mazinho93 a écrit : 23 juil. 2017, 18:22
blouss_ a écrit : 23 juil. 2017, 17:16
Je ne choisis pas forcément la version 1. Je dis que je ne sais pas. Sans doute que sur certaines étapes, c'est la version 1 et sur d'autres la version 2. Mais pour moi, à peu d'occasions sur ce Tour, les favoris ont pu se donner à 150%, sans se préoccuper de se faire contrer par les coureurs qui les accompagnaient.
Pour moi évidemment c'est l'option 1, on ne fera jamais croire que bardet, uran, et les autres sont incapable de faire ce qu'on fait pinot,zakari, nibali, ou quintana, c'est à dire des attaques au moins dans les 10 derniers km des ascensions !
On ne me fera pas croire qui'il n'était pas possible d'attaquer plus tot dans peyragudes, c'est à dire avant les 200 derniers mètres ! et dans le galibier bardet voulait attaquer à 8 km du sommet et son directeur l'en a dissuadé !
On ne demande pas aux coureurs d'attaquer à 5O km des arrivées, mais au mois d'animer la totalité ou la moitié d'un dernier col ! ce qui a été fait sur le giro; non c'est un problème de stratégie, de frilosité,de manque d'audace, et c'est ce qui est éminemment criticable !
Je fustige ces directeurs sportifs peureux, et ces coureurs qui calculent tous les leurs efforts !
Sur le Giro, les coureurs n'avaient pas la grosse équipe Sky en face. Et même s'ils ont tenté, les écarts étaient vraiment minimes, si l'on fait exception du solo de Quintana au Block-Haus. Au total, les 5 ou 6 meilleurs grimpeurs du Giro se tenaient de très très prés, malgré toutes leurs bonnes volontés.
Pinot a réalisé une remarquable ascension de Piancavallo, en s'isolant à 7 bornes du sommet. Pour quel profit au sommet ?? 6" sur Zakarin et Pozzo et 16" sur le groupe Quintana-Nibali..
Je crois vraiment que bien avant une histoire de volonté, c'est surtout une histoire de possibilité. Le brave Dan Martin en est l'exemple type. Quand tu as un Landa dans les parages ou que le rythme d'un Kwiatkowski te fait déjà serrer les dents, comment attaquer à 7 ou 8 bornes du sommet ??
Quand on voit l'état effrayant d'un Bardet en haut de l'Izoard, comment peut-on lui reprocher de ne pas avoir tenté plus tôt ??
La seule grosse occasion, c'était probablement le Peyresourde. Là, oui, il aurait sans doute fallu tenter le putsch à mi-col. Les Sky ont sans doute bluffé, ce jour-là, en leur faisant croire que Froome jouait la victoire alors qu'il était dans un mauvais jour.