Bonsoir à tous, la rédaction de VCN inaugure ce soir une nouvelle chronique dédiée à l'histoire et à la légende du cyclisme. Je profite donc de l'occasion pour vous mettre de lien du premier récit publié en page d'accueil. Par ailleurs, étant conscient que bons nombres d'amoureux de l'histoire et de la légende du vélo participent à la vie de ce forum, j'en profite pour vous dire que toute aide sera la bienvenue. N'hésitez pas à m'envoyer un MP ou à intervenir sur ce topic s le challenge vous intéresse.
[align=center]la chronique[/align]
Aujourd'hui la rédaction de Velo-Club.net inaugure une nouvelle rubrique dédiée à ceux qui ont fait ou ce qui a fait la légende du cyclisme. Ce nouveau rendez-vous cher à tous nos rédacteurs vous permettra au travers de chroniques, plus ou moins imagées de revivre ce qui a donné à ce sport sa légende et sa beauté. Pour le premier papier de ce que nous espérons être une longue série, c'est jacques Maillet, qui nous ramène 60 ans en arrière au travers d'un récit consacré à la neuvième étape du Tour de France 1955.
Souvenir d'une belle journée cycliste......en France profonde !
Mon grand père a eu la chance de vivre de près un événement exceptionnel : la fin de la 9° étape du Tour de France 1955, cette fameuse étape de 275 km, la plus longue de ce tour de 4495 km qui en comportait 22 , dont 7 de plus de 240 km !
Encore sous le coup de l'émotion, il se souvient (il avait alors 11 ans), et il raconte :
Aujourd'hui 15 juillet 1955, c'est jour de fête à Cap d'Ail, petit village situé aux portes de Monaco où je suis en vacances, car l'événement tant attendu est enfin là : le Tour de France arrive chez nous ! Partout, dans les bars, les cafés, sur les marchés, une foule exubérante partage son bonheur et sa joie et joue au jeu des pronostics.
Les coureurs sont partis de Briançon ce matin, et qu'on ne s'y trompe pas : même si le dénivelé global est favorable, cette étape sera terrible, une des plus dures de l'édition 55, en plus d'être la plus longue : les géants de la route restant en course vont devoir y affronter pas moins de 5 cols, dont le redoutable col de la Bonette, au sujet duquel une polémique existe toujours, visant à déterminer s'il est bien le plus haut d'Europe – ou pas.
En plus, comme si ça ne suffisait pas, après avoir surmonté ces 5 épreuves, les athlètes devront escalader une dernière difficulté : la côte de la Turbie, sommet d'où ils n'auront plus alors qu'à dégringoler – enfin - vers la Principauté, où sera jugée l'arrivée.
Ceux qui ont gravi le col d'Eze, proposé traditionnellement en CLM lors de la dernière étape de Paris-Nice, peuvent se faire une idée précise de ce que représente la côte de la Turbie : c'est exactement le même dénivelé, avec la même longueur, et là aussi un passage de 1800 m à 10%, Juste une montée par un autre versant du col.
Après 245 km de course, bonjour et merci les organisateurs !
Toute la famille a embarqué dans la vieille Traction de mon père, et nous nous sommes postés sur les hauteurs de Cap d'Ail, à l'endroit précis où les coureurs vont aborder cette dernière difficulté.
En les attendant, nous récitons nos classiques : c'est Antonin Roland qui porte le maillot jaune, mais c'est Louison Bobet qui est le grand favori pour la victoire finale.
Antonin Roland ! Un fidèle équipier de Bobet. Il sera champion de France - et il parait qu'il serait l'aïeul de la championne de ski Marion Roland, qui s'illustrera quelques 60 ans plus tard -
Antonin Roland, je l'ai vu gagner un mois plus tôt la dernière étape du Dauphiné Libéré à Grenoble
Ce Dauphiné Libéré qui n'est alors qu'une petite course de niveau régional - champêtre, aurait dit Bernard Tapie -, dont les organisateurs n'étaient même pas capables de présenter, le jour du départ, une liste des participants complète. Je souris en rappelant à mon frère que la page spécialisée présentait alors sous le titre LISTE DES ENRAGES (sic) un état où à la place du nom de maints coureurs on voyait s'étaler des ?
J'étais loin de m'imaginer, en cet instant, que la petite course champêtre deviendrait, 60 ans plus tard, une grande course de classe et de renommées internationales, relayée par quasiment toutes les chaînes de TV sportives du monde.
Et soudain, tandis qu'on devise gaiement , on le voit apparaître : c'est Geminiani qui se présente, et qui ouvre le bal !
Celui qui sera par la suite le fidèle lieutenant d'Anquetil, puis son mentor, aborde avec courage et détermination la rude montée, et déjà à cette époque il est réputé pour son caractère passionné, qui alimente en anecdotes amusantes les débats journalistiques.
La plus pittoresque sera celle de la table, dont existent plusieurs versions ; un soir d'étape, à Albi, en 1953 , Raphael Geminiani, dit le Grand Fusil, ulcéré que les coureurs de l'équipe de France ne se soient pas montrés à leur avantage ce jour-là, s'en prit vigoureusement à ses camarades rassemblés pour le souper et tenta de faire appel à leur amour-propre en clamant :
Nous sommes quand-même l'Equipe de France, que diable ! Reprenez-vous, les gars ! Comment pouvons-vous accepter d'avoir été ainsi ridiculisés et humiliés à deux reprises par l'équipe de Bretagne !
Et joignant le geste à la parole, dans un mouvement de colère, Geminiani renversa : la table portant le diner, selon certaines versions, ou simplement la soupière, selon d'autres.
Ce qu'il appelait improprement l'équipe de Bretagne, pris dans un élan de fougue, était en fait l'équipe de l'Ouest, maillot blanc à parements rouges, composée effectivement majoritairement de coureurs régionaux bretons.
Et de fait, c'est le Breton François Mahé qui venait de gagner à Albi tandis que la veille, c'est un autre Breton, Robic, qui l'avait emporté à Luchon.
Mais revenons à la course du jour,
Une minute après Geminiani, je me souviens avoir vu passer un grupetto comprenant les principaux favoris, Bobet bien sûr, mais aussi l'Italien Pasquale Fornara. Puis ce fut un long défilé de coureurs éparpillés : Jean Bobet, le frère de Louison, futur journaliste, reconnaissable à ses fines lunettes ; Wout Wagtmans, le sprinter hollandais, porteur du maillot vert ; Valentin Huot, un futur champion de France, maillet beige cerclé de vert de l'équipe du Sud-Ouest, etc
Et aussi quelques noms illustres, qui contribueront à la légende du cyclisme, comme Van Genechten, puisque 60 ans plus tard il y a toujours un Van Genechten dans les pelotons !
Nous les encourageons tous, sachant bien que, comme dira plus tard Poulidor : ça fait plaisir, mais ça ne fait pas avancer plus vite....
Mon père s'imagine que lorsque le Hollandais Van Est est passé devant lui, il lui a demandé de le pousser. Enfin bon, je pense qu'il a un peu rêvé, et que ça lui fait juste plaisir de le croire !
Mais soudain, nous voyons un grand escogriffe qui dévale comme un fou la pente rocailleuse, au risque de se fouler une cheville, venant du virage supérieur ; Il a les yeux hagards, les cheveux ébouriffés, le teint livide, et il hurle, les bras aux ciel :
Il a crevé !
Il a crevé !
Quoi ? L'interpelle mon père au passage, Geminiani a crevé ?
Eh nooon ! Répond l'homme , C'est Bobet ! Bobet a crevé !
Et il disparait, semant la consternante nouvelle partout sur son passage.
Mon père décide alors de reprendre la voiture pour aller se poster par un raccourci à Monaco même, à un endroit opportun d'où nous pourrons revoir passer les coureurs à leur retour de la Turbie.
C'est dans un virage de la rue Grimaldi ( du nom des Princes de Monaco ) , au bas d'une dernière petite montée, à 800 m. de l'arrivée, qu'il a jeté son dévolu. Monaco n'est alors guère plus qu'un petit port de pêche, et le stade Louis II une méchante pelouse bordée d'une piste en cendrée qui connaîtra ce jour-là ses heures de gloire.
Nous arrivons juste pour voir passer 3 casquettes jaunes, des coureurs de l'Equipe de France attardés, et nous reconnaissons André Darrigade (qui a déjà gagné son étape en début de Tour, comme chaque année) , Bernard Gauthier le Grenoblois (qui lui aussi sera champion de France) et Jean Dotto le Méridional, vigoureusement encouragés par mon père.
Mais ma soeur, elle, n'est là que pour attendre le passage de Tony Hoar, la lanterne rouge, à qui le quotidien local Nice-Matin a consacré un article complet dans l'édition du jour, et ma soeur s'en est délectée.
Il faut comprendre qu'à cette époque il existe encore un combat sportif et amical pour la lanterne rouge, qui confère à son porteur un grand capital de renommée et de sympathie parmi le public chaleureux du Tour. Ces braves gens savent apprécier à sa juste valeur le courage déployé même par le plus petit des coureurs et ils compatissent à ses douleurs, ses peines, ses souffrances, ses galères, qui sont largement relatées par la presse. Ce public sympathique et convivial ne changera jamais pendant les décennies qui suivirent et il restera toujours égal à lui-même, familial, humain et pas bêtement chauvin pour deux sous.
L'épisode odieux du spectateur qui porta un vigoureux coup de poing à Eddy Merckx à 1 km du sommet du Puy de Dôme restera heureusement un acte isolé et réputé indigne pour l'ensemble de la communauté. Le plus lamentable fut cependant que Merckx ayant désigné nommément le goujat après être redescendu à pied pour l'identifier, ce qu'il fit formellement, le malotru ne fut pas sanctionné car il osa nier impunément, et la justice s'inclina.
Pour en revenir à ma soeur, soudain son attente est récompensée :
Il est là ! Il vient de passer !
Tony Hoar est là !
Il est entouré de deux de ses coéquipiers, maillot blanc bordé de noir flanqué de l'Union Jack, et par une étrange coïncidence, au moment précis où il passe devant elle, il se met en danseuse comme pour la saluer et la remercier de l'intérêt qu'elle lui porte !
Mais la fameuse lanterne rouge n'a rien d'une véritable lanterne; ce n'est qu'une toute petite loupiote qui pend sous la selle , et on le comprend : c'est déjà assez dur comme ça, pas la peine de s'encombrer d'un poids inutile pour grimper 5 méchants cols !
Ceci me rappelle un copain qui rigolait après une course de 24 heures que nous avions faite. L'un d'entre nous s'était trimballé pendant 24 heures un espèce d'enregistreur cardiaque qui devait peser environ 800 g, et le collègue ironisait amicalement :
Pourquoi pas un fusil et un sac à dos, tant qu'il y est ?
Ceci étant le bougre avait quand même fait 214 km avec son attirail !
Quant à Tony Hoar, il amènera finalement sa lanterne rouge à Paris, Mais son équipe anglaise sera décimée, et ils ne seront que deux à y parvenir ( lui-même et Brian Robinson, qui l'année d'après gagnera une étape avec 20' d'avance), Il est vrai que c'était la 1° fois qu'une équipe de Britanniques s'alignait au départ du Tour,
Peu après le passage de la voiture-balai, qui aura hélas fait une copieuse moisson ce jour-là (dont 2 Britanniques), mon père décide de rentrer à la maison, Pour ce faire, nous empruntons la rude montée du Bd d'Ostende, qui relie le port au Casino. Au passage, nous doublons un coureur qui manifestement rentre à l'hôtel sur son vélo, Je suis atterré par le sort de cet homme qui après cette terrible étape n'a même pas une voiture à disposition pour lui épargner cette corvée supplémentaire.
Il porte le maillot de l'équipe nationale hollandaise, et ma mère se jette sur sa liste des engagés pour voir de qui il s'agit ; elle annonce :
41 : Daan de Groot !
Quelques jours plus tard, il gagnera à Albi tandis que le surlendemain, après une journée de repos bien méritée, c'est Lucien Lazaridès qui gagnera à Marseille, avec le maillot violet, ceinture blanche, des régionaux du Sud-Est.
Mais aujourd'hui, c'est bien Geminiani qui a gagné à Monaco, il a réussi à conserver son avance et le classement général n'a guère changé, Bobet n'ayant finalement pas souffert de sa crevaison.
Un officiel chargé de missions de sécurité, qui avait suivi Geminiani dans la descente abrupte, juché sur une moto, nous avoua qu'il avait été horrifié par les risques qu'avait pris le champion, dévalant à une vitesse insensée à une époque où les casques n'existaient pas et où les systèmes de freinage n'étaient pas aussi efficaces que ce qu'ils devinrent par la suite.
Qu'aurait répondu Geminiani si le regretté Chapatte lui avait posé la question suivante :
Raphael, avez-vous eu peur dans la descente ?
On ne le saura jamais.
Peut-être aurait-il répondu avec humour, comme le fit plus tard Mario Cipollini, le plus beau bellâtre d'Italie, fier de l'être et qui cultivait ce genre pour en régaler ses admiratrices :
Peur ? Bien sûr que non ! En fait, j'avais juste peur de ne pas avoir mis assez de gel sur mes cheveux, et de devoir me présenter mal coiffé sur le podium, pour recevoir la bise des miss !
Ce qui est sûr, c'est que le soir même, sur les vitrines de tous les bars et cafés de France s'étalèrent comme tous les soirs des affiches jaunes, donnant les résultats et classements du jour.
Et des groupes compacts, joyeux et exubérants s'agglutinaient devant pour les commenter.
Et il en sera encore ainsi pendant longtemps, conclut mon grand père,
Du moins, tant que la France de Zidane n'aura pas fini de remplacer celle de Poulidor,
Du gentil Poulidor. A l'image de ses supporters....
Jacques Maillet
Nouvelle chronique VCN
Modérateur : Modos VCN
Nouvelle chronique VCN
Continuez, c'est bien écrit et très instructif sur les passions du passé. :)
Nouvelle chronique VCN
Bonsoir à tous, afin de ne pas polluer, je ne vais pas recréer un topic, je me sers donc de celui-ci.
Je suis en train de regarder de plus près le cyclisme islandais, pour un reportage, ou une série d'interviews. Ayant du mal à trouver des infos, je souhaitais savoir si il y avait eu ces dernières décennies, un coureur islandais un minimum connu?
Je suis en train de regarder de plus près le cyclisme islandais, pour un reportage, ou une série d'interviews. Ayant du mal à trouver des infos, je souhaitais savoir si il y avait eu ces dernières décennies, un coureur islandais un minimum connu?
- loloherrera
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Nouvelle chronique VCN
J'ai bien aimé ce récit, merci de faire partager.
grimpeur zélé
viva colombia
viva colombia
Nouvelle chronique VCN
C'est intéressant. Juste un détail, Antonin Rolland n'a jamais été champion de France. Il a terminé 2e en 50 derrière Bobet et en 53 derrière Géminiani.
Quand au Dauphiné 55, le vainqueur de la dernière étape était Bernard Gauthier qui l'emporta dans sa ville de Grenoble.
Quand au Dauphiné 55, le vainqueur de la dernière étape était Bernard Gauthier qui l'emporta dans sa ville de Grenoble.
Nouvelle chronique VCN
C'était ma crainte, je n'ai pas trouvé trace d'un coureur islandais sur internet, ni d'un quelconque tour d'islande ou quoique ce soit dans le genre...marcella a écrit :Perso, je n'ai aucun souvenir d'un cycliste islandais.
Je me disais que nos spécialistes de l'histoire du vélo avaient peut-être quelques pistes
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_AlbatorConterdo
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J'ai cherché un peu également à partir d' Ingvar Ómarsson , sur la page Wiki , on a les podiums des derniers championnats , sur route et CLM, avec quelques noms, peut être à partir de là ? Je l'aurai bien fait, mais je dois bouger d'ici 20 mn...charlix a écrit :C'était ma crainte, je n'ai pas trouvé trace d'un coureur islandais sur internet, ni d'un quelconque tour d'islande ou quoique ce soit dans le genre...marcella a écrit :Perso, je n'ai aucun souvenir d'un cycliste islandais.
Je me disais que nos spécialistes de l'histoire du vélo avaient peut-être quelques pistes
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Un seul abandon britannique lors de cette 9e étape : Bob Maitland.
Nouvelle chronique VCN
Pas mal d'erreurs si je comprends bien dans cette chronique-frangin a écrit :Un seul abandon britannique lors de cette 9e étape : Bob Maitland.
Nouvelle chronique VCN
Il y a un certain Hafsteinn Geirsson qui a été à de nombreuses reprises champion d'Islande dans les années 2000. Fait intéressant, ce dernier fait aussi de la voile, et a gagné 4 fois de suite le Tour des Iles Féroé, dont je ne soupçonnais pas l'existence..._AlbatorConterdo a écrit :J'ai cherché un peu également à partir d' Ingvar Ómarsson , sur la page Wiki , on a les podiums des derniers championnats , sur route et CLM, avec quelques noms, peut être à partir de là ? Je l'aurai bien fait, mais je dois bouger d'ici 20 mn...charlix a écrit :C'était ma crainte, je n'ai pas trouvé trace d'un coureur islandais sur internet, ni d'un quelconque tour d'islande ou quoique ce soit dans le genre...marcella a écrit :Perso, je n'ai aucun souvenir d'un cycliste islandais.
Je me disais que nos spécialistes de l'histoire du vélo avaient peut-être quelques pistes
https://en.wikipedia.org/wiki/Tour_of_Faroe_Islands
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marcella
Nouvelle chronique VCN
En effet, parcours intéressant.
Si je comprends bien, Il n'y a pas eu de championnat d'Islande organisé avant 2008.
Si je comprends bien, Il n'y a pas eu de championnat d'Islande organisé avant 2008.
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angelsbdesign
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Regarde sur CQ Rankingcharlix a écrit :C'était ma crainte, je n'ai pas trouvé trace d'un coureur islandais sur internet, ni d'un quelconque tour d'islande ou quoique ce soit dans le genre...marcella a écrit :Perso, je n'ai aucun souvenir d'un cycliste islandais.
Je me disais que nos spécialistes de l'histoire du vélo avaient peut-être quelques pistes
http://www.cqranking.com/men/asp/gen/searchRiders.asp
Il y a quelques liens avec des comptes twiter marrants !
Nouvelle chronique VCN
Un petit mot sur Brian Robinson. Si il a bien gagné une étape du Tour avec plus de 20' d'avance sur le peloton, ce n'était pas en 1956, mais en 1959 à Chalon sur Saône sur la 20e étape. C'était sa seconde victoire d'étape après la 7e en 1958 à Brest. Pour l'anecdote, celui qui remporta le sprint du peloton à Chalon était l'italien Padovan, le même qui avait devancé Robinson en 58 à Brest (le 3e de l'échappée était Dotto décramponné au sprint), avant d'être déclassé pour sprint irrégulier.
Nouvelle chronique VCN
J'avais vu les deux comptes twitter des islandais OMARSSON Ingvar. En plus il a un site et un twitter ce qui permettrait de glaner des infos.
Par contre pour ce jeune espoir de 20ans, ne pratiquant pas la langue elfique je n'ai rien compris : http://emiltumi.blogspot.
Par contre pour ce jeune espoir de 20ans, ne pratiquant pas la langue elfique je n'ai rien compris : http://emiltumi.blogspot.
Nouvelle chronique VCN
En ce qui concerne le Dauphiné Libéré, \"petite course de niveau régional\", je ne peux pas être d'accord avec cette définition. Créé en 1947, il a toujours été remporté par un leader du cyclisme national. C'était déjà une course de préparation pour le Tour. Marcel Bidot y venait observer les français pour finaliser sa sélection tricolore. Et les organisateurs du Tour qui à l'époque sélectionnaient eux-mêmes les coureurs pour les équipes régionales, épluchaient les comportements des uns et des autres.
En 55, Bobet réalisera le premier doublé de l'histoire Dauphiné/Tour en devançant Walkowiak et le belge Demulder. Privat sera 4e et Rolland 5e. Le belge Vliegen, 6e.
En 55, Bobet réalisera le premier doublé de l'histoire Dauphiné/Tour en devançant Walkowiak et le belge Demulder. Privat sera 4e et Rolland 5e. Le belge Vliegen, 6e.
