Liam_ a écrit :biquet a écrit :Depuis 2012, on peut constater que Rodriguez ne prend plus de fessées, dans les chronos de la Vuelta. Cette même année, il avait fini 26è du chrono du Giro, le dernier jour (plat comme la main).
En 2012, sur la Vuelta, il fait 7è sur le clm de 39km ( à relativiser, car il y avait un col dans le parcours). En 2013, il finit 21è, toujours sur 39 bornes, à 3' de Cancellara, et seulement 23" de Majka. Et l'an dernier, il avait pris une bonne 17è place, sur 37km. Certes, il y avait une montée au départ, mais qui n'offrait de vrais pourcentages que sur 1km.
S'il reste dans ses standards de ces dernières années, il ne devrait pas finir au-delà de la 20è place. Dans ces conditions, je vois mal Majka lui reprendre 1'30", mais plutôt 45 ou 50".
Je vois donc un classement: 1 Dumoulin 2 Aru 3 Rodriguez (pas loin de l'italien), demain soir.
Je lis tes posts sur Purito depuis quelques jours, où tu expliques très souvent à ses détracteurs qu'il n'a pas un gros moteur, et qu'il compose donc avec ses qualités en n'attaquant que très près de l'arrivée.
Au delà du fait qu'il faudrait déjà définir ce qu'est un gros moteur, cette explication est en contradiction avec ce post que tu viens d'écrire. Si Purito arrive à se débrouiller sur des efforts solitaire de plusieurs dizaines de kilomètres, eu égard de son gabarit et son manque de puissance, c'est bien qu'il a un certain potentiel aérobie et qu'en course en ligne il n'y a pas de raison qu'il ne soit pas capable de tenir des hautes intensités plus longtemps.
Disons qu'il parvient à bien limiter les dégâts sur des chronos de fin de GT, après la montagne. Surtout si le parcours est un peu saccadé et technique. C'est sûr qu'avec son petit gabarit (57kg), il fait partie des coureurs qui laissent le moins d'énergie dans les cols...sauf s'il part dans des échappées et qu'il doit prendre des relais, et du vent dans la gueule.
Pour moi, Rodriguez est un grimpeur court (un peu comme des Massignan, des Galera ), un petit moteur qui doit compter ses efforts et être constamment dans les roues, de préférence de ses équipiers. Par contre, il est capable de suivre les meilleurs en montagne, et s'il n'est pas totalement lessivé par le rythme, il peut faire parler sa qualité de démarrage dans le dernier km.
Pour le faire exploser, il suffit de l'obliger à se livrer de bonne heure et de l'isoler. Comme Contador avait réussi à le faire vers Fuente-Dé. S'il sort de ses zones, il est mort. Même à Ermita del Alba, je suis persuadé que s'il avait attaqué à 4km du sommet, il aurait été repris 2km plus loin, et aurait explosé dans le final.
La pesanteur se dirige toujours vers le bas et le pognon vers la frontière suisse. (cavanna)