatiques, dehors les asthmatiques" est absurde
Selon J Maillot, médecin des équipes de France, (et de la FDJ à un moment ?), l'asthme d'effort
"touche 50 à 60 % de la population sportive dans le ski de fond et le cyclisme professionnels"
Perso, quand je sens que je vais faire une crise d'asthme à vélo, je ralenti le rythme, et j'accepte d'avoir des limites corporelles. Le sport même de haut niveau, doit redevenir humain si l'on veut qu'il redevienne crédible
Tout porte à croire que nous allons hélas vers la seconde alternative.