[Giro] 16e étape (mardi 23) : Rovetta - Bormio (222 km)

[Ilnur majka]

Bahrain et Movistar ont intérêt a ne pas laisser partir, une bonne bagarre pour maintenir les échappés a portée serait parfait pour rendre la course tres dure d'entree.

si les 59km de plat sont intenses,nous assisterons à une hécatombe de défaillances et d'hors délais

[Coeur-de-Lyon]

ça dépend quand...sur le Giro 1994, il se débrouille seul, partageant le leadership tardivement avec Chiappucci, puisque c'est là qu'il se révèle. Mais sur le Tour 1994, il peut déjà compter sur le très bon Pulnikov il me semble.
Mais globalement, pour les années Carrera (1994-95) comme il doit partager le leadership avec Chiappucci, il n'a pas toujours toute l'équipe à son service, malgré la présence de gars comme Sierra, Zaina, voire Siboni ou Barbero.
96 étant une année à part, il faut attendre de voir Pantani rejoindre la Mercatone pour avoir une équipe bâti autour de lui. Il emmène dans ses bagages des équipiers de la Carrera, notamment Podenzana, Pellicioli, Barbero pour la montagne.
A qui s'ajoute Borgheresi.
Ces noms ne disent peut être rien à certains, mais il s'agissait de solides éléments pour Pantani dans la montagne, capables tous d'accrocher un top 20 d'un CG à l'époque.

Si si bonne mémoire et belles connaissances Albator Tu vois que tu l'aimes ton Giro ^^

[biquet]

Sinon, autre question intéressante pour demain, d'autant plus intéressante que c'est moi qui la pose :

-Cette étape, cette grande étape, est-ce que ce sont les leaders qui vont se la disputer, ou alors ils laisseront une échappée de baroudeurs-grimpeurs s'expliquer ??

Je dis ça, parce que dans un palmarès, une victoire à Bormio après Mortirolo et Stelvio, ça pèse son poids. Moi, si je suis un grimpeur ( je ne suis pas un grimpeur) et que je sais que j'aurais du mal à remporter un GT, s'il y a bien une course que j'essaie de remporter, c'est ce genre d'étape. Comme l'Alpe d'Huez ou l'Angliru.

Je pense aussi que l'équipe Bahrein ne va peut-être pas laisser l'échappée prendre trop d'avance. C'est une étape prestigieuse dont l'arrivée est jugée après une descente, Nibali va essayer de la gagner. Obligé.

ce n'est pas le Zoncolan non plus
attention en tous cas au malin de Landa qui sans toucher aux diffusions d'une échappée matinale,risque de remporter l'étape en échangeant des relais précieux avec un leader en situation favorable

Pour moi, une victoire à Bormio après le Mortirolo et le Stelvio est plus prestigieuse qu'une victoire au Zoncolan. Ce n'est que mon opinion.

[Racemousse]

Perso, je ne crois pas à une attaque de Quintana dans le Stelvio.
A la limite peut-être une petite accélération histoire de tester Dumoulin, mais si ce dernier ne montre pas de signe de faiblesse, il n'insistera pas, ce serait une erreur de le faire. L'idée sera plutôt de durcir au maximum avant de lâcher les watts dans la dernière ascension. Ce n'est pas comme si c'était la dernière étape de montagne. Je vois plus Quintana s'en servir pour, certes, tenter de refaire une partie de son retard, mais surtout pour user le hollandais volant. Si Quintana doit renverser ce Giro, je le vois plus tenter dans le Monte Grappa, la veille de l'arrivée.

[Coeur-de-Lyon]

Faut pas focus sur Dumoulin. Quintanan a également du temps à grapiller sur Pinot et Nibali, il n'a pas encore assez de marge pour se permettre de calculer un hypothétique coup lors de l'avant-dernière étape.

Je pense qu'il va nous surprendre et jouer son va-tout dès demain.

[piratapantani]

Sans équipe, carrément?

Bientôt on entendra que Contador courrait lesté, avec les mains dans le dos...

il remporte le Giro 2015 sans avoir demandé à ses équipiers d’essorer au moins une fois en montagne
ce dont Quintana a besoin indispensablement pour attaquer
il tient à lui tout seul la dragée haute faces aux serial grimpeurs d'Astana

c'est la astana qui avait couru n'importe comment en voulant faire gagner fabio coute que coute!! avec une autre stratégie peut etre que landa (voir aru) gagne le giro

[Vincenzo60]

La troisième semaine en même temps est tellement difficile.

Si ça se trouve, Dumoulin sera tellement cramé qu'il ne reprendra pas beaucoup de temps aux gars les plus frais dimanche.

Encore faut-il faire la course tous les jours.

