Bon allez, je n'avais pas l'intention de faire un résumé (déception, tout ça ...) mais comme Le Pistolier s'est lancé, je vais aussi faire mon \"petit\" CR.
Dans le courant de la semaine, je regarde les inscrits (mon ancien club et le frangin y sont aussi) et je m'aperçois qu'ils ont tous un dossard prio ou presque. WTF ?! Je croyais que c'était juste pour les \"diplômes d'or\" sur la Corima 2016 ?
Je vérifie les inscriptions pour mon club actuel, même constat alors que beaucoup n'étaient pas engagés l'an dernier, OK !
Je prends info auprès de mon frangin, \"bah si, tu pouvais fournir ton diplôme d'or de l'Ardéchoise par exemple\". Meeeeeerde !
Je contacte l'orga, évidemment mail resté sans retour.
Je prends donc la décision de me pointer tôt sur la ligne pour ne pas être trop pénalisé. Ca tombe bien, cyclo de début de saison oblige, le départ n'est qu'à 9h30, ce qui fait que tu n'as même pas besoin de te lever à l'aube le matin même. :)
Bon la contrepartie, c'est que 160 bornes en partant à 9h30 avec le vent défavorable qu'on va se taper, ça va faire finir bien tard tout ça.
Je suis donc là tôt, dossard retiré la veille, je suis dans le sas \"classique\" avec seulement 30 à 40 mecs devant moi, c'est correct. Bon, je dois poireauter encore 1 bonne heure avant le départ mais c'était la contrepartie.
Il y a du vent, mais le soleil commence à se montrer, il fait donc un peu frais à poireauter dans le vent, mais c'est supportable et dès qu'on partira ça ira mieux.
Ca discute pas mal autour de moi, ambiance sympa et détendue, le soleil fait de larges apparitions 30mins avant le départ et nous réchauffe largement ! 15 mins avant le départ, je vais pisser un coup et j'enlève les jambières. Je garde manchettes et coupe-vent pour le départ au moins.
Question météo, 20°C annoncé avec majoritairement du soleil, mais gros vent du nord (rafales à 70km/h). Le gros problème, c'est que même en faisant une boucle, le vent sera très souvent défavorable.
On essaie de pas y penser, on verra comment ça se passe pendant la course, de toute manière on n'y peut rien, il faut faire avec.
La tactique, c'est évidemment de faire le départ pour espérer recoller un groupe de dossards \"prio\". Je suis concentré sur cet objectif depuis que j'ai pris conscience de mon étourderie avec les dossards.
Le départ est donné et, premier constat, JUSTE après le départ la route se rétrécit et agit comme un goulot d'étranglement que tout le monde doit passer au ralenti ... ça commence bien.
Autre constat, le départ \"neutralisé\", ne l'est pas du tout et ça envoie sévère devant (comme l'an dernier en fait). Bon, question \"danger\", c'est mieux je trouve, mais pour remonter c'est toujours le même problème.
Ce qui est très intéressant avec ce parcours, c'est qu'une fois passé les ~5 premiers km sur lesquels on a des îlots directionnels, rond-points, etc. on se retrouve direct sur une route TRES large et peu fréquentée. Ca rend le départ peu dangereux, et nerveusement plutôt \"facile\".
Par contre, on est très vite dans le vif du sujet avec de belles petites cotes dans les 20/30 premiers kilo. Je suis à bloc, je me tiens à ce que j'ai dit, je saute de groupe en groupe, je fais l'effort sur chaque sommet pour rejoindre le groupe de devant. Pourtant, je suis lucide, les descentes se passent très bien, je ne prends aucun risque mais je ne lâche pas la roue des groupes pour autant. De manière générale, je me sens même plus à l'aise que beaucoup en descente (wouaw !).
Là, je me fais la réflexion que je risque de le payer plus tard. Quand et comment, c'est la question, mais ça viendra sûrement. Je préfère cependant ne pas réfléchir à ça.
Sur ces routes, on aperçoit très souvent les groupes devant, et je constate qu'il y a deux ou trois groupes principaux devant nous.
Malheureusement pour notre rythme, on va se bouffer du bon gros vent défavorable assez rapidement. En gros, du kilomètre 25/30 au kilomètre 60 le vent est très défavorable, que tu sois entrain de monter ou pas d'ailleurs. On est donc toujours en prise.
Mon début de cyclo ressemble très fortement à l'an dernier. Pétage de caisson dans les 2 premières heures et avant la séparation entre le moyen et le grand parcours, on reprend un groupe conséquent dans lequel je vois une majorité de dossards prio. C'est une bonne nouvelle.
Au moment de la séparation des parcours, je me pose la question de partir sur le moyen car je dois reconnaître que je ne me sens pas bien frais (et on a fait que 60 bornes ...). Bon après, je suis du genre pugnace, j'ai coché le grand, ça sera le grand.
