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Vincenzo60 a écrit : 18 sept. 2017, 21:12
A ce propos, le mécène slovaque de la glorieuse nation Israël sera sûrement au départ étant le parrain de Cycling Academy
Je ne suis pas sûr que Sagan soit encore bien lié à cette équipe.
Il était le parrain pour le lancement, oui, mais depuis...il a surtout sa propre Cycling Academy.
On apprend aujourd'hui que Contador n'a rien payé de son petit séjour en Israël pour la présentation :
"C'est génial que le Tour d'Italie commence hors d'Europe et c'est une bonne nouvelle pour le monde du cyclisme. Je connais déjà Israël et Jérusalem pour y être allé il y a 5 ans et donc je sais que ce sera un Giro exceptionnel et une occasion en or pour les gens d'assister à une course cycliste"
A noter que Krists Neilands fera son retour en Terre Sainte, 1985 ans après un dernier passage remarqué.
Si le départ d'Israël n'a aucun intérêt sportif pour le Giro, il a par contre un impact médiatique énorme en puissance. Le Giro s'offre une place de choix dans les médias du monde entier à l'occasion de ce Grand départ. Tout le monde s'en branle de l'Irlande ou du Danemark. Par contre, symboliquement, un GT qui débute en Israël/Palestine et qui s'achève au Vatican, c'est très fort dans un contexte mondial de tensions religieuses et ethniques. Vegni s'ouvre la porte des médias mainstream et installe sa manifestation au-delà du sport. Attendez-vous à des reportages et focus pittoresques de journalistes dépêchés en catastrophe pour couvrir "l'évènement".
Booze a écrit : 19 sept. 2017, 10:43
symboliquement, un GT qui débute en Israël/Palestine et qui s'achève au Vatican, c'est très fort dans un contexte mondial de tensions religieuses et ethniques.
.
C'est le contraire qui va se produire car cela va être vu comme un soutien à la politique de colonisation d'Israël vu qu'aucun territoire palestinien ne sera traversé par la course.
Donc il n'y a aucun symbole positif envers les palestiniens.
Je n'ai jamais écrit que le choix de Vegni était un signal positif (ni même négatif d'ailleurs). J'ai simplement noté que le geste était fort. Les interprétations se feront ensuite dans les médias. L'essentiel est ailleurs. L'essentiel est que l'on parlera du Giro.
Booze a écrit : 19 sept. 2017, 11:38
Je n'ai jamais écrit que le choix de Vegni était un signal positif (ni même négatif d'ailleurs). J'ai simplement noté que le geste était fort. Les interprétations se feront ensuite dans les médias. L'essentiel est ailleurs. L'essentiel est que l'on parlera du Giro.
.
C'est clair que cela va faire parler mais je pense que cela peut aussi coincer si la minorité arabe d'Israël (20% de la population) en profite pour bloquer la course pour faire passer ses messages.
Et dans le fond, ils auront peut-être raison d'utiliser cette vitrine de la venue du Giro.
Moi ce qui me choque le plus, c'est en fait que ces 3 étapes n'ont absolument aucun intérêt !
Déjà que je suis évidemment contre un départ de si loin, hors d'Europe en plus, mais au moins que les étapes soient originales, spectaculaires !
La, tout ça pour 1 chrono de 10 bornes et 2 étapes raplapla. C'est ridicule, ils pouvaient faire ça en Italie...
Booze a écrit : 19 sept. 2017, 10:43
Si le départ d'Israël n'a aucun intérêt sportif pour le Giro, il a par contre un impact médiatique énorme en puissance. Le Giro s'offre une place de choix dans les médias du monde entier à l'occasion de ce Grand départ. Tout le monde s'en branle de l'Irlande ou du Danemark. Par contre, symboliquement, un GT qui débute en Israël/Palestine et qui s'achève au Vatican, c'est très fort dans un contexte mondial de tensions religieuses et ethniques. Vegni s'ouvre la porte des médias mainstream et installe sa manifestation au-delà du sport. Attendez-vous à des reportages et focus pittoresques de journalistes dépêchés en catastrophe pour couvrir "l'évènement".
Est-ce que ça doit être le but d'une course cyliste ??
Pour moi, non et re non.
Et puis, je le redis, mais c'est surtout une affaire de gros sous à mon avis.
Booze a écrit : 19 sept. 2017, 10:43
Si le départ d'Israël n'a aucun intérêt sportif pour le Giro, il a par contre un impact médiatique énorme en puissance. Le Giro s'offre une place de choix dans les médias du monde entier à l'occasion de ce Grand départ. Tout le monde s'en branle de l'Irlande ou du Danemark. Par contre, symboliquement, un GT qui débute en Israël/Palestine et qui s'achève au Vatican, c'est très fort dans un contexte mondial de tensions religieuses et ethniques. Vegni s'ouvre la porte des médias mainstream et installe sa manifestation au-delà du sport. Attendez-vous à des reportages et focus pittoresques de journalistes dépêchés en catastrophe pour couvrir "l'évènement".
Est-ce que ça doit être le but d'une course cyliste ??
Pour moi, non et re non.
Et puis, je le redis, mais c'est surtout une affaire de gros sous à mon avis.
La difficulté des 3 premières étapes résidera plus dans le fait d'éviter roquettes et autres artifices ce qui est, pour moi, plus difficile qu'un 1ère catégorie. Je pense qu'il y aura de multiples rebondissements ces premiers jours.
AlbatorConterdo a écrit : 19 sept. 2017, 15:53
C'est ça, faut fâcher personne, hein, surtout ne pas faire de vagues
Savio devrait l'ouvrir un peu : son équipe est sûre d' y être !
Méfiance car Vegni est bien capable de remettre en cause la place de l'Androni.
Dire que la raison officielle de ce départ est un hommage à G. Bartali.
Un départ en Toscane aurait été plus simple.
Vincenzo60 a écrit : 18 sept. 2017, 21:12
A ce propos, le mécène slovaque de la glorieuse nation Israël sera sûrement au départ étant le parrain de Cycling Academy
Je ne suis pas sûr que Sagan soit encore bien lié à cette équipe.
Il était le parrain pour le lancement, oui, mais depuis...il a surtout sa propre Cycling Academy.
On apprend aujourd'hui que Contador n'a rien payé de son petit séjour en Israël pour la présentation :
"C'est génial que le Tour d'Italie commence hors d'Europe et c'est une bonne nouvelle pour le monde du cyclisme. Je connais déjà Israël et Jérusalem pour y être allé il y a 5 ans et donc je sais que ce sera un Giro exceptionnel et une occasion en or pour les gens d'assister à une course cycliste"
A noter que Krists Neilands fera son retour en Terre Sainte, 1985 ans après un dernier passage remarqué.
Vu l'absence de slovaques dans l'équipe il ne doit en effet plus avoir beaucoup de billes dans la Cycling Academy.
Orodreth a écrit : 19 sept. 2017, 16:52
La difficulté des 3 premières étapes résidera plus dans le fait d'éviter roquettes et autres artifices ce qui est, pour moi, plus difficile qu'un 1ère catégorie. Je pense qu'il y aura de multiples rebondissements ces premiers jours.
.
Que Froome fasse gaffe, il fêtera ses 33 ans pendant le Giro 2018, qu'il ne finisse pas crucifié au mont des Oliviers!
Booze a écrit : 19 sept. 2017, 10:43
Si le départ d'Israël n'a aucun intérêt sportif pour le Giro, il a par contre un impact médiatique énorme en puissance. Le Giro s'offre une place de choix dans les médias du monde entier à l'occasion de ce Grand départ. Tout le monde s'en branle de l'Irlande ou du Danemark. Par contre, symboliquement, un GT qui débute en Israël/Palestine et qui s'achève au Vatican, c'est très fort dans un contexte mondial de tensions religieuses et ethniques. Vegni s'ouvre la porte des médias mainstream et installe sa manifestation au-delà du sport. Attendez-vous à des reportages et focus pittoresques de journalistes dépêchés en catastrophe pour couvrir "l'évènement".
Est-ce que ça doit être le but d'une course cyliste ??
Pour moi, non et re non.
Et puis, je le redis, mais c'est surtout une affaire de gros sous à mon avis.
Je suis d'accord avec toi. Je cherche seulement des explications à la demande du Grand Manitou Charlix. Il est dommage que le sportif soit délaissé lors du tracé d'une course. De nos jours, le sportif apparait comme une finalité. Cependant, la création du Tour de France était motivée par des raisons bassement mercantiles. L'objectif était de vendre le journal. La course cycliste au service du cyclisme n'est qu'un dogme récent. Par son retour dans un des berceaux de l'humanité, Vegni signe en définitive un retour à l'essence profonde des GT.
Booze a écrit : 19 sept. 2017, 10:43
symboliquement, un GT qui débute en Israël/Palestine et qui s'achève au Vatican, c'est très fort dans un contexte mondial de tensions religieuses et ethniques.
.
C'est le contraire qui va se produire car cela va être vu comme un soutien à la politique de colonisation d'Israël vu qu'aucun territoire palestinien ne sera traversé par la course.
Donc il n'y a aucun symbole positif envers les palestiniens.
Moi je prends le pari qu'environ un mois avant le départ, un gel de la colonisation sera décrété... Lequel sera levé à la moindre occasion dès la fin du Giro.
En outre, l'arrestation de centaines de militants palestiniens trois mois auparavant aura de son côté bien dissuader d'éventuels manifestants. La petite protestation qui subsistera sera vite effacé dans les médias par le succès populaire de la course et un théâtral lâcher de colombes, par Vegni,un rabbin, un imam et un prêtre sous l'oeil satisfait de Netanyahou et des autres faucons de son gouvernement.
Bref, on parlera de tout sauf de vélo, donc autant garder les étapes intéressantes pour plus tard!
-Vélomen- a écrit : 19 sept. 2017, 16:33
Est-ce que ça doit être le but d'une course cyliste ??
Pour moi, non et re non.
Et puis, je le redis, mais c'est surtout une affaire de gros sous à mon avis.
Je suis d'accord avec toi. Je cherche seulement des explications à la demande du Grand Manitou Charlix. Il est dommage que le sportif soit délaissé lors du tracé d'une course. De nos jours, le sportif apparait comme une finalité. Cependant, la création du Tour de France était motivée par des raisons bassement mercantiles. L'objectif était de vendre le journal. La course cycliste au service du cyclisme n'est qu'un dogme récent. Par son retour dans un des berceaux de l'humanité, Vegni signe en définitive un retour à l'essence profonde des GT.