_AlbatorConterdo a écrit :Peut être parce qu'il lui manque cette victoire prestigieuse, ou celle acquise dans l' adversité, envers et contre tout... amafote:
Ses défaites auront été presque plus marquantes. Dommage, il méritait mieux. Salut l'artiste ! :goodbye:
Je crois surtout que ce style de coureur ne fait pas recette, en France. Qui, même parmi les vieux journalistes, se souvient des Taccone (vainqueur du Tour de Lombardie), Massignan ( 2 fois meilleur grimpeur du Tour), Beccia, Perletto, Tamamès (vainqueur d'une Vuelta), Galera, Gonzalez (meilleur grimpeur du Tour 68), Oliva, Gaston, Torrès (meilleur grimpeur du Tour 73), Huot, Aja (5è d'un Tour de France, et qui a fait mal à Merckx en montagne), etc ??
Personne. Quand je lis les bouquins des Bastide, Augendre, Terbeen, Chany @co, ils n'évoquent jamais ces coureurs. Pourtant, c'était souvent des fameux coursiers. Mais le grimpeur-puncheur, ou grimpeur court pour les anciens, ne marque pas les esprits. Ceux dont on se souvient, ce sont les fuoriclasse, les grands grimpeurs, les grands sprinters, les grands rouleurs , les baroudeurs, et les spécialistes des GT ou des classiques.
Même Delgado, qui était bien plus qu'un grimpeur court (il pouvait partir de loin, comme lorsqu'il gagne à Luz-Ardiden) était peu reconnu dans les médias français, presque moins qu'un Herrera. Alors qu'en Espagne, Perico était ( et est toujours) une légende. C'était un démarreur extraordinaire en montagne, et la plupart des espagnols adorent ça. Moi aussi, d'ailleurs. Voilà pourquoi j'étais fan de Perico et de Purito. J'ai toujours été fasciné par ces gars capables de prendre 20 mètres sur les autres en 200 mètres d'ascension.
(Mais c'est parfois à quitte ou double. Si Delgado avait attaqué moins fort, sur La Plagne, en 87..)
La pesanteur se dirige toujours vers le bas et le pognon vers la frontière suisse. (cavanna)