10 bornes après la séparation, on entre dans le col de Valouse, et les sensations sont bien différentes de l'an dernier. Le groupe accélère au pied, moi je me laisse décrocher rapidement avec quelques autres gars qui se mettent d'accord pour bâcher ...
Je dois avouer que le moral en prend un coup. Je constate qu'on a fait même pas la moitié du parcours et que je suis déjà à moitié cuit. :S
Je monte ce col en gardant en point de mire quelques gus pas plus frais que moi, dont un collègue de mon ancien club.
La descente suivante, je la connais bien. Descente technique, piégeuse et bien crade dans laquelle je m'étais fait une frayeur l'an dernier et ... j'avais crevé suite à un freinage d'urgence mal maîtrisé.
Ici encore, tout se passe bien, je ne prends pas de risques mais je m'y sens à l'aise, j'essaie de soigner mes trajectoires et mes freinages pour être efficace et je recolle aux gars que j'avais en point de mire.
En fin de descente, tout un petit groupe nous reprend, et on entame directement le col suivant, l'un des gros morceaux du grand parcours.
Le groupe accélère en début de col, quelques mecs lâchent mais je tiens les roues ... pendant 800m peut-être ? Et après c'est le drame, je suis complètement à côté de mes pompes. La tête déconnecte et le bonhomme monte péniblement ce long \"col de la Sausse\" dans lequel je prends une méchante sauce ... Le vent est terrible et complètement de face, les jambes ne répondent plus du tout.
On fera plus ou moins toute l'ascension avec le collègue que je gardais en point de mire dans le col précédent. Il est dans le même état que moi.
On fera la descente tranquille, deux gars reviennent sur nous et nous permettent de revenir sur deux autres types. Mon collègue ne tient même pas les roues et se laisse décrocher. Il doit vraiment être à la ramasse car personne ne force le talent ici.
Juste avant le col suivant, j'aperçois un autre collègue qui a crevé et me dit que tout va bien et que je peux continuer (bon m'arrêter ou pas n'aurait pas changé grand chose).
Dans le col suivant, ça va UN PEU MIEUX, disons qu'au moins le vent est moins sensible. Je me fais reprendre et lâcher par quelques mecs, mais c'est vraiment du un par un là ...
Vient ensuite une longue descente cataloguée \"dangereuse\" et que je trouve bien plus facile que celle de Valouse.
ENFIN, ENFIN LE VOILÀ, le premier ravito ! Il arrive beaucoup trop tard quasiment après 100km, le suivant sera 30 bornes après. Là-dessus, c'est pas très bien senti (même s'ils se sont débrouillés pour que les ravitos du parcours soient communs aux trois parcours justement, ce qui est compréhensible).
Je dévalise le stand, je me gave de quartiers d'orange, de banane et boisson sucrée non-gazeuse. Je fais quelques étirements et je repars un peu en décalage par rapport à 4 types.
Je me sens rapidement mieux, je fais l'effort pour les reprendre malgré le long faut-plat montant vent de face (pour changer) qui mène au dernier vrai col du parcours.
Je m'y sens pas trop mal, je prends rapidement les devant et lâche mes compagnons de galère. Des gens qui m'avaient tous repris ou presque dans le col précédent. J'ai d'autres mecs en point de mire qui m'avaient laissé sur place dans le col précédent également.
Je me mets en danseuse, je me rassieds ... et ma selle qui se barre vers le haut. :paf-mur:
Voilà que je fais la spéciale Akaion ! Obligé de m'arrêter dans la pente probablement la plus dure pour régler ça. Je règle, je repars et ... la selle est trop inclinée vers l'avant.
Bon je vais jusqu'en haut, je m'arrête de nouveau et règle correctement le b*rdel.
Je repars, ce n'est pas parfait mais c'est déjà mieux. Je fais la descente aussi vite que possible, et j'aperçois mon fameux groupe de 4 devant. Je les reprends avant la fin, et là on commence à tourner principalement à 2 pour reprendre un 5ème mousquetaire que l'on aperçoit plus loin.
Le pauvre restera sur place, on l'a enfumé en passant.
Faut dire que sur cette portion, le vent est de 3/4 dos, et on envoie entre 40 et 45km/h malgré les jambes lourdes. \"Belle partie de manivelles\" me balance le rouleur qui assure la majorité du travail. Ouai, mais à 35/40km de l'arrivée avec ce vent défavorable qui nous attend encore, je ne sais pas si c'est très malin. ^^
Un troisième larron prend quelques relais, et un vieux suce ostensiblement les roues. Ils s'arrêtent tous au ravito suivant qui arrive trop vite sauf, moi-même ... et le vieux suceur de roues. -_-
J'emmène donc de longs kilomètres avec le vent de 3/4 face cette fois, le vieux calé dans ma roue. On entre dans la côte de Marsanne, que je pense être la dernière du parcours. On a un groupe en point de mire. Le vieux accélère dans les premières pentes, je me dis que cet enfoiré à sucer la roue tout le long pour mieux me planter ici.
