Je parlais des coureurs et non des courses où la France est une des seules nations du cyclisme avec le Bénélux à survivre à la mondialisation. Au niveau des équipes, également, la France a réussi à préserver une richesse avec la Belgique. Dans le cas de la France, c'est au détriment, d'avoir une vraie top team, bien qu'AG2R en s'internationalisant me fait mentir. Au niveau des équipes plus que des courses organisés (c'est bien pire en Espagne), l'Italie est vraiment en perdition d'où le plan com de Nibali.BlackMamba24 a écrit :Rouleur : pas de débat, aucun Français n'est de la trempe de Malori voire même Boaro pour les CLM courts.Wald a écrit : Et puis, pour faire une comparaison avec la France, Aru, Modolo, Ulissi, Malori, Viviani, Trentin, on a fait pire. Si déjà on avait un rouleur équivalent à Malori. Au niveau sprinter, les deux italiens que je viens de citer ne sont pas forcément très loin de nos trois sprinters. En puncheur, on est un peu au dessus mais Ulissi dont j'ecorche le nom n'est pas degueu. Pour les grands tours, on aimerait avoir Nibali. Reste les coureurs de classiques, on ne brille pas non plus.
En conclusion, pas plus en crise que l'hexagone...
Sprint : Bouhanni/Coquard/Démare ça me semble quand même, pour l'instant, bien supérieur à Modolo/Viviani/Nizzolo/Bonifazio.
Puncheur : ça dépend de ce qu'on entend par puncheur. Au sens strict du terme, on a d'un côté Vuillermoz, Vichot et Alaphillipe contre Ulissi, pour ne parler que des coureurs de haut niveau. Pour moi pas de débat Ulissi n'a pas les mêmes résultats qu'on déjà pu avoir Vuillermoz et Alaphillipe, surtout sur les classiques.
GT : Nibali/Aru/Pozzo contre Pinot/Bardet/Barguil/Rolland. Si les Italiens disposent en Nibali un des 4 fantastiques, derrière... Pinot est pour moi plus fort qu'Aru. En montagne ils se valent, en récup' aussi, en CLM avantage au Français. Ensuite Pozzo c'est du même niveau que Bardet et Rolland. Sans oublier Barguil qui progresse bien aussi et Geniez et Sicard qui peuvent claqué des top 10 sur un Giro/Vuelta faible. Là c'est kifkif pour moi dans ce domaine. Les Italiens ont pour eux un top coureur mais les Français ont plus de densité (en témoigne la série de top 10 sur les GTs)
Classiques : sur les pavés c'est 0 des deux côtés. Sur les classiques vallonée, la France avec Bardet/Ala/Gallopin/Vuillermoz/Vichot/Rolland est devant Nibali/Ulissi/Felline/Pozzo/Caruso pour moi.
Donc, amha, quand on compare la santé du cyclisme dans ces deux pays, on ne peut pas dire que les deux sont dans le même état.
Et ceci sans parler de la bonne santé des courses pro françaises comparé aux italiennes.
Pour revenir aux coureurs, je reconnais qu'on a une meilleure densité et bien plus d'espoirs en France. Mais de là, à parler de crise, celle de l'Italie est bien moins que la notre, il y a entre 5 et 10 ans.
Les choses peuvent à mon avis peuvent changer très vite. Il y a 10 ans, qui pouvait prévoir ce renouveau français ?
Il est vrai que la perdition des équipes italiennes et les affaires qui continuent à les affecter laisse à penser un avenir incertain. Par contre, un leader comme Nibali en réalisant son objectif peux inverser la tendance. Le nombre de course qui persiste en Italie est également un avantage par rapport à d'autres nations comme l'Espagne.