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Ceci dit, en redescendant, je ne vois pas une saloperie type virage à [strike]180°[/strike] 90° en début d'ascension susceptible d'étirer le peloton (à moins que j'me sois gouré de tracé) mais plutôt une approche type Poggio (sur la lancée de la portion de plat voire descente)
rbl85 a écrit :Geniez peut tenter un truc (si sont poignet va bien) car c'est bon grimpeur mais surtout un très bon descendeur et un honnête rouleur
s'il est encore sur la course.. mais je pense qu'à cette distance de l'arrivée ce seront surtout les mecs très très explosifs qui pourront peut être faire quelque chose..
Possible (certains, Giro 2013), mais à vrai dire on s'en doit de Nibali, en plus selon moi ce n'est pas le meilleur descendeur du monde, surtout sous la flotte.
Après une descente sous la pluie est un exercice plus délicat effectivement, mais ce jour là le français était vraiment \"sur les freins\".
Normalement demain ça ira niveau météo, mais dans la dernière bosse je vois énormément de coureurs largement supérieur à lui sur ce type d'effort.
rbl85 a écrit :Je crois que beaucoup d'entre s'attendent a un feu d'artifice dans la dernière bosse mais j'ai bien peur que vous soyez déçut
Feu d'artifice non, on devrait avoir les équipes des gros leaders qui mettent un rythme énorme à l'avant pour protéger leur leader de la chute, donc les Movistar, Astana et Sky devant roulant à fonds avec les boss dans les roues... Il faudra être très très fort pour sortir dans la bosse. C'est plus une fois sur le haut et en début de descente que ça pourrait peut être attaquer. Si un mec pense à faire le coup de Paris-Nice, ie mettre une dent de plus à l'avant par exemple..
c'est aussi typiquement le genre de parcours et de route où ça visse à mort en tête de peloton pour éviter les attaques et les mauvaises surprises côté leaders, et du coup, la sélection se fait toute seule. Tu te retrouves à 30 en haut sans l'avoir vraiment voulu. Mais comme la bosse est finie, tout le monde se retourne, se regarde, temporisation.
Et c'est là qu'un costaud peut sortir, ce qui demande de sacrées jambes. Façon Stybar sur Tirreno-Adriatico, qui avait attaqué sur le replat, comme ça, et avait pris suffisamment d'avance pour gagner. Car il ne reste que 8 km jusqu'à l'arrivée (dont quelques virages bien sentis même si les 2,5 derniers km sont en ligne droite) et même si une équipe parvient le prend en chasse (mais qui ?) il lui faudra un peu de temps pour s'organiser
Pour demain sur le papier c'est l'étape qui convient le mieux à des gars comme Pozzato et autre Colbrelli.
Donc à mon avis même si nous n'avons pas un feu d'artifice (coucou JPP) dans la dernière bosse, celle ci donnera lui à essorage en bonne et due forme de la part des équipes de sprinter/ punchy.