Au final, quelques hectomètres plus loin, avec ce vent défavorable, je l'entends soupirer et se garer. Je pars seul à la terrible vitesse de 12 ou 13km/h sur du 4%. En haut de Marsanne, j'ai bien compris le truc, on s'apprête à bifurquer sur la gauche vent plein dos et faux plats descendants. Je prends mon dernier gel, je me ravitaille et je m'élance en espérant rentrer sur le groupe.
Première bifurcation, j'entends le signaleur me dire qu'il reste \"en gros X kilomètres\", je pense entendre 15 mais c'était plus probablement 20 (ça compte quand t'as déjà 140 bornes dans les jambes et que t'es rincé).
Sur les faux-plats descendants à la poursuite du groupe perdu, je suis pas loin des 70km/h tel un Bardet mais sans la voiture de tonton Vincent cette fois.
Je reviens sur le groupe et ... misère, ce sont des randonneurs. Fait ch*er ! Je continue ma route à bloc profitant du vent favorable.
Au final, quelques kilomètres plus loin, je vois un groupe lancé à pleine allure revenir petit à petit sur moi. Je les attends pour me caler dans les roues. Et là surprise ! Mon collègue qui avait crevé en fait parti.
À une bifurcation où le signaleur s'est clairement assoupi, le groupe se retrouve cassé en deux. On entre à 3 dans \"la dernière difficulté du parcours\", selon le collègue qui a repéré la fin hier.
Elle fait mal cette difficulté. À peu près à mi-pente il annonce \"allez les gars, on entre dans les 10 derniers km\". Oh putain ! Elle fait mal au moral celle là, je pensais qu'il en restait 5.
Je prends un tir. Quelques kilomètres plus loin, surprise, surprise ! Retour plein nord direction Montélimar avec le vent de face qu'on avait un peu oublié ... :paf-mur:
Je me laisse reprendre par un petit groupe de 4 (dont le vieux suceur de roues qui continue de sucer des roues) et on terminera ainsi.
Conclusion : J'aurais du mieux bouffer le matin et prévoir plus de solide en course. C'est bien la première fois que j'ai une fringale du genre malgré les gels.
D'une manière générale, il m'a aussi manqué des sorties d'endurance (merci la chute fin Janvier ...). Ca aurait peut-être pu passer sans ce vent, mais là pas possible pour ma forme actuelle.
Sinon, objectif de la saison, obtenir un diplôme d'or reconnu par la Corima pour être sas prio l'an prochain, ça changera la physionomie de ma course. :)
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I'm here to kick ass and chew bubble gum, and I'm all out of gum. (Duke Nukem)
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Oui puis je suis quand même content, j'ai fais la bagarre casi jusqu'à la fin, il m'a manqué 200/300 kms en plus pour tenir tout le long... En gros merci l'AfriqueThejul a écrit :Tu as fait pas mal d'efforts en tête petit pistolet, avec ce vent, m'étonne pas que tu sois cuit. Considère cette cyclo comme un entrainement. Pour faire mieux, il aurait fallu que tu sois moins exposé. (enfin je dis ça par rapport au récit mais la perf est plus qu'honorable en l'état)
Les deux premières heures furent trop intenses aussi, il aurait fallu économiser un chouïlla d'energie...
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Bravo El Pistolero!
Tu en as trop fait par contre, tu dois être plus filou^^
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Merci, j'ai toujours dit que j'étais plus Vanmarcke que Rui Costa !
Il faut que je m'impose plus aussi, dans les groupes, parfois les gars me poussaient le cul pour me refaire passer devant et moi, comme un con, j'obtempérais... Bon, j'ai quand même poussé 2-3 gueulantes quand personne relayait ! Mais trop tard... Enfn vivement les cyclos plus montagneuses !
Il faut que je m'impose plus aussi, dans les groupes, parfois les gars me poussaient le cul pour me refaire passer devant et moi, comme un con, j'obtempérais... Bon, j'ai quand même poussé 2-3 gueulantes quand personne relayait ! Mais trop tard... Enfn vivement les cyclos plus montagneuses !
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Bravo les mecs, avec ce vent vous avez bien envoyé c'est tout bon pour la suite ! :)
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Oui bravo pour vos beaux résumés et belle courses.
Pour moi, très rapide :
Ce week-end, j'ai participé à course Ufolep toute plate, près de St-Girons en Ariège, faisant 8 tours de 11,5 km; le temps était printanier, et encore une fois nous étions un peloton de 80 coureurs en 1ère et 2ème catégorie. Nous étions tous motivés, ce qui fait que malgré de nombreuses tentatives, aucune échappée n'a pu réellement se former; ça a flingué tout du long (moi y compris). Il n'y a eu aucun tour tranquille et aucun temps de pause; j'ai tenté sans succès le coup du kilomètre; bref nous avons eu droit à un sprint massif à l'arrivée; je termine à la fin du peloton et surtout la moyenne est de 42,3 km/h :blink: Là ça m'impressionne, record pulvérisé sur une course; le niveau vraiment semble encore augmenter.
