veji2 a écrit :Thejul a écrit :RouleMaPuce a écrit :Il y a aussi des millions de gens qui voudraient avoir leurs conditions de vie.
Runnz n'a pas tort n'ont plus, la vie de cyclix pro, c'est beaucoup de sacrifices pour peu de retours (surtout si tu es moyen). Il y a plus de personnes qui préfèrent les conditions de vie des footeux, rugbeux, etc, etc, fin', à mon humble avis.
clair, un rugbyman de ProD2 il est souvent mieux payé qu'un cycliste pro lambda, il rentre tous les soirs chez lui, il peut emmener ses enfants à l'école il peut voir ses amis et les inviter à bouffer, etc.. le nomadisme du coureur cycliste entre compets et stages (qu'il finance parfois en grande partie lui même), etc.. c'est bien plus dur à vivre au quotidien.
La vie d'un coureur cycliste s'apparente plus à celle d'un tennisman professionnel de niveau 200 à 400 mondial : tu voyages beaucoup, t'es assez isolé, et au final joindre les deux bouts n'est pas évident (le tennisman a toutefois un turnover financier bien plus important : plus grosses recettes et plus gros coûts).
Faut pas dramatiser non plus, il y a des règles qui régissent les salaires. Un coureur pro en WT doit bien gagner minimum dans les 3000-4000 par mois plus les primes et autres avantages. Ce n'est pas le Pérou mais c'est honnête pour la pratique de sa passion. Et puis avec les budgets en net augmentation je pense qu'il y a peu de ces salaires minimum en WT de nos jours. Il y a 6 ans ils n'étaient déjà plus que 30% à toucher le minimum de 2750 euros.
Après en PCT c'est autre chose mais déjà on a affaire avec des équipes qui voyagent globalement moins, certaines évoluent quand même beaucoup dans leur pays ou chez les voisins. Bretagne par exemple court essentiellement en France, les italiennes en Italie, Topsport en Belgique...
Alors certes, c'est peu et insuffisant pour assurer les vieux jours, même avec la prime de départ, tous n'ont pas eu le temps de décrocher un diplôme avant de passer pro, mais bon, on ne va quand même pas les plaindre non plus. Surtout, encore une fois, que c'est un choix là où beaucoup d'autres sont "obligés" de faire un travail qui ne leur plait pas forcément.