Bradounet_ a écrit : 31 août 2017, 19:14
C'est vraiment le fléau moderne des coureurs de courses par étapes.
Le truc qu'on ne voit beaucoup moins souvent sur des flandriennes où presque tout le monde tourne quand un gros est piégé à l'arrière même en présence de coéquipiers.
Encore une fois, il faut utiliser et user ses coéquipiers jusqu'à la moelle avant de vouloir mettre le nez à la fenêtre.
Visiblement, on ne retient pas la leçon du col de Peyra Taillade avec la même configuration de course.
Pareil. Les Flandriens sont les seuls "leaders" qui ont encore l'habitude d'être au turbin à 100 bornes ou même 50 bornes de l'arrivée, ils savent qu'avec les routes étroites et tournicotantes à pleine vitesse, les pavés, les monts, il faut être devant à tout prix et si le prix c'est rouler, on roule. Comme sur une bordure.
Mais les autres leaders, les puncheurs, sprinteurs, coureurs de GT, ils ont tellement l'habitude qu'on les emmène jusqu'à la dernière côte de LBL, jusqu'aux 300m de la dernière ligne droite ou jusqu'aux 3/4kms de la dernière ascension, qu'ils ne savent plus courir différemment. Ils sont incapables de saisir une évolution de la situation en un clin d'oeil.
Sur les Flandriennes, les mecs roulent et s'il y a une chute ou un incident ils roulent forts et réfléchissent pendant qu'ils roulent, quitte ce qui est rare à finalement attendre encore un peu, mais ils ne commencent pas par se caler dans la roue de l'équipier présent juste parce qu'il est là pour le suivre comme des moutons.
Cte plaie.