Pour moi, très rapide :
Ce week-end, j'ai participé à course Ufolep toute plate, près de St-Girons en Ariège, faisant 8 tours de 11,5 km; le temps était printanier, et encore une fois nous étions un peloton de 80 coureurs en 1ère et 2ème catégorie. Nous étions tous motivés, ce qui fait que malgré de nombreuses tentatives, aucune échappée n'a pu réellement se former; ça a flingué tout du long (moi y compris). Il n'y a eu aucun tour tranquille et aucun temps de pause; j'ai tenté sans succès le coup du kilomètre; bref nous avons eu droit à un sprint massif à l'arrivée; je termine à la fin du peloton et surtout la moyenne est de 42,3 km/h :blink: Là ça m'impressionne, record pulvérisé sur une course; le niveau vraiment semble encore augmenter.
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Toujours pas de photos... Je tente autre chose...
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Style à la Contador ! C'est le col où j'ai lâché le groupe ! :attack:
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tu as remarqué qu'il y avait écrit reproduction interdite sur les photos ?
C'est peut être pour ça qu'elles ne s'affichaient pas.
Faudra raser la barbe pour la fin de saison ... meme pour les chrono en côte, l'aéro a son importance :green:
C'est peut être pour ça qu'elles ne s'affichaient pas.
Faudra raser la barbe pour la fin de saison ... meme pour les chrono en côte, l'aéro a son importance :green:
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Oui enfin Wiggins a eu fait de sacrés performances en CLM malgré sa barbe !
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Dans la catégorie \"autres\", j'ai fait ce matin un petit Paris Rouen.
Sur un trajet (fournis par eux http://www.classics-challenge.cc/) qui privilégie les petites routes empruntées uniquement par des tracteurs, quelques chemins forestiers, bord de Seine et bord de l'Oise (au début).
Assez agréable de faire un voyage au lieu d'une boucle. Très agréable de passer des 30/40 km en croisant une voiture.
C'était ma plus belle de l'année (et a priori la dernière avec l'arrivée de l'enfant #2 qui devrait générer quelques contraintes sur mon activité cycliste).
On est parti à 4 à l'aube, on est arrivé à trois, l'un d'entre nous ayant bâché à Vernon parce qu'il n'avait pas le temps.
Rythme tranquille tout du long, j'ai quasi jamais mis la plaque. Un cyclisme d'antan calme et contemplatif. De superbes cotes, km 70 et la terrible Jacques Anquetil.... ou les 130 km pèsent lourd.
On est passé à Wy dit Joli village, Cul froid et Foret en folie (on a été spirituel par instant et à d'autres moins). On a parlé poisson rouge et Victor Hugo*
https://www.strava.com/activities/911359735
Sur certaines cotes dont la magnifique du km 100, je rentre dans le top 10 du segment qui compte 25 passages, ça change
https://www.relive.cc/view/911359735
Sur un trajet (fournis par eux http://www.classics-challenge.cc/) qui privilégie les petites routes empruntées uniquement par des tracteurs, quelques chemins forestiers, bord de Seine et bord de l'Oise (au début).
Assez agréable de faire un voyage au lieu d'une boucle. Très agréable de passer des 30/40 km en croisant une voiture.
C'était ma plus belle de l'année (et a priori la dernière avec l'arrivée de l'enfant #2 qui devrait générer quelques contraintes sur mon activité cycliste).
On est parti à 4 à l'aube, on est arrivé à trois, l'un d'entre nous ayant bâché à Vernon parce qu'il n'avait pas le temps.
Rythme tranquille tout du long, j'ai quasi jamais mis la plaque. Un cyclisme d'antan calme et contemplatif. De superbes cotes, km 70 et la terrible Jacques Anquetil.... ou les 130 km pèsent lourd.
On est passé à Wy dit Joli village, Cul froid et Foret en folie (on a été spirituel par instant et à d'autres moins). On a parlé poisson rouge et Victor Hugo*
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Sur certaines cotes dont la magnifique du km 100, je rentre dans le top 10 du segment qui compte 25 passages, ça change
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- Le sucre sportif
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Sympa ! Ca me tenterai bien de faire Rouen-Paris, mais c'est pas galère de rouler à vélo dans Paris ?
Tout le monde attend Pogacar, mais Pogacar n'attend personne
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Parti de chez moi à 6h10 c était tranquille. Tout l intérêt de la chose était de m échapper. Après arriver Paris vers 14h00 doit être bien pénibleLe sucre sportif a écrit :Sympa ! Ca me tenterai bien de faire Rouen-Paris, mais c'est pas galère de rouler à vélo dans Paris ?