Ca commence demain, ça doit se poursuivre dans Aprica et le Tonale et jeudi toute la journée aussi.

[Liam]

Pinot annonce clairement que partir de loin est quasi suicidaire et que c'est le risque de tout perdre. Je pense que tous les coureurs auront celà en tête demain. C'est le premier enchaînement de cols de ce Giro et finalement personne ne sait trop comment les jambes répondront. Autant sur une seule montée un coup de moins bien peut se gérer et se limiter, autant là c'est l'assurance de prendre un tir énorme. L'étape va faire 6/7h et rebelotte le lendemain avec un départ en côte qui peut aussi coûter très cher. Ce n'est pas engageant. Je reste sur ma position qu'aucun favori n'attaquera dans la montée du Stelvio (le 2nd col).

D'autant qu'avec le programme il y a tout de même moyen de faire de très gros écarts sur le dernier col. Souvenez-vous l'an dernier, sur l'étape remportée par Chaves. Lui et SK s'etaient isolés très tard en tête et avaient creusé d'importants écarts (hormis sur Nibali). C'était la résultante d'une journée éprouvante ou Scarpa avait lessivé tout le monde. Ce scénario est le plus probable demain. D'ailleirs je crois que sur cette filière endurance extrême après être monté en plus à 2700m, il a largement les moyens de combler une très grosse partie de son retard sur Dumoulin rien que sur l'Umbrail. Faudra pas faire le coup de La Toussuire et attaquer aux 5 bornes, mais en démarrant tôt dans la pente il peut le faire.

[AlbatorConterdo]

....

Si si bonne mémoire et belles connaissances Albator Tu vois que tu l'aimes ton Giro ^^

Jusqu'en 2016, oui.

[Nopik]

Je ne pense pas non plus que ce sera la folie des attaques (sauf si on compte les cannondale et leurs pétards mouillés), néanmoins on peut imaginer une tentative de certains leaders dans les touts derniers kms voire hectomètres du Stelvio (Nibali, SK...) afin de créer une sélection déjà décisive.

[mazinho93]

A cet argument je réponds toujours : regardez le cyclisme des années 80; il y avait pas d'EPO et pourtant les leaders attaquaient à 100 km de l'arrivée des étapes de montagne voir plus !

Rappelle toi hinault dans le burudrincucheta dans le tour 86, etape bayonne pau et hinaul attaque à 100 km de l'arrivée, Rappelle toi jean francois bernard dans l'étape bayonne pau l'année suivante pareil il attaque aussi à 100 km de l'arrivée d'une étape dont le dernier sommet(marie blanque..) est à 35 km de l'arrivée !
Et delgado et mottet qui en 1989 qui partent dans le tourmalet premier col d'une étape ...cauterets -superbagnères...bref

Oui c'est le cyclisme romantique, ! ce n'est pas une question de substance chimique ! c'est une question d'état d'esprit, de prise de risque, de panache aussi, des valeurs bien sur à l'antipode de ce cyclisme moderne aseptisé ou tous les efforts sont calculés.......

Pour demain, je ne me désespère pas une course d'attente, je crois qu'il est possible de durcir la course dès le mortirolo pour lancer une étape de légende, je me fourvois peut être complètement, mais on peut espérer ce type de course, chiche !

Oui, mais tu n'avais pas de formation à la Sky ou USPostal, capables de régenter la course. En 86, Hinault s'échappe avec Bernard, il fait partie de l'équipe la plus forte. Qui peut contrôler, derrière ?? Personne !! Burdincurutcheta avait tout nettoyé. Millar est isolé, Herrera doit se débrouiller seul, Pensec aussi, idem pour Zimermann et Criquielion, etc. Perico l'a bien compris, et ira faire le bond décisif pour reprendre la roue du Blaireau. La Vie Claire jouait sur du velours, avec Hinault, Lemond, Ruttimann et Bernard.

En 89, Delgado part aussi au pied de l'Aspin , mais il est à plus de 7' au général et bénéficie de l'incroyable faiblesse de l'équipe ADR. A l'époque, y avait bcp plus de portes ouvertes..et bcp moins d'oreillettes et de points World Tour.

Pour moi c'est plutôt l'état d'esprit des coureurs qui était différents, avec des leaders charismatiques : hinault, fignon, roche, lemond,delgado, bernard...... qui osaient prendre des risques !

