Ce qui est critiqué, c'est pas seulement que le fait que les étapes soient trop courtes. C'est surtout que les étapes courtes proposées n'étaient pas suffisamment difficiles. Une étape de 110 bornes avec la Croix de Fer ou l'enchainement Télégraphe/Galibier avant l'Alpe d'Huez, ça a quand même un minimum de gueule. L'étape de La Toussuire l'année dernière avec plus de 60 bornes de montée sur 138km, ça a de la gueule. L'armada Sky était d'ailleurs vite passer par la fenêtre sur cette étape. Avant même l'attaque de Nibali.-Vélomen- a écrit :Les étapes courtes, elles sont critiquables, mais on a vu beaucoup de spectacle par le passé sur ce format (Alpe d'Huez 2011 et 2015, l'étape de Dauphiné 2014 + beaucoup d'autres). Il n'est pas en cause.
[quote:1qi33fw3]Et avec la mentalité et l'homogéneité des favoris de ce Tour, tracer des étapes de montagne différentes n'aurait rien changé !! La preuve, le Joux Plane, pourtant très dur, dans des conditions difficiles, avec une descente dure après, a été escamoté comme jamais un grand col n'avait été escamoté !! Le Joux Plane était peut être trop simple ??[/quote:1qi33fw3]
Non c'est tout ce qu'il y avait avant qui était trop simple...
Et si le niveau a donné l'impression d'être aussi homogène, c'est aussi parce que le parcours n'était pas assez dur. Si le parcours était suffisamment difficile, on aurait vu une sélection naturelle avec des leaders qui lâchent par l'arrière (à défaut de voir des attaques). Mais même ça, on ne l'a quasiment pas vu !
[quote:1qi33fw3]PS : En 2013, l'étape du Grand Bornand, 200 bornes avec 5 cols dont 2 HX monstrueux (Glandon et Madeline) n'a strictement rien donné et n'a créé aucun écart. Le surlendemain, l'étape sprint du Semnoz a crée de sacrés écarts... Des exemples il y en a des tonnes dans les 2 sens.[/quote:1qi33fw3]
Mais qui te dit que l'étape du Grand Bornand qui n'a créé aucun écart le jour même n'a pas joué un rôle d'usure qui a permis de tout faire péter plus facilement le lendemain dans le Semnoz ?
C'est un peu le principe de ces étapes longues et usantes. Ca reste dans les jambes et ça permet de faciliter une sélection naturelle entre les plus forts (que ce soit lors de l'étape en question ou plus tard dans la course).