Avant , ça pouvait donner ça le vélo...:
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Tirreno-Adriatico 2016
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et j'aurais pu rajouter pour compléter le parallèle avec le demi fonds qu'on a les grosses équipes genre Sky ou Astana dans le rôle du Kenya ou de l'Ethiopie...SytchevII a écrit :veji2 a écrit :+1 Lemon Curry. Le mythe des forçats de la route, l'admiration ressentie pour les coureurs épuisés et boueux qui arrivent sur le vélodrome de Roubaix, tout cet aspect dépassement de la douleur et de la fatigue pour tenir dans un sport d'endurance davantage que de vitesse. C'est sans doute sadique un peu, mais c'est ça qui a fait la grandeur et la popularité du vélo.
En un sens l'ethos du vélo d'il y a 30 ans ou plus on le trouve davantage aujourd'hui dans des sports type ultratrail ou triathlon format ironman que dans le cyclisme moderne qui est devenu beaucoup plu un sport de haute performance sur une courte période : une course dure 4 ou 5 heures mais les leaders ne sont mis à contribution et se donnent que dans la dernière demi heure.
Je comprends que les cyclistes ne veulent pas être des forçats justement, et depuis mon canapé il est bien facile pour moi de m'en plaindre, mais l'identité du sport est tout de même un vrai enjeu et perso je n'aime pas trop l'évolution du cyclisme qui ressemble de plus en plus à une course de demi-fonds d'athlé : ça court en paquet avec des lièvres, les plus faibles pêtent par l'arrière et poom à 400m de l'arrivée une grosse accélération et et ça fracture. Pour moi ce n'est pas ça le vélo.
Complètement d'accord avec ton dernier paragraphe.
Il y a de moins en moins de place pour l'imprévu. Les scénarios sont quasiment écrit avant le début des courses cycliste.
Les seules exceptions restent les flandriennes.
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Webcam et photos disponibles sur cicloweb et forodeciclismo : pas un seul flocon de neige, 5 degrés à 800m... vive le protocole !
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PINOT Thibaut ?@ThibautPinot 17 hil y a 17 heures
Pas de panique les grimpeurs... On aura notre bataille avec une très belle arrivée en bosse lundi... Merci #Tirreno
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PINOT Thibaut ?@ThibautPinot 17 hil y a 17 heures
Pas de panique les grimpeurs... On aura notre bataille avec une très belle arrivée en bosse lundi... Merci #Tirreno
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Si ce que tu dis est vrai, ce serait quand même un vrai scandale. ascontent:Petit-Chambellan a écrit :Webcam et photos disponibles sur cicloweb et forodeciclismo : pas un seul flocon de neige, 5 degrés à 800m... vive le protocole !
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mouarf... Le truc bien rigolo..blouss_ a écrit :Si ce que tu dis est vrai, ce serait quand même un vrai scandale. ascontent:Petit-Chambellan a écrit :Webcam et photos disponibles sur cicloweb et forodeciclismo : pas un seul flocon de neige, 5 degrés à 800m... vive le protocole !
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Du coup les favoris sont TVG et Jungels
outsiders : stybar kwiatowski GVA sagan
un possible top 15 pour Boasson Hagen
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Faut pas oublier que tout le monde est perdant dans l'histoire à un ou deux coureurs près eut-être, cette annulation est mauvaise pour tout le monde, les retransmissions TV/médias, les organisateurs, les sponsors de la courses, les sponsors d'équipes, nombre de coureurs et leurs managers qui voulaient savoir ce qu'ils avaient dans le ventre aujourd'hui.
Ca ne fait plaisir à personne.