- violinbodo
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J'en rêve aussi depuis un moment, d'en faire une longue d'un point A à un point B...
Quäl dich, du Sau !!!
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Y'en a quelques unes en partant de Paris. Les 5 du classics challenge (la deuxième session je crois qu'il y aura de nouveaux parcours).
Y'a la Versailles Chambord, la Levallois Honfleur et la Pantin Joigny. C'est des chouettes routes (surtout versailles chambord et pantin joigny)
Y'a la Versailles Chambord, la Levallois Honfleur et la Pantin Joigny. C'est des chouettes routes (surtout versailles chambord et pantin joigny)

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Quelqu'un a déjà emprunté les routes du tour des Flandres le jour de la course ? La route est ouverte aux cyclos et j'avoue que ça me tente de faire un tour. :belge:
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Colomiers FSGT 4ème et 5ème catégorie
La reprise cette année se fait donc à Colomiers, sur une course que je n'ai jamais faite, et je cours avec un coéquipier qui n'est autre que mon père qui a rejoint le club cette année. Nous sommes 79 sur la ligne de départ.
Le circuit :
C'est un petit circuit de 2 kilomètres, avec de belles et larges routes, totalement fermé à la circulation (ce qui est fort appréciable).
Donc après 200 mètres, on fait un virage à 180° pour se retrouver sur la ligne droite opposée à celle d'arrivée, elle fait bien 500m ensuite on fait les 2/3 de tour d'un rond point, petite descente, tour d'un rond point, et on remonte en parallèle de ce qu'on vient de descendre, une côte courte mais pas trop, pentu sans trop non plus, mais qui fait mal aux jambes. En haut de cette côte (qui se trouve être la fin du premier rond point) on prend à droite pour aller sur la ligne droite de départ/arrivée.
Tout cela à faire 30 fois. Le vent souffle favorablement sur la ligne d'arrivée et donc défavorable à l'opposé.
C'est un circuit fait de relances, où il va falloir frotter, ce qui ne nous plait pas vraiment à mon père et moi même.
Je pars en troisième ligne et papa dans les derniers, les joies de l'appel des différentes catégories... (D'abord les 4 puis les 5).
Le départ est donné et très vite ça remonte de part et d'autre, tout le monde veut se placer avant le grand virage, je passe dans la première partie et je vois à l'opposé mon père qui est dernier du peloton, ça s'annonce galère.
Les attaques se succèdent en tête de peloton, sans arrêt. Pour le moment je suis en 20/30ème position, je suis enrhumé et je reprends la compet' je n'ai pas le rythme pour y aller, préservons nos forces. Il faut sans cesse frotter pour remonter, car plus on se retrouve loin, plus les efforts sont violents. Surtout que ce virage à 180° degré et cette petite côte reviennent très vite.
Vers le troisième ou quatrième tour, six hommes sortent enfin et creusent l'écart, ils iront jusqu'au bout, très costauds. Derrière eux, qui roulent à un rythme régulier, nous procédons par à-coups. Donc pour simplifier, lorsque nous attaquons, nous leur reprenons 2 secondes, mais lorsque il y a le petit temps mort derrière, nous en perdons 3 ou 4... Bref, ils creusent et on voit l'écart petit à petit se creuser (on peut voir l'écart vu que les routes sont chaque fois parallèles hormis les ronds points).
Je comprends que nous ne reviendrons pas après une chute, où trois-quatre coureurs goûtent au sol. Ça se passe un peu devant moi, je flippe, me disant dans la tête \"oh non non nonononononon\" et déchaussant mais j'évite finalement assez facilement l'accident.
Vers le 12/15ème kilomètre, je me retrouve à l'avant du peloton, je suis d'abord un coup sans relayer puis, je monte la bosse fort pour voir ce que ça donne, mais je me rends vite compte qu'aujourd'hui c'est pas ça, pas de force, jambes de merde, je me fais surtout mal à moi même et le peloton, bien qu'étiré, ne casse pas. Je me relève à l'approche de la ligne d'arrivée.
Je passe ensuite plusieurs tours dans les 10 derniers du peloton, voire même dans les 3 derniers, le rythme c'est un poil ralenti et surtout on roule régulièrement, ça me permet de récupérer de mes efforts et j'évite de frotter et de prendre des risques comme ça.
A 10 tours de l'arrivée, donc à moins de 20 kilomètres de la fin, je décide de remonter petit à petit, certes nous jouons la septième place, mais ça accélère petit à petit et la tension s'installe à nouveau. Quelques tours plus tard, me voilà dans les quinze premiers du paquet. Quelques attaques se succèdent, et à trois tours de l'arrivée, un petit groupe a fait un petit écart. Ni une ni deux, dans la côte je me mets les mains en bas du guidon, remonte les coureurs devant moi, relance fort en haut de la côte pour lâcher le peloton, revenir sur ce groupe et prendre immédiatement un relais, mais dès le gros virage, voilà le peloton revenu... Je subis les attaques suivantes, dont deux d'un coureur sacrément costaud. J'arrive dans le dernier tour avec le souffle court.