, quelquesoit la faiblesse des équipes, encore faut il oser attaquer à 100 km d'une arrivée, sans attaque il n'est pas possible de savoir si l'équipe est faible ou non.....c'est pour cela que cette période est la plus belle du cyclisme avec les tours 86, 87 et 89 en exergue

Pour en revenir à ce giro, tu conviendras que l'équipe de dumoulin est extrêmement faiblarde, on est loin des armadas us postal ou sky, à partir de là , je crois qu'il est possible de l'isoler et de l'attaquer très loin de l'arrivée demain sans attendre l'umbrail.....
Les coureurs actuels sont tellement engoncés dans leurs schémas prémachés qu'ils ont renoncés à l'instinct romantique du cyclisme...mais j'espère toujours un réveil de cet instinct, pourquoi pas demain !

[Cyclohexane]

Oui bon en même temps, les niveaux sont beaucoup plus homogènes dans le cyclisme actuel. On n'a plus de coureur qui écrase la course sur un Giro.

Demain, le terrain de jeu est magnifique et il y a vraiment de quoi renverser la table. Mais je ne vois dans le line-up de ce Giro aucun coureur capable de le faire. Les écarts sont encore trop ténus, ça va vouloir jouer podium final à fond les manettes.

[levrai-dufaux]

Certes les niveaux sont plus homogènes aujourd'hui, et les collectifs à la Sky/Us Postal n'existaient pas, mais c'est aussi une question d'état d'esprit.

Sur l'étape 1b du Tour 1991, Lyon-Lyon, Lemond et Breukink faussent compagnie au peloton avec une dizaine de coureurs sur un terrain pourtant peu propice à des mouvements entre leaders. On est en tout début de Tour, Lemond est double tenant du titre.

Contrairement à ce que beaucoup semblent penser, l'EPO a grandement nuit au spectacle et au cyclisme offensif.

Pour demain, je parie sur une attaque de SK dans le Stelvio, suivi par Nibali, lui même suivi par Quintana

[Nopik]

Ce paysage

[tuco]

j'en peux plus d'attendre d'être à demain

[nostradamus--dans--le--bus]

Je te comprend, l' heure de vérité approche ...

Demain l' étape rentrera dans la légende quoi qu' il arrive. On aura forcement des défaillances sur ce parcours abominable...

En regardant de plus près, le premier col c' est l' alpe d' huez, le Stelvio c' est le tourmalet et le dernier c' est le blokhaus.

Les carecteristiques des cols sont tres semblable, il y a juste en moyenne 700 mètres d' altitude en plus, ce qui les rend encore plus dur par rapport aux 3 cils Français que j' ai cité.

Combien de survivants demain soir à l' arrivée ??

[nostradamus--dans--le--bus]

Le mec est en short, les températures doivent etre assez clémente comparé à d' habitude sur le Giro. C' est la seule bonne nouvelle pour les coureurs cette météo.

Environ 25 degrés en vallée et ensoleillé. Pour l' arrivée ils annoncent 20 degrés l' après midi demain malgré les 1200 mètres d' altitude à Bormio demain après midi.

Au sommet du Stelvio il devrait faire pas loin de dix degrés.

[nostradamus--dans--le--bus]

Demain ça se ressemble pas à une étape de GT ...

ça ressemble plus à une classique destinée aux meilleurs grimpeurs du monde, j' ai hate de voir comment Movistar et les autres équipes fortes collectivement en montagne vont gérer ça.

Si movistar durcit le Mortirolo, d' autres équipes dont le leader se sent bien donneront un coup de main ...

L' attitude du peloton dans le Mortirolo va beaucoup compté, si on passe à 50 au sommet, les 130 derrière ont du soucis à se faire à 140 km de l' arrivée...

Si on passe à 120 ce sera pas la meme course evidement...

[Vincenzo60]

Il fera pas 10° en haut du Stelvio, plutôt 5 ou 6°

[n0n0_]

Oh que de souvenirs, Marco et sa Mercatone Uno...
Roberto Conti et Beat Zberg sur le tour 97, la course de son grand retour... Les Pellicioli, Podenzana, Siboni etait de solides gaillards.
Que de merveilleux souvenirs. Loudenvielle, avec Ullrich, Riis, Dufaux, Virenque et Casagrande me semble-t-il le lendemain sur une etape comme on en voit plus 250 km avec 6 cols ( Ares, Portet d'Aspet, Port, et les cols andorans, le port d'envalira, ordino puis arcalis ou il fait 2e.
On enchaine avec son grand retour et sa montée fulgurante de l'alpe, le lendemain a courchevel il cale un peu ( c'est normal apres une saison blanche en 96 ), il eclate tout le monde sur le terrible joux plane a Morzine...
quel champion..
et je ne parle meme pas de 1998 avec son attaque mythique sous la pluie/neige à plan Lachat a mi pente du galibier... il met quoi 8 à 9 minutes dans les dent de fat Jan Ullrich... que d'emotions.
Ok on sait tous qu'a cette epoque .. mais bon on a kiffé comme des fou