Là où je suis plus enclin à discuter et éventuellement à critiquer c'est le fait que certains puissent mettre en avant l'aspect sécuritaire là où c'est avant tout le confort qui est recherché et protégé (encore que les deux ne sont pas incompatibles, plus on est transit de froid par exemple moins l'on maitrise son sujet, sa machine, ses trajectoires....) et bien sûr la gestion de RCS qui veut à tout prix mettre de la montagne et/ou tout regrouper sur une étape, à cette époque de l'année, sachant que par le passé le parcours a déjà été raboté pour les mêmes raisons si je me souviens bien. D'ailleurs en étant un peu parano on peut penser que le parcours de Tirreno, à peu à l'instar de celui du Giro tend à varier selon qualité du peloton transalpin du moment. Quand on a des Bettini, Bartoli, Di Luca on garde les étapes pour puncheurs. Aujourd'hui on essaye de séduire les Top coureurs de GT dont Nibali et/ou Aru sans doute.
Il ne faut pas non plus perdre de vue qu'à l'image de bien d'autres corps de métiers avant eux les cyclistes ont beaucoup avancé ces dernières années dans la défense de leurs droits et dans leurs revendications pour de \"meilleures\" conditions de travail. On cite ici les mineurs mais c'est pareil, il ne viendrait pas à l'idée aujourd'hui d'exploiter des mineurs comme on le faisait il y a 100 ans. Pour le vélo c'est pareil, que certains soient nostalgiques du passé c'est une chose, mais on ne peut nier qu'il faut vivre avec son temps, que ça plaise ou non. Adrien Costa dit que la neige ça le marque mais c'est aussi très exceptionnel, une fois ou deux dans l'année et sur le moment on peut quand même voir que ça n'amuse personne. Après coup tels des soldats parlant de leur bataille on se dit \"chapeau, c'était fort\" mais il y a aussi le \"qu'est-ce qu'on en a chié\" qui trotte dans les têtes. Et à l'avenir, qu'on soit soldat, travailleur ou cycliste on n'aspire qu'à une seule chose: ne plus revivre ça. Je ne suis pas favorable à toutes les nouveautés dans la vie que l'on présente toujours sous l'aspect du \"progrès\" mais il ne faut pas tomber dans l'extrême inverse non plus. Hé oui, nous sommes en 2016, plus en 1910 ou même 1970. Une identité s'appuie sur son histoire certes, mais aussi sur son adaptation aux conditions nouvelles. Le romantisme, j'en suis pourtant relativement partisan, c'est bien cinq minutes, mais quand ça vous amène à tenir des positions extrêmes c'est contre-productif.
A mon modeste niveau, travaillant dans des circonstances soumises aux aléas climatiques je peux dire que je suis content quand le patron nous dit de rester au chaud quand il fait vraiment très mauvais. Et je pense que si tout le monde répondait honnêtement, nous sommes tous à peu près dans ce cas. Y'en a t-il vraiment beaucoup qui sont prêts à jouer les héros par vocation quand les conditions climatiques sont quasi extrêmes? Ou sous prétexte qu'il y a 50 ans les anciens le faisaient bien? Sérieusement?
De toute manière à ceux qui ne reconnaissent plus le vélo, on y revient (à l'impacte du financier au sens large) mais ne comptez plus revoir le cyclisme à papa, c'est révolu pour de bon! Tout ce que l'on peut escompter c'est limiter au maximum les aspects négatifs voire même réinventer un autre sport, mais le cyclisme à l'ancienne c'est terminé, continuer à espérer le contraire c'est presque faire du négationnisme de la réalité et du monde dans lequel on vit. Faudra bien vous faire à l'idée un jour.... Qui est dans le faux aujourd'hui finalement? Le cyclisme qui s'adapte à son environnement ou bien les nostalgiques et romantiques qui rêvent d'un cyclisme d'une autre époque applicable en 2016?
Pour imager ce serait comme de se balader en calèche sur l'autoroute... le fameux c'était mieux avant.
Bref encore une fois je ne suis pas le dernier à rejeter pas mal de chose dans le cyclisme d'aujourd'hui, pour autant je pense qu'il faut malgré tout vivre avec son temps et savoir tourner certaines pages, aussi fort soit le pincement au coeur, et d'autre part ne pas tomber dans l'extrême, quelque soit notre position, ça ne servira à rien.