La bosse se monte fort, je ne perds pas de places mais en remonte peu, et ceux à la corde prennent l'avantage au sommet de la côte, le sprint est assez spécial, à peu près tout le monde est à bloc et nous conservons nos positions.
Je termine 24ème (soit 18ème du peloton), pas voulu non plus trop frotter sur le final, la victoire n'étant plus jouable, on va éviter de se foutre au sol pour rien.
Bilan : La forme n'était pas là du tout, mais je sais que ce n'est que passager, même si aujourd'hui où j'écris ces lignes, j'étais complétement vidé à l'entrainement. La course ne m'a pas plu, je ne me suis pas vraiment amusé mais au vu du circuit, c'est assez logique. Cependant en point positif, j'ai pu attaquer ou suivre quelques attaques mêmes si ce n'était pas grand chose, et je termine facilement dans la première partie du peloton, malgré un hiver plus que difficile pour moi et avec beaucoup moins de kilomètres dans les jambes que les années passées (mais plus de dénivelé), ça ira sans doute mieux sur les prochaines courses.
La reprise cette année se fait donc à Colomiers, sur une course que je n'ai jamais faite, et je cours avec un coéquipier qui n'est autre que mon père qui a rejoint le club cette année. Nous sommes 79 sur la ligne de départ.
Le circuit :
C'est un petit circuit de 2 kilomètres, avec de belles et larges routes, totalement fermé à la circulation (ce qui est fort appréciable).
Donc après 200 mètres, on fait un virage à 180° pour se retrouver sur la ligne droite opposée à celle d'arrivée, elle fait bien 500m ensuite on fait les 2/3 de tour d'un rond point, petite descente, tour d'un rond point, et on remonte en parallèle de ce qu'on vient de descendre, une côte courte mais pas trop, pentu sans trop non plus, mais qui fait mal aux jambes. En haut de cette côte (qui se trouve être la fin du premier rond point) on prend à droite pour aller sur la ligne droite de départ/arrivée.
Tout cela à faire 30 fois. Le vent souffle favorablement sur la ligne d'arrivée et donc défavorable à l'opposé.
C'est un circuit fait de relances, où il va falloir frotter, ce qui ne nous plait pas vraiment à mon père et moi même.
Je pars en troisième ligne et papa dans les derniers, les joies de l'appel des différentes catégories... (D'abord les 4 puis les 5).
Le départ est donné et très vite ça remonte de part et d'autre, tout le monde veut se placer avant le grand virage, je passe dans la première partie et je vois à l'opposé mon père qui est dernier du peloton, ça s'annonce galère.
Les attaques se succèdent en tête de peloton, sans arrêt. Pour le moment je suis en 20/30ème position, je suis enrhumé et je reprends la compet' je n'ai pas le rythme pour y aller, préservons nos forces. Il faut sans cesse frotter pour remonter, car plus on se retrouve loin, plus les efforts sont violents. Surtout que ce virage à 180° degré et cette petite côte reviennent très vite.
Vers le troisième ou quatrième tour, six hommes sortent enfin et creusent l'écart, ils iront jusqu'au bout, très costauds. Derrière eux, qui roulent à un rythme régulier, nous procédons par à-coups. Donc pour simplifier, lorsque nous attaquons, nous leur reprenons 2 secondes, mais lorsque il y a le petit temps mort derrière, nous en perdons 3 ou 4... Bref, ils creusent et on voit l'écart petit à petit se creuser (on peut voir l'écart vu que les routes sont chaque fois parallèles hormis les ronds points).
Je comprends que nous ne reviendrons pas après une chute, où trois-quatre coureurs goûtent au sol. Ça se passe un peu devant moi, je flippe, me disant dans la tête \"oh non non nonononononon\" et déchaussant mais j'évite finalement assez facilement l'accident.
Vers le 12/15ème kilomètre, je me retrouve à l'avant du peloton, je suis d'abord un coup sans relayer puis, je monte la bosse fort pour voir ce que ça donne, mais je me rends vite compte qu'aujourd'hui c'est pas ça, pas de force, jambes de merde, je me fais surtout mal à moi même et le peloton, bien qu'étiré, ne casse pas. Je me relève à l'approche de la ligne d'arrivée.
Je passe ensuite plusieurs tours dans les 10 derniers du peloton, voire même dans les 3 derniers, le rythme c'est un poil ralenti et surtout on roule régulièrement, ça me permet de récupérer de mes efforts et j'évite de frotter et de prendre des risques comme ça.
