2003, le début de l'histoire :

Un début de carrière à la Fdjeux.com, avec des victoires en Coupe de France, à 22 ans il finit 6ème de MSR.
En 2006 sur le Volk pour la vrai ouverture de la saison :danielh: ,il signe sa première grande victoire sur une classique, où il s'impose sans avoir était ce jour là le plus fort sur les pavés, mais en profitant du marquage sur Boonen.
Après une saison difficile en 2007, malgré une grosse performance au Mondial de Schumacher, il arrive 2008 sur les terres de son exploit (Le Volk) et réalise un récital dans l'Eikenberg en parvenant à revenir sur le groupe d'échappée pour finalement le distancer sur le dernier secteur pavés et s'imposer en solitaire.
Arrive son objectif de première partie de saison avec MSR, il arrive à s’extirper dans le Poggio, mais n'arrive pas à y faire un très gros écart, il se fait rejoindre en bas de la descente par un groupe d'homme fort, et c'est là (avec la bienveillance de Pippo) que Cancellara attaque et parvient à finir en poursuiteur pour s'offrir la Primavera.
En fin de saison il gagne après plusieurs tentatives Paris Tours, grâce à l'énorme travail de Delage.
Il signe alors à la Lotto et y rencontre José (un acteur) et très vite le coup de foudre s 'opère.
En 2009 après un bon début de saison sur les classiques (son attaque dans le Muur et Pippo bouche fermé :moqueur: ), il arrive au départ de LBL dans de bonne disposition, les cotes s’enchaînent, et là Rodrigo: \"Attaque, attaque de Gilbert dans Sprimont, quelle puissance\". Oui mais voilà trop présomptueux Frère Schleck le déborde dans la Roche et s'en va gagner la Doyenne pour ce qui reste au jour d'aujourd'hui comme le dernier beau numéro sur la classique Liègoise.
on continu avec au passage une petite victoire d'étape sur le Giro (devant Voeckler), il apparaît en forme à l'approche de la fin de saison en s'imposant sur les semis italiennes et PR au sprint devant Boonen.
Au départ du Tour de Lombardie, personne n'ose en faire un favori, surtout qu'il n'a jamais réussi à passer la Madonna avec les meilleurs. Nous arrivons au pied de la dernière difficulté du parcours le San Fermo et là à moins d'un kilomètre du sommet:
Décolage à 21'12
https://youtu.be/dgy3viNo1tg
Il s'impose de justesse au sprint devant Samu.
La saison commence par une échappée sur PN, où il fait exploser sur un vulgaire faux plat son compagnon d'aventure.
Sur MSR, il attaque dans le Poggio suivit de son meilleur ami Pippo et de Ginanni ( :coeur: ).
Après une nouvelle 3ème place sur le Ronde il décide de mettre les choses au clair sur l'Amstel ou après plusieurs attaques dans la finale, il dispose encore d'assez de force pour sur la plaque placer son attaque qui fait encore ( :hmm: ) aujourd'hui de lui la légende du Cauberg.
En ce dimanche, on arrive au pied de la Redoute, comme souvent ces derniers temps, rien.....
On voit déjà que Gilbert fait peur, tout le monde court contre lui et il manque un équipier à Gilbert pour arriver au pied de St Nicolas. Il décide quand meme de partit à l'aventure en compagnie de Valverde et Evans derrire Vino et Kolobnev, mais trop tard le mal est fait et le belge ne reviendra pas, qu'importe il montrera qu'il était le plus fort en mettant un gros pétard dans St Nicolas, en faisant passer Valverde pour un junior.
3'07 sur la plaque
https://youtu.be/oHAgqYAYZOw
Il se fixe comme objectif en deuxième partie de saison le mondial en Australie.
Il passe par la Vuelta où il gagne deux étapes et porte le maillot rouge de leader.
Au départ du mondial tout le monde cible deux favoris, Gilbert et Pozzato qui a gagné quelques jours plus tot la course de préparation sur ce même circuit.
On assiste à une belle course, on retrouve à mi course un gros groupe de costaud devant, et l'Espagne piégé doit rouler.
Gilbert attaque dans l'avant dernier tour avec Leuki et Pozzato qui le suit comme son ombre, le belge coupe son effort en voyant l'italien refuser de prendre le relais.
On arrive dans le dernier tour et la bosse la plus dure du parcours, GVA impose un gros rythme et là sur la gauche de la route surgit Philippe de Monaco, qui place son attaque personne ne parvient à le suivre, il creuse très vite l'écart 20, 21, 22 secondes sur un groupe composé de Evans, Pozzato,...
Gilbert se pointe au pied de la dernière bosse, toujours plus vite, toujours plus fort il avale la bosse, l'effet d'optique nous fait croire que le groupe est juste derrière mais il est assez loin du moins le peloton puisque il y a toujours 25 secondes entre le leader et le groupe Evans, le peloton lui doit être à 40 secondes.
Le belge se présente sur la partie plate du parcours qui mène à ligne d'arrivée, oui mais voilà il y a vent de face et derrière le peloton s'organise et reprend le groupe Evans et sous l'impulsion des Slovènes va reprendre à moins de 5 kilomètres de l'arrivée le belge, pourtant le plus fort, mais voilà trop fort certainement et là où il aurait eu besoin d'aide il s'est retrouvé seul à butter face au vent.
Thor s'impose, Pippo termine quelque part, GVA 5ème, et Gilbert s'explique avec Leukemans qui lui reproche de ne pas avoir attendu la dernière difficulté.
La Lombardie?, passons il n'y a rien à voir, sa victoire la plus grotesque.
Donc voici l'année 2011, l'année SuperGibo, l'année de toutes les fantaisies, des excès, de la chevelure blonde :ton:
Un nouveau maillot, sponsor

