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Trinite a écrit : 27 nov. 2017, 15:43
Avant de connaitre les forums de cyclisme, je ne pensais vraiment pas que tant de gens étaient contre les arrivées au sommet.
Pour ma part, c'est ce que je préfère en montagne, et je viens de découvrir les profils postés par Albator sur cette page (je n'avais pas lu ce topic que je prends en cours aujourd'hui) avec autant d'arrivées au sommet, je sens que je vais me régaler devant ma télé.
Je n'aime pas quand le final d'une étape est en descente car j'ai toujours peur d'une chute, et encore j'ai de la chance de ne pas être de la famille d'un coureur mais je pense souvent aux proches dans ce cas. Quand l'enjeu est important, certains prennent trop de risques.
Mais à choisir entre les différentes variantes, le plus sympa c'est bien évidemment une arrivée en altitude. C'est la répétition qui n'est pas forcément géniale.
Un autre point qu'on souligne régulièrement, c'est que l'idéal c'est souvent d'avoir une montée très difficile en avant dernier et une montée relativement facile pour l'arrivée.
Sinon, en gardant la montée la plus difficile pour l'arrivée, la plupart des étapes se transforment en bête course de côte avec explosion de watts et course d'attente en amont.
Trinite a écrit : 27 nov. 2017, 15:43
Avant de connaitre les forums de cyclisme, je ne pensais vraiment pas que tant de gens étaient contre les arrivées au sommet.
Pour ma part, c'est ce que je préfère en montagne, et je viens de découvrir les profils postés par Albator sur cette page (je n'avais pas lu ce topic que je prends en cours aujourd'hui) avec autant d'arrivées au sommet, je sens que je vais me régaler devant ma télé.
Je n'aime pas quand le final d'une étape est en descente car j'ai toujours peur d'une chute, et encore j'ai de la chance de ne pas être de la famille d'un coureur mais je pense souvent aux proches dans ce cas. Quand l'enjeu est important, certains prennent trop de risques.
On peut aussi faire des arrivées sur le plat après une montée/descente.
J'ai en mémoire l'étape du Grappa gagnée par Nibali en 2010 qui était superbe
Là y a absolument aucune étape de ce type sur cette Vuelta numéro 2
Nopik a écrit : 27 nov. 2017, 22:11
Le mieux étant de varier les plaisirs.
Mais à choisir entre les différentes variantes, le plus sympa c'est bien évidemment une arrivée en altitude. C'est la répétition qui n'est pas forcément géniale. Un autre point qu'on souligne régulièrement, c'est que l'idéal c'est souvent d'avoir une montée très difficile en avant dernier et une montée relativement facile pour l'arrivée.
Sinon, en gardant la montée la plus difficile pour l'arrivée, la plupart des étapes se transforment en bête course de côte avec explosion de watts et course d'attente en amont.
Si mes souvenirs sont bons, il me semble que c'était le cas sur le Tour 2012, remporté par...................................... Wiggins. Ce sont les échappées avec bon de sortie qui en ont profité.
Mais je n'ai pas vérifié, et ma mémoire n'est pas infaillible.
Perso je préfère les arrivées au sommet d'un col HC, de préférence à + de 2000 mètres, et voir l'essoreuse activée avec des coureurs lâchés les uns après les autres jusqu'au moment du feu d'artifice des cadors.
Mais je respecte le goût des autres...
Vincenzo60 a écrit : 27 nov. 2017, 22:20
On peut aussi faire des arrivées sur le plat après une montée/descente.
J'ai en mémoire l'étape du Grappa gagnée par Nibali en 2010 qui était superbe
Là y a absolument aucune étape de ce type sur cette Vuelta numéro 2
Et celle de 2017 ! J'avoue que celle-là a été spectaculaire à tout point de vue. Et avec le maestro Nibali et son petit saut sur le vélo pour une superbe victoire, effectivement j'ai adoré. En outre il n'y a pas eu de chute.
" l'idéal c'est souvent d'avoir une montée très difficile en avant dernier et une montée relativement facile pour l'arrivée "
entièrement d' accord , le prototype un peu extrême est l' enchaînement mortirolo-montée d' aprica , laquelle est à 3,4 % de moyenne mais de simples faux plats démultiplient de manière spectaculaire les écarts du mortirolo tant celui-ci a fatigué les coureurs , surtout que ceux-ci sont par groupes de deux ou trois quand ils ne sont pas seuls
ulysse1 a écrit : 28 nov. 2017, 10:44
" l'idéal c'est souvent d'avoir une montée très difficile en avant dernier et une montée relativement facile pour l'arrivée "
entièrement d' accord , le prototype un peu extrême est l' enchaînement mortirolo-montée d' aprica , laquelle est à 3,4 % de moyenne mais de simples faux plats démultiplient de manière spectaculaire les écarts du mortirolo tant celui-ci a fatigué les coureurs , surtout que ceux-ci sont par groupes de deux ou trois quand ils ne sont pas seuls
Même chose pour Finestre/Sestrières. Les italiens ont la chance d'avoir deux "classiques" de ce genre. Nous en France, on a pas.
Le seul truc que je vois un peu dans ce style, ce serait une arrivée à Cauterets après l'Aubisque. Mais il faudrait que ce soit une vraie tappone pour avoir des écart à la fin. Un truc du genre Burdincurutcheta / Soudet / Marie-Blanque / Aubisque / Bordères avec arrivée à Cauterets, ça aurait de la gueule.
Froome au Giro, j'y crois pas un instant, surtout sur l'annee où il peut egaler les 4 Grands. Y a vraiment que le pognon qui pourrait le faire changer d'avis.
D'ailleurs, en parlant de ça, ça se fait souvent ça de promettre de fortes sommes d'argent à des coureurs isolés pour faire venir des cadors sur les GT?
ulysse1 a écrit : 28 nov. 2017, 10:44
" l'idéal c'est souvent d'avoir une montée très difficile en avant dernier et une montée relativement facile pour l'arrivée "
entièrement d' accord , le prototype un peu extrême est l' enchaînement mortirolo-montée d' aprica , laquelle est à 3,4 % de moyenne mais de simples faux plats démultiplient de manière spectaculaire les écarts du mortirolo tant celui-ci a fatigué les coureurs , surtout que ceux-ci sont par groupes de deux ou trois quand ils ne sont pas seuls
D'ailleurs, les écarts se creusent toujours plus sur les "montées plates". C'est dur de sortir du groupe sur ce genre de col, mais une fois que tu l'as fait, tu peux creuser à mort. Deux exemples :
Contador sur l'Etna 2011 et Froome sur la PSM 2015, il attaque dans la partie raide mais fait l'écart dans la partie à 5/6 %
Aprica 2010 : Le Trio Nibali-Basso-Scarponi s’échappe sur le Mortirolo, se fait presque rattraper sur la descente mouillée par le groupe Vino-Evans-Gadret-Arroyo avant de leur remettre 3' sur Aprica.
Soyons magnanimes : Pour un arrêt de la pratique cycliste professionnelle en Italie
ulysse1 a écrit : 28 nov. 2017, 10:44
" l'idéal c'est souvent d'avoir une montée très difficile en avant dernier et une montée relativement facile pour l'arrivée "
entièrement d' accord , le prototype un peu extrême est l' enchaînement mortirolo-montée d' aprica , laquelle est à 3,4 % de moyenne mais de simples faux plats démultiplient de manière spectaculaire les écarts du mortirolo tant celui-ci a fatigué les coureurs , surtout que ceux-ci sont par groupes de deux ou trois quand ils ne sont pas seuls
Même chose pour Finestre/Sestrières. Les italiens ont la chance d'avoir deux "classiques" de ce genre. Nous en France, on a pas.
Le seul truc que je vois un peu dans ce style, ce serait une arrivée à Cauterets après l'Aubisque. Mais il faudrait que ce soit une vraie tappone pour avoir des écart à la fin. Un truc du genre Burdincurutcheta / Soudet / Marie-Blanque / Aubisque / Bordères avec arrivée à Cauterets, ça aurait de la gueule.
En France, il y a Tourmalet / Cauterets, ça peut fonctionner sous conditions
1/ les Pyrénées en 3e semaine
2/ dernière étape de montagne
Sinon, questions aux spécialistes, le col du Portet, considéré par Mike Cotty comme le plus dur de France, a t'il une descente ? Peut il s'enchainer avec une arrivée en altitude plus roulante ?
Il faut déjà trouver le premier col horrible, même un Tourmalet / Lac de Payolle par exemple qui pourrait correspondre, souffre du fait que le Tourmalet une Sky te l'enroule sans trop de soucis...
veji2 a écrit : 28 nov. 2017, 13:42
Il faut déjà trouver le premier col horrible, même un Tourmalet / Lac de Payolle par exemple qui pourrait correspondre, souffre du fait que le Tourmalet une Sky te l'enroule sans trop de soucis...
Le col du Portet ! Mais à voir l'enchaînement... Dans les Alpes, je verrais bien une arrivée au Lautaret en arrivant par le Galibier face nord.
El_Pistolero_07 a écrit : 28 nov. 2017, 13:37
Et 2 cols avant le Tourmalet.
Sinon, questions aux spécialistes, le col du Portet, considéré par Mike Cotty comme le plus dur de France, a t'il une descente ? Peut il s'enchainer avec une arrivée en altitude plus roulante ?