A 10 tours de l'arrivée, donc à moins de 20 kilomètres de la fin, je décide de remonter petit à petit, certes nous jouons la septième place, mais ça accélère petit à petit et la tension s'installe à nouveau. Quelques tours plus tard, me voilà dans les quinze premiers du paquet. Quelques attaques se succèdent, et à trois tours de l'arrivée, un petit groupe a fait un petit écart. Ni une ni deux, dans la côte je me mets les mains en bas du guidon, remonte les coureurs devant moi, relance fort en haut de la côte pour lâcher le peloton, revenir sur ce groupe et prendre immédiatement un relais, mais dès le gros virage, voilà le peloton revenu... Je subis les attaques suivantes, dont deux d'un coureur sacrément costaud. J'arrive dans le dernier tour avec le souffle court.
La bosse se monte fort, je ne perds pas de places mais en remonte peu, et ceux à la corde prennent l'avantage au sommet de la côte, le sprint est assez spécial, à peu près tout le monde est à bloc et nous conservons nos positions.
Je termine 24ème (soit 18ème du peloton), pas voulu non plus trop frotter sur le final, la victoire n'étant plus jouable, on va éviter de se foutre au sol pour rien.
Bilan : La forme n'était pas là du tout, mais je sais que ce n'est que passager, même si aujourd'hui où j'écris ces lignes, j'étais complétement vidé à l'entrainement. La course ne m'a pas plu, je ne me suis pas vraiment amusé mais au vu du circuit, c'est assez logique. Cependant en point positif, j'ai pu attaquer ou suivre quelques attaques mêmes si ce n'était pas grand chose, et je termine facilement dans la première partie du peloton, malgré un hiver plus que difficile pour moi et avec beaucoup moins de kilomètres dans les jambes que les années passées (mais plus de dénivelé), ça ira sans doute mieux sur les prochaines courses.
Vos courses, cyclosportives et autres 2017
C'est bien Akaion, même si le moral et les jambes ne suivent pas pour le moment c'est du tout bon pour la suite, je ne m'en fait pas pour toi, à quoi bon péter le feu fin mars quand on vise les cyclosportives ? :)
Vos courses, cyclosportives et autres 2017
Tiens je vais raconter mon Colomiers aussi...
Déjà pour commencer, je me plante dans l'horaire. Je pensais que je commençais à 15h... en fait ma course commençait à 16h avec prise de dossard à 15h...
Ca m'aura permis de croiser Akaion à l'échauffement. Puis de voir le déroulement de sa course et de voir la victoire d'un gars de mon club !
Ah moi de rouler, j'espère faire aussi bien ... Difficile de faire mieux cela dit !
Premier tour, au bout de quelques centaines de mètres, on se prend le demi tour. Je suis bien au milieu du paquet. On est du coup au moment du 1/2 tour 3 de front, moi à l'extérieur. Sauf que le gars du milieu a paniqué ou je ne sais quoi mais il s'est relevé. Son cintre vient frapper assez méchamment ma main.
Bon rien de grave, je me remets dans les 15-20 premiers du peloton sans chercher à rouler pour une fois... Je me dis que ça finira au sprint !
Quelques tours plus tard (4 soit 8 km...), alors que ça commence un peu à se tasser en terme d'effort sur les relances, et que du coup je suis de mieux en mieux... je sens comme un flottement à l'arrière de mon vélo après le 1/2 tour. Crevaison.
Génial.
Je redonne mon dossard, je vais me rhabiller, et je regarde la course depuis les trottoir à encourager et driver un pote... qui gagnera la course en costaud après être sorti seul... puis avoir fait à 2 la course en tête pendant plus de 20 km... Il a gagné, j'étais content pour lui et ça m'a fait passer la pilule de la crevaison.
Bon va falloir racheter un boyau alors que celui ci était quasi neuf. :triste:
C'est quand même un petit pavé, mais j'espère que ça restera mon CR le plus court !
Déjà pour commencer, je me plante dans l'horaire. Je pensais que je commençais à 15h... en fait ma course commençait à 16h avec prise de dossard à 15h...
Ca m'aura permis de croiser Akaion à l'échauffement. Puis de voir le déroulement de sa course et de voir la victoire d'un gars de mon club !
Ah moi de rouler, j'espère faire aussi bien ... Difficile de faire mieux cela dit !
Premier tour, au bout de quelques centaines de mètres, on se prend le demi tour. Je suis bien au milieu du paquet. On est du coup au moment du 1/2 tour 3 de front, moi à l'extérieur. Sauf que le gars du milieu a paniqué ou je ne sais quoi mais il s'est relevé. Son cintre vient frapper assez méchamment ma main.
Bon rien de grave, je me remets dans les 15-20 premiers du peloton sans chercher à rouler pour une fois... Je me dis que ça finira au sprint !
Quelques tours plus tard (4 soit 8 km...), alors que ça commence un peu à se tasser en terme d'effort sur les relances, et que du coup je suis de mieux en mieux... je sens comme un flottement à l'arrière de mon vélo après le 1/2 tour. Crevaison.
Génial.
Je redonne mon dossard, je vais me rhabiller, et je regarde la course depuis les trottoir à encourager et driver un pote... qui gagnera la course en costaud après être sorti seul... puis avoir fait à 2 la course en tête pendant plus de 20 km... Il a gagné, j'étais content pour lui et ça m'a fait passer la pilule de la crevaison.
Bon va falloir racheter un boyau alors que celui ci était quasi neuf. :triste:
C'est quand même un petit pavé, mais j'espère que ça restera mon CR le plus court !
Vos courses, cyclosportives et autres 2017
Le week-end dernier,
j'ai été sur le circuit très difficile de Montréjeau; 3 km dont 1 km en côte suivi d'une descente très rapide suivie d'1,5 km de plat avec relance et risque de bordure juste avant que la côte ne revienne : infernal.
En général, il y en a partout.
Encore un grand nombre de participants : une quarantaine par catégorie; du coup les départ des 1ères et 2èmes sont séparés; ça ne m'arrange pas : plus un peloton est petit, plus on saute facilement.
En 1ère : départ rapide; d'entrée c'est très chaud
1er tour : je m'accroche, ça passe.
2ème tour : j'attaque, c'est une erreur, je plafonne complet et tout le monde me repasse; ça y est, je saute avec 5 ou 6 autres à la toute fin de la côte, on va chasser et réintégrer le peloton juste avant ...la côte, déjà dans le rouge.
3ème tour : je saute de nouveau parmi d'autres; c'est une course vraiment sélective. Grosse sélection par l'arrière. Cette fois je reviendrais sur le peloton seul en faisant un mini chrono, encore une fois juste avant la côte. Mon petit manège ne va pas pouvoir durer bien longtemps.
4ème tour : pour changer, je saute; mais cette fois si c'est la bonne. Un paquet de coureurs a déjà bâché.
Tours suivants : je n'abandonne pas et je reviens au fil des tours sur des lâchés qui en général sont cuits et ne me sont donc pas d'un grand secours. Après le rythme infernal des premiers tours, j'ai réussi à récupérer et retrouve une bonne allure; je ne suis pas planté.
Mon salut viendra des meilleurs 2èmes catégorie qui me reprennent. Je reste dans leur roue quelques tours; malheureusement je n'ai plus \"le droit\" de participer activement pour ne pas influer sur leur course, d'autant plus que j'ai des coéquipiers présents; c'est le très mauvais côté des départs séparés; je suis obligé de rester passif.
Je vais donc terminer dans le premier peloton des 2èmes cat; tranquille dans les roues à ne pas faire grand chose.
Je savais que c'était un circuit terrible, je suis tout de même bien peu satisfait et je rentre un peu maussade. Lassitude? Possible.
j'ai été sur le circuit très difficile de Montréjeau; 3 km dont 1 km en côte suivi d'une descente très rapide suivie d'1,5 km de plat avec relance et risque de bordure juste avant que la côte ne revienne : infernal.
En général, il y en a partout.
Encore un grand nombre de participants : une quarantaine par catégorie; du coup les départ des 1ères et 2èmes sont séparés; ça ne m'arrange pas : plus un peloton est petit, plus on saute facilement.
En 1ère : départ rapide; d'entrée c'est très chaud
1er tour : je m'accroche, ça passe.
2ème tour : j'attaque, c'est une erreur, je plafonne complet et tout le monde me repasse; ça y est, je saute avec 5 ou 6 autres à la toute fin de la côte, on va chasser et réintégrer le peloton juste avant ...la côte, déjà dans le rouge.
3ème tour : je saute de nouveau parmi d'autres; c'est une course vraiment sélective. Grosse sélection par l'arrière. Cette fois je reviendrais sur le peloton seul en faisant un mini chrono, encore une fois juste avant la côte. Mon petit manège ne va pas pouvoir durer bien longtemps.
4ème tour : pour changer, je saute; mais cette fois si c'est la bonne. Un paquet de coureurs a déjà bâché.
Tours suivants : je n'abandonne pas et je reviens au fil des tours sur des lâchés qui en général sont cuits et ne me sont donc pas d'un grand secours. Après le rythme infernal des premiers tours, j'ai réussi à récupérer et retrouve une bonne allure; je ne suis pas planté.
Mon salut viendra des meilleurs 2èmes catégorie qui me reprennent. Je reste dans leur roue quelques tours; malheureusement je n'ai plus \"le droit\" de participer activement pour ne pas influer sur leur course, d'autant plus que j'ai des coéquipiers présents; c'est le très mauvais côté des départs séparés; je suis obligé de rester passif.
Je vais donc terminer dans le premier peloton des 2èmes cat; tranquille dans les roues à ne pas faire grand chose.
Je savais que c'était un circuit terrible, je suis tout de même bien peu satisfait et je rentre un peu maussade. Lassitude? Possible.
cheveu sur la soupe