https://youtu.be/8FgtgoO6Lsg
Après une victoire en Algarve, Phil s'impose pour la première fois sur les routes blanches des Strade en résistant à l'attaque à l'intérieur de Ballan.
Quelques jours plus tard il gagne une étape sur Tirreno. Au départ de MSR, il dispose de la pancarte de favori, mais malgré une tentative dans le final annihilé par la bienveillance de Pippo, on voit surgir au loin Goss qui s'impose de belle manière à San Remo.
Il prend part au Ronde sur lequel Cancellara est le grandissime favori, alors que le suisse attaque dans le Leberg (bien lancé par Boonen), le belge est victime d'une crevaison. Pendant ce temps là, le suisse revient sur le français Chavanel en tète de la course. On arrive au pied du Muur et là stupéfaction le suisse coince, Gilbert, Leukemans et la troupe restreinte revienne sur lui, en haut du Muur tout est à refaire.
Moins de 20 km de l'arrivée, le pied du Bosberg:
https://youtu.be/jWrnEwQPBdk
Il reste alors moins de 12 km à parcourir pour le belge seul en tète, et plus aucune difficulté devant lui, seul contre tous, il écrase les pédales, sera t-il le successeur de Claudy (dernier Wallon vainqueur du Ronde)?
Non il coince derrière la chasse est mené et Cancellara s'efforce malgré son coup de moins bien dans le Bosberg à faire de son mieux pour revenir sur le Wallon.
Ensuite le scénario est connu de tout le monde Chavanel se retourne, observe où est Boonen et loupe là une occasion en or de triompher et obtenir la plus belle victoire de sa carrière, Gilbert lui termine 9ème.
Absent à Paris Roubaix, il prend le départ de la Brabançonne et s'impose devant un Leukemans bien trop naïf.
Dimanche 17 avril 2011, la plus grande course des Pays Bas vient de partir, l'amstel coule à flot sur les routes ensoleillées. La course est contrôlé par Omega, pas grand chose à se mettre sous la dent, les difficultés s’enchaînent; on vient de passer le sommet du Keutenberg, quand Andy Schleck attaque, personne ne prend sa roue. Derrière Vanendert roule pour maintenir l'écart, la Rabobank est en surnombre ce qui énerve Phil qui voudrait bien l'aide de l'équipe néerlandaise, il s'en va en toucher quelques mots à Freire, l'espagnol ne bronche pas...
Dans une petite descente qui précède l'entrée dans Maastricht Gilbert accélère et scinde le groupe en deux, il continue son effort sur un peu plus d'un km, personne ne lui prend le relais. A l'approche du pied du Cauberg, Vanendert donne ses derniers coups de pédales, Schleck lui s'écrase, la tension est à son maximum... :cheer:
Moment choisi par Purito pour attaquer, Gilbert grimasse il n'est pas dans la roue, il laisse 3/ 4 mètres, le public retient son souffle, la suite un poing levé sur la vidéo ci dessous (à 1'12) qui dit tout
https://youtu.be/XbEYayqSPlM
Continuons, voilà en ce mercredi la Flèche Wallonne, son mur et puis pas grand chose en fait, j'allume la télé il est 15h 47 ( la minute Wellens).
Vino après l'avant dernier passage sur le mur, vient voir Gilbert et lui demande s'il veut pas anticiper la dernière montée, le belge sourit

Toujours tortueuse l'approche dans Huy, ça frotte beaucoup, les trains placent leur leader, nous arrivons au pied du mur, Pineau et Marcato sont repris par l'avant garde du peloton.
Joaquim Martinez (

A la sortie de la chicane Jaja indique à Titi: \"C'est Le Mével là bas Thierry qui est passé à coté de Philippe Gilbert\".
Titi: \"Jérome Pineau qui s'écrase, regardez cette foule\".
(a 1'58 la suite en image)
https://youtu.be/2iVe-s2UxSg
Exact Titi, Phil à toujours du mal dans les derniers hectomètres :good:
Au passage record de la montée pour Phil.
Dimanche 24 avril 2011, il lui en reste une, une seule pour égaler Rebellin vainqueur il y a 7 ans des 3 classiques ardennaises la même année.
Réveillé de ma sieste par une crampe à la jambe gauche, j'allume mon téléviseur pour suivre la fin de la doyenne des classiques. Les coureurs arrivent au pied de la Roche aux Faucons, devant un groupe composé de plusieurs éléments, au sein duquel il ne va bientôt plus rester que FiatGaspa et GVA. Derrière rideau les frères Schleck et Gilbert s'envolent pour reprendre les deux échappés avant le sommet.
Nous arrivons au pied de St Nicolas, stupéfaction il ne me reste plus de bière, que faire :hmm: , utiliser le magnétoscope pour enregistrer la fin de la course ou... :triste:
Finalement je me reprends, Gilbert lui doit impérativement distancer GVA, il décide d'attaquer devant le numéro x de cette maison situé dans la cote des italiens. Seul les frangins résistent difficilement à son attaque, et vont contre toute attente ne rien tenter jusqu'à ligne l'arriver (fixe) pour lui offrir sur un plateau le course de ses rêves.
La Suite
Une victoire finale sur le Tour de Belgique, une autre sur le ZLM Tour et puis un maillot de champion de Belgique.
Rappel il gagne ce jour là sur un circuit qui n'était pas fait pour ses caractéristiques, mais trop fort pour les autres il lâche Boonen sur un vulgaire faux plat pavés et s'en va conquérir la tunique noire jaune rouge.
Il arrive au départ Tour avec le rêve de revêtir le maillot jaune dès le premier jour sur une arrivée au Mont des Alouettes qui lui correspond parfaitement.
Bingo victoire facile pour lui et premier maillot jaune, derrière Contador perdra déjà plus d'une minute (Pineau très sympa lui fera une tape amicale dans le dos au passage de la ligne).
Après un Tour de France réussi, Phil décide de participer à la Clasica San Sébastian et son juge de paix le Jaizkibel.
Nous assistons à du classique, une échappée, une poursuite menée par la Lotto, du blabla de journaliste et le moment fatidique arrive lorsque Gilbert mène le groupe de tète composé et Frank Schleck, Puriot ou encore de Ponzi (

Il lui reste alors comme toujours Vanendert son fidèle et loyal lieutenant à ses cotés, pour annihiler toute velléité offensive de la part de la concurrence. Le seul qui va tenter ce nomme Barredo, et c'est là à quelque encablure de l'arrivée sur un vulgaire raidillon que Barredo va se faire dépasser par la fusée Omega et derrière personne n'est capable de prendre la roue, anéanti par ce qu'elle vient de voir, elle se dispose à jouer les faire valoir.
Gilbert triomphe salue le public et enfile le béret basque sur le podium.
Après le Pays Basque, direction la Belgique et les Pays Bas avec l'Eneco Tour, passage obligé pour finaliser son pic de forme en vue des classiques de fin de saison.
Après un prologue honorable et une 8ème place (victoire de Phinney), deux étapes pour sprinter, arrive enfin l'heure pour le l'enfant de Remouchamps de frappait un grand coup sur cette 4ème étape arrivant à Andenne.
Dans l'avant dernière bosse du circuit, le leader de la Lotto place son kick et s'envole irrémédiablement, derrière c'est le débandade, on compte les rescapés, finalement Flecha roule pour réduire l'écart pour son leader Boasson Hagen, et là stupeur le chrono deviendrait t-il Giroesque, mais oui l'écart diminue


Le lendemain sur un chrono d'un peu moins de 15 kilomètres il prend la 25ème place et laisse filer son beau maillot de leader sur les épaules de Boasson Hagen. La dernière étape propice à un retournement de situation ne change rien puisque le norvégien ne laisse aucune marge au Wallon et s'en va même gagner l'étape pour montrer à Gilbert qui est le patron, une première depuis bien longtemps, le cannibale trouve enfin quelqu'un à qui parler.
Il termine tout de même second au général et engrange les points pour le classement UCI.
Un petit détour par la Belgique et un titre de champion du CLM de son pays, il enchaîne avec Plouay mais une cote lui résiste, son nom Timarec, il termine la course à une anonyme 57ème place
Il 'envole en suite vers le Canada et participe au GP de Québec. Il place son attaque décisive dans le dernier tour, dans la dernière bosse, et c'est alors que nous voyons revenir au loin Gesink dans le terrible faux plat qui amène les coureurs sur la ligne d'arrivée.
Le néerlandais grignote mètre par mètre sur le belge, le wallon relance mais Gesink continue sa remonté infernale. Nous assistons au plus beau match de l'année, mieux que le Barça/ Schiltigheim du début de saison. La ligne se présente, SuperGibo retient son souffle (pourvu qu'elle ne recule dit t-il tout haut), le noir rouge jaune raisonne comme les couleurs victorieuses.
Le dimanche il prend la 3ème place à Montréal devant son équipier Roelandts, un peu médusé :whistle:
Il rentre au pays pour signer une belle victoire en haut de la citadelle de Namur lors du GP de Wallonie.
Il termine sa saison en Italie pour le dernier monument de la saison il termine à une 8ème place battu au sprint par le redouble champion d'Italie Visconti.
FIN
Bonus:
On vous a menti, Gilbert est double champion du monde, n'est ce pas Rodrigo...https://youtu.be/6SlF_uF7Rro