Ca ne fait plaisir à personne.
Là où je suis plus enclin à discuter et éventuellement à critiquer c'est le fait que certains puissent mettre en avant l'aspect sécuritaire là où c'est avant tout le confort qui est recherché et protégé (encore que les deux ne sont pas incompatibles, plus on est transit de froid par exemple moins l'on maitrise son sujet, sa machine, ses trajectoires....) et bien sûr la gestion de RCS qui veut à tout prix mettre de la montagne et/ou tout regrouper sur une étape, à cette époque de l'année, sachant que par le passé le parcours a déjà été raboté pour les mêmes raisons si je me souviens bien. D'ailleurs en étant un peu parano on peut penser que le parcours de Tirreno, à peu à l'instar de celui du Giro tend à varier selon qualité du peloton transalpin du moment. Quand on a des Bettini, Bartoli, Di Luca on garde les étapes pour puncheurs. Aujourd'hui on essaye de séduire les Top coureurs de GT dont Nibali et/ou Aru sans doute.
Il ne faut pas non plus perdre de vue qu'à l'image de bien d'autres corps de métiers avant eux les cyclistes ont beaucoup avancé ces dernières années dans la défense de leurs droits et dans leurs revendications pour de \"meilleures\" conditions de travail. On cite ici les mineurs mais c'est pareil, il ne viendrait pas à l'idée aujourd'hui d'exploiter des mineurs comme on le faisait il y a 100 ans. Pour le vélo c'est pareil, que certains soient nostalgiques du passé c'est une chose, mais on ne peut nier qu'il faut vivre avec son temps, que ça plaise ou non. Adrien Costa dit que la neige ça le marque mais c'est aussi très exceptionnel, une fois ou deux dans l'année et sur le moment on peut quand même voir que ça n'amuse personne. Après coup tels des soldats parlant de leur bataille on se dit \"chapeau, c'était fort\" mais il y a aussi le \"qu'est-ce qu'on en a chié\" qui trotte dans les têtes. Et à l'avenir, qu'on soit soldat, travailleur ou cycliste on n'aspire qu'à une seule chose: ne plus revivre ça. Je ne suis pas favorable à toutes les nouveautés dans la vie que l'on présente toujours sous l'aspect du \"progrès\" mais il ne faut pas tomber dans l'extrême inverse non plus. Hé oui, nous sommes en 2016, plus en 1910 ou même 1970. Une identité s'appuie sur son histoire certes, mais aussi sur son adaptation aux conditions nouvelles. Le romantisme, j'en suis pourtant relativement partisan, c'est bien cinq minutes, mais quand ça vous amène à tenir des positions extrêmes c'est contre-productif.
A mon modeste niveau, travaillant dans des circonstances soumises aux aléas climatiques je peux dire que je suis content quand le patron nous dit de rester au chaud quand il fait vraiment très mauvais. Et je pense que si tout le monde répondait honnêtement, nous sommes tous à peu près dans ce cas. Y'en a t-il vraiment beaucoup qui sont prêts à jouer les héros par vocation quand les conditions climatiques sont quasi extrêmes? Ou sous prétexte qu'il y a 50 ans les anciens le faisaient bien? Sérieusement?
De toute manière à ceux qui ne reconnaissent plus le vélo, on y revient (à l'impacte du financier au sens large) mais ne comptez plus revoir le cyclisme à papa, c'est révolu pour de bon! Tout ce que l'on peut escompter c'est limiter au maximum les aspects négatifs voire même réinventer un autre sport, mais le cyclisme à l'ancienne c'est terminé, continuer à espérer le contraire c'est presque faire du négationnisme de la réalité et du monde dans lequel on vit. Faudra bien vous faire à l'idée un jour.... Qui est dans le faux aujourd'hui finalement? Le cyclisme qui s'adapte à son environnement ou bien les nostalgiques et romantiques qui rêvent d'un cyclisme d'une autre époque applicable en 2016?
Pour imager ce serait comme de se balader en calèche sur l'autoroute... le fameux c'était mieux avant.
Bref encore une fois je ne suis pas le dernier à rejeter pas mal de chose dans le cyclisme d'aujourd'hui, pour autant je pense qu'il faut malgré tout vivre avec son temps et savoir tourner certaines pages, aussi fort soit le pincement au coeur, et d'autre part ne pas tomber dans l'extrême, quelque soit notre position, ça ne servira à rien.
[img size=50]http://cycling-passion.com/wp-content/u ... y-2012.jpg[/img][img size=50]http://cdn.media.cyclingnews.com/2015/0 ... sey_19.jpg[/img][img size=100]http://i68.servimg.com/u/f68/12/28/08/32/15814210.png[/img]
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Malheureusement je pense que Paris-Nice a fait jurisprudence.veji2 a écrit :mouarf... Le truc bien rigolo..blouss_ a écrit :Si ce que tu dis est vrai, ce serait quand même un vrai scandale. ascontent:Petit-Chambellan a écrit :Webcam et photos disponibles sur cicloweb et forodeciclismo : pas un seul flocon de neige, 5 degrés à 800m... vive le protocole !
La décision a été sans doute plus facilement et plus rapidement prise du fait de ce qui s'est passé il y a quelques jours en France et le relatif cafouillage de l'étape finalement annulé: il n'était pas question pour Tirreno de reproduire la même chose.
[img size=50]http://cycling-passion.com/wp-content/u ... y-2012.jpg[/img][img size=50]http://cdn.media.cyclingnews.com/2015/0 ... sey_19.jpg[/img][img size=100]http://i68.servimg.com/u/f68/12/28/08/32/15814210.png[/img]
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Moi je ris jaune :manolo:veji2 a écrit :mouarf... Le truc bien rigolo..blouss_ a écrit :Si ce que tu dis est vrai, ce serait quand même un vrai scandale. ascontent:Petit-Chambellan a écrit :Webcam et photos disponibles sur cicloweb et forodeciclismo : pas un seul flocon de neige, 5 degrés à 800m... vive le protocole !
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J'espère qu' au moins cela servira de leçons aux organisateurs du Giro, qui feraient bien de se pencher très vite sur des itinéraires B pour les étapes montagneuses, sinon je ferai de Kyrienka mon favori.
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J'oubliais aussi d'évoquer le fait qu'on parle de cyclisme, qui est quand même déjà l'un des sports les plus difficiles et sport exposé tout au long de l'année aux aléas climatiques, que ce soit en course ou à l'entrainement (pluie, froid, vent, extrêmes chaleurs...). Les cyclistes en bavent en moyenne bien plus que les sportifs en salles ou autres.
Après il est vrai aussi que dans le cyclisme moderne, on a déjà évoqué le sujet, les rares courses spectaculaires le sont régulièrement grâce ou à cause des conditions climatiques (ex: Gand-Wevelgem 2015). Mais là encore se pose la question: jusqu'à quel point doit-on aller pour le fameux \"spectacle\"?
Après il est vrai aussi que dans le cyclisme moderne, on a déjà évoqué le sujet, les rares courses spectaculaires le sont régulièrement grâce ou à cause des conditions climatiques (ex: Gand-Wevelgem 2015). Mais là encore se pose la question: jusqu'à quel point doit-on aller pour le fameux \"spectacle\"?
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Tu as sans doute raison (dans ton long post précédent aussi malheureusement), mais à un moment c'est justement aussi le rôle de l'UCI de soutenir les organisateurs et de rappeler que la météo se joue à peu de chose et que dans le cyclisme qui est un sport qui se déroule dehors, dans l'espace public, sur une large aire géographique, et bien la manière de procéder depuis toujours est que sauf cas de force majeur totalement sûr, on lance la course et on avise si la météo reste contraire. C'est comme ça que ça se passe, ça fait que parfois on est obligé d'interrompre MSR pendant l'ascension du Turchino, que parfois on est obligé d'arrêter une étape de Paris Nice en cours de route... MAIS C'EST LA REGLE DU JEU.Mister_Nobody a écrit :Malheureusement je pense que Paris-Nice a fait jurisprudence.veji2 a écrit :mouarf... Le truc bien rigolo..blouss_ a écrit :Si ce que tu dis est vrai, ce serait quand même un vrai scandale. ascontent:Petit-Chambellan a écrit :Webcam et photos disponibles sur cicloweb et forodeciclismo : pas un seul flocon de neige, 5 degrés à 800m... vive le protocole !
La décision a été sans doute plus facilement et plus rapidement prise du fait de ce qui s'est passé il y a quelques jours en France et le relatif cafouillage de l'étape finalement annulé: il n'était pas question pour Tirreno de reproduire la même chose.
Si en cyclisme sur route on commence à devoir prendre les décisions la veille, alors c'est mort parce qu'on choisira le principe de précaution. Il est essentiel que les acteurs autres que les managers qui ne voient que leur intérêt immédiats rappellent cet axiome fondamental : en cyclisme sur route la règle du jeu c'est qu'on tente le coup et que l'on annule qu'une fois qu'on constate que pendant la course elle même les conditions ne sont plus tenables.
Reculer sur ce principe de base c'est vraiment se mettre dans une seringue dont on ne mesure pas encore les conséquences.
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[quote=Mister_Nobody]
Il ne faut pas non plus perdre de vue qu'à l'image de bien d'autres corps de métiers avant eux les cyclistes ont beaucoup avancé ces dernières années dans la défense de leurs droits et dans leurs revendications pour de "meilleures" conditions de travail. On cite ici les mineurs mais c'est pareil, il ne viendrait pas à l'idée aujourd'hui d'exploiter des mineurs comme on le faisait il y a 100 ans. Pour le vélo c'est pareil, que certains soient nostalgiques du passé c'est une chose, mais on ne peut nier qu'il faut vivre avec son temps, que ça plaise ou non. Adrien Costa dit que la neige ça le marque mais c'est aussi très exceptionnel, une fois ou deux dans l'année et sur le moment on peut quand même voir que ça n'amuse personne. Après coup tels des soldats parlant de leur bataille on se dit "chapeau, c'était fort" mais il y a aussi le "qu'est-ce qu'on en a chié" qui trotte dans les têtes. Et à l'avenir, qu'on soit soldat, travailleur ou cycliste on n'aspire qu'à une seule chose: ne plus revivre ça. Je ne suis pas favorable à toutes les nouveautés dans la vie que l'on présente toujours sous l'aspect du "progrès" mais il ne faut pas tomber dans l'extrême inverse non plus. Hé oui, nous sommes en 2016, plus en 1910 ou même 1970. Une identité s'appuie sur son histoire certes, mais aussi sur son adaptation aux conditions nouvelles. Le romantisme, j'en suis pourtant relativement partisan, c'est bien cinq minutes, mais quand ça vous amène à tenir des positions extrêmes c'est contre-productif.
/quote]
Oui, enfin, il faut pas exagérer, l'exploitation des mineurs (qui a certainement encore cours, peut-être pas chez nous, mais bon) et des conditions de courses difficiles ne peuvent pas être confondues. Les conditions difficiles forgent un caractère qui peut trouver son épanouissement dans le sport cycliste (et une certaine récompense), par exemple, alors que la silicose tue. Quant à l'analogie avec la guerre et les soldats, ça tient pas.
Et d'autre part, je pense que les coureurs (les gens normaux aussi) gardent un souvenir mythifié des moments difficiles où l'on a dû puiser dans ses ressources, et pas nécessairement un souvenir traumatisé (à titre perso, je m'en rappellerai longtemps de la montée du Nufenen sous la neige ou du Galibier par 5°)
Il ne faut pas non plus perdre de vue qu'à l'image de bien d'autres corps de métiers avant eux les cyclistes ont beaucoup avancé ces dernières années dans la défense de leurs droits et dans leurs revendications pour de "meilleures" conditions de travail. On cite ici les mineurs mais c'est pareil, il ne viendrait pas à l'idée aujourd'hui d'exploiter des mineurs comme on le faisait il y a 100 ans. Pour le vélo c'est pareil, que certains soient nostalgiques du passé c'est une chose, mais on ne peut nier qu'il faut vivre avec son temps, que ça plaise ou non. Adrien Costa dit que la neige ça le marque mais c'est aussi très exceptionnel, une fois ou deux dans l'année et sur le moment on peut quand même voir que ça n'amuse personne. Après coup tels des soldats parlant de leur bataille on se dit "chapeau, c'était fort" mais il y a aussi le "qu'est-ce qu'on en a chié" qui trotte dans les têtes. Et à l'avenir, qu'on soit soldat, travailleur ou cycliste on n'aspire qu'à une seule chose: ne plus revivre ça. Je ne suis pas favorable à toutes les nouveautés dans la vie que l'on présente toujours sous l'aspect du "progrès" mais il ne faut pas tomber dans l'extrême inverse non plus. Hé oui, nous sommes en 2016, plus en 1910 ou même 1970. Une identité s'appuie sur son histoire certes, mais aussi sur son adaptation aux conditions nouvelles. Le romantisme, j'en suis pourtant relativement partisan, c'est bien cinq minutes, mais quand ça vous amène à tenir des positions extrêmes c'est contre-productif.
/quote]
Oui, enfin, il faut pas exagérer, l'exploitation des mineurs (qui a certainement encore cours, peut-être pas chez nous, mais bon) et des conditions de courses difficiles ne peuvent pas être confondues. Les conditions difficiles forgent un caractère qui peut trouver son épanouissement dans le sport cycliste (et une certaine récompense), par exemple, alors que la silicose tue. Quant à l'analogie avec la guerre et les soldats, ça tient pas.
Et d'autre part, je pense que les coureurs (les gens normaux aussi) gardent un souvenir mythifié des moments difficiles où l'on a dû puiser dans ses ressources, et pas nécessairement un souvenir traumatisé (à titre perso, je m'en rappellerai longtemps de la montée du Nufenen sous la neige ou du Galibier par 5°)
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Je l'avoue bien volontiers, je suis un grand nostalgique. Le \"c'était mieux avant\", je le revendique presque, même si je ne le crie pas sur tous les toits. C'est d'ailleurs le cas dans tous les sports. Et le cyclisme est quand même le seul sport qui m'intéresse encore aujourd'hui.
C'est sans doute une réaction inhérente chez beaucoup d'entre nous. Ceux qui suivent le vélo des années 2010 trouveront aussi celui des années 2030 chiant...ah y a 20 ans, le cyclisme était épique.
Comme tu le dis Mr Nobody, faut vivre avec son temps, et je m'y efforce tant bien que mal :sweat-lol:
C'est sans doute une réaction inhérente chez beaucoup d'entre nous. Ceux qui suivent le vélo des années 2010 trouveront aussi celui des années 2030 chiant...ah y a 20 ans, le cyclisme était épique.
Comme tu le dis Mr Nobody, faut vivre avec son temps, et je m'y efforce tant bien que mal :sweat-lol:
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On parle visiblement du côté d'Astana de ne pas faire courir le Giro a Nibali si l'étape de lundi n'est pas modifié.
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Je demande pardon, je suis pas capable de citer correctement un message, et je crois savoir qu'il ne faut pas éditer, sous risque de buguer le topic